L'incident du golfe du Tonkin était un "false flag".
Abu Ghraib, ce sont des dérapages du a un manque de discipline.
Wikileaks ce sont des vraies/fausses fuites (peut-être pilotées en sous main par l'agence).
Le plan B que tu évoques, la possibilité dune "défaite programmée", c'est un cas de figure tout a fait différent: il s'agirait la d'un complot politique du gouvernement contre ses propres troupes.
Un peu comme une anode sacrificielle sur un bateau: on sacrifie une petite masse de ferraille pour protéger l'ensemble de la coque.
Cette thèse de la "défaite programmée" a sûrement eu la faveur des militaires de l'état major qui se sont gentiment plantés dans le diagnostic et l'évaluation du problème.
Ils ont sous-estimé l'ennemi: en général, cette une erreur qui ne pardonne pas
On estime à près de 25 000 le nombre des Vietnamiens tués pendant la bataille.
L’armée française compta 2 293 morts dans ses rangs mais, sur les 11 721 prisonniers de l’Union Française, valides ou blessés faits par le Vietminh, plus de 71% décédèrent en captivité.
Ton argumentaire ne tient pas: on attend tes sources.
Le général Giap donne une analyse des combats :
Les militaires français " selon leur logique formelle, avaient raison ". " Nous étions si loin de nos bases, à 500 kilomètres, 600 kilomètres.
Ils étaient persuadés, forts de l’expérience des batailles précédentes, que nous ne pouvions pas ravitailler une armée sur un champ de bataille au-delà de 100 kilomètres et seulement pendant 20 jours.
Or, nous avons ouvert des pistes, mobilisé 260 000 porteurs - nos pieds sont en fer, disaient-ils - des milliers utilisant des vélos fabriqués à Saint-Étienne que nous avions bricolés pour pouvoir porter des charges de 250 kg.
Pour l’état-major français, il était impossible que nous puissions hisser l’artillerie sur les hauteurs dominant la cuvette de Diên Biên Phu et tirer à vue.
Or, nous avons démonté les canons pour les transporter pièce par pièce dans des caches creusées à flanc de montagne et à l’insu de l’ennemi.
Navarre avait relevé que nous n’avions jamais combattu en plein jour et en rase campagne.
Il avait raison. Mais nous avons creusé 45 km de tranchées et 450 km de sapes de communications qui, jour après jour, ont grignoté les mamelons.
La bataille de Điện Biên Phủ