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Discussion: Le retour au Pays....

  1. #1
    Avatar de mike
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    Par défaut Le retour au Pays....

    Citation Envoyé par robin des bois
    Je n'ai surtout pas à juger ...et n'en ai pas l'envie d'ailleurs.. mais il vaut mieux "s'y préparer mentalement et psychologiquement"...
    :-xan21-:..c'est pour cette raison que nous préparons "soigneusement" notre retour..

    c'est un paramètre que de nombreuses personnes ignorent :no:

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  3. #2
    mai
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    Par défaut Retour au pays

    Citation Envoyé par Mike
    Les familles qui sont restés au pays attendent tellement de ceux qui sont partis "ailleurs"....Le plus aisé doit aider ceux qui ont le plus besoin ( coutume vietnamienne)..je me rappelle de ce reportage d'une amércaine venue revoir sa mère après plusieurs années d'absence et n'avait pas supporté cette relation ("socio-économique"...)
    j'ai vu le reportage et j'ai été déchirée en voyant àtravers ce cas 2 cultures différentes (mais en fait non si on cherche bien les américains aussi sont pragamatistes )que cette jeune femme retrouvant sa mère n'arrivait pas à concilier car elle n'avait rien reçu de la culture vietnamienne.Elle avait idéalisé la rencontre avec sa famille biologique mais le principe de réal ité est que sa famille était pauvre et que toute preuve d'amour passe par du concret et non par le sentimentalisme vague.Ce qui est choquant c'est qu'elle a tourné la page comme si elle avait été humiliée par la demande d'argent.Mais elle, que voulait elle , être aimée pour elle même?Cela veut dire quoi en fait?Elle s'est idéalisée elle même?elle n'a pas pû dépasser sa blessure narcissique ajoutée au fait qu'elle est une fille abandonnée.elle demandait réparation et voilà qu'on lui demande à elle de réparer à son tour.Le reportage était intéressant car toutes les questions étaient là non dites.

  4. #3
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Nem Chua
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    Par défaut Retour au pays

    Je rejoins Robin.
    Exprimées ou non, ces différences de perception sont la source de très durs désenchantements.
    Ca a participé très certainement à la déconfiture de plusieurs de mes amis qui sont rentrés au Vietnam au début des années 90: ils rentraient, ne voyaient plus personne, n'en parlaient pas, se cloitraient...
    The Curse of the Were-Nem Chua

  5. #4
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    Par défaut Vietnam, Le retour des Viêt kiêu



    Source : ledevoir.com ( avril 2005)

  6. #5
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    Par défaut Re : Vietnam, Le retour des Viêt kiêu

    Vietnam, le retour controversé des « boat people »

    En 2000, 360.000 anciens réfugiés sont passés par un des trois aéroports internationaux du Vietnam. A la tête de nombreuses PME familiales, ces « Viet Kieu » ont un poids essentiel dans l'économie vietnamienne. Mais le retour ne se fait pas sans difficultés, qu'elles soient administratives ou culturelles.

    En passant la grille d'entrée en fer forgé et en entrant dans le jardin avec piscine, le visiteur ne peut pas rester indifférent devant la splendeur de la maison blanche aux escaliers extérieurs. Les serveuses, portant des colliers de fleurs autour de la tête, s'agitent pour rendre cet anniversaire inoubliable. Champagne à flots, cigares à volonté et repas français sont là pour divertir les quelque 70 invités. Bienvenue dans l'antre de « l'Empereur », comme le surnomment les mauvaises langues. Bui Van Tuyên célèbre ce soir-là son 81e anniversaire, ainsi que ceux de son fils et de son petit-fils. Toute sa famille, vivant en France et aux Etats-Unis, s'est envolée les jours précédents pour se retrouver dans la villa cossue de la banlieue chic de Hô Chi Minh-Ville, l'ancienne Saigon.

    Bui Van Tuyên dirige la nébuleuse BVT : un millier d'employés, trois usines de textile, une usine de transformation de produits de la mer, de la céramique, une ferme de reproduction de canards de Barbarie, une d'orchidées, un laboratoire de semences... Le tout pour quatre millions de dollars (près de 30 millions de francs) d'investissement. Mais ce qui fait la particularité de ce patriarche, c'est son parcours. C'est un « Viet Kieu ». Ce terme désigne les Vietnamiens qui sont partis à l'étranger, la plupart en 1975 pour fuir le régime communiste, et qui reviennent au pays depuis l'ouverture, il y a une dizaine d'années. Bui Van Tuyên a été parmi les premiers à rentrer. Issu d'une riche famille bourgeoise, il a su garder des appuis suffisamment haut placés pour bénéficier d'une « invitation » en 1989, seulement trois ans après le « doi moi », ce changement de cap de la politique vietnamienne qui a ouvert le pays. « J'ai été agréablement surpris », rappelle l'homme qui a perdu toutes ses possessions au Vietnam quand il est parti en France en mars 1975. Aussi décide-t-il de s'installer dès 1990 à Hô Chi Minh-Ville. « J'ai le devoir et l'obligation de contribuer au rapprochement de mes deux patries », estime-t-il.

    Trois millions de Vietnamiens vivent à l'étranger

    Comme lui, ils sont des milliers à avoir tenté leur chance. Combien sont revenus ? Faute de statistiques englobant toutes les données, il faut se contenter d'indices : en 2000, 360.000 Viet Kieu sont passés par un des trois aéroports internationaux du Vietnam, dont 150.000 au moment du Nouvel An vietnamien. 390 projets pour 27 millions de dollars (près de 200 millions de francs) ont officiellement été enregistrés par des Viet Kieu depuis la loi sur les investissements de 1996. 115 millions de dollars ont également été investis par des Viet Kieu via des entreprises étrangères présentes au Vietnam. Enfin, un millier de personnes sont titulaires de la carte officielle d'« overseas vietnamese businessman », mais celle-ci n'existe que depuis deux ans et sa possession est compliquée. Ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. A tous les niveaux de l'économie, les Viet Kieu sont présents. Une chaîne de restauration rapide de phô, la fameuse soupe de nouilles nationale, a récemment ouvert : l'idée vient d'un Vietnamien de l'étranger. Bill Clinton y a même mangé pendant sa visite historique à l'automne dernier. Les principaux bars à la mode sont tenus par des Viet Kieu. Cora vient d'ouvrir un nouvel hypermarché : les emplacements de la galerie commerciale ont principalement été réservés par ceux, qui comprennent mieux le potentiel futur de ce genre d'endroit. La firme d'investissement Prudential s'est installée il y a plusieurs années au Vietnam, via un Viet Kieu. Désormais, ils ont même leur chambre de commerce, créée il y a deux ans. Enfin, il faut rajouter l'importance de quelque trois millions de Vietnamiens qui vivent à l'étranger, et envoient deux milliards de dollars par an à leur famille. Une partie de cet argent sert à démarrer un petit commerce ou une entreprise.

    « On n'a pas les mêmes coutumes »

    Pourtant, le retour au pays ne se fait pas sans mal. Longtemps, les autorités ont traîné les pieds. Les visas étaient compliqués à obtenir, les trop grandes réussites mal vues. Les Viet Kieu se sentent souvent victimes de discrimination : systématiquement arrêtés à la douane, payant le prix fort pour les billets d'avion (Vietnam Airlines pratique une double tarification, préférentielle pour les Vietnamiens locaux), ils payent leurs loyers en dollars et pas en dongs, la monnaie locale. Depuis peu, ils ont le droit d'être propriétaires fonciers, mais seulement sur des terrains ayant reçu l'approbation gouvernementale, autant dire des endroits peu favorables. Mais les problèmes ne sont pas qu'administratifs. Un fossé culturel sépare les Vietnamiens de l'étranger et leurs compatriotes locaux. Emile Ho Bao Loc n'avait que trois ans quand il a quitté le Vietnam. « J'avais promis à mon grand-père resté au Vietnam de revenir un jour. Alors, en 1998, je suis venu pour trois mois en vacances. C'était dans une petite ville, au bord de la mer. Tout était fermé à 18 heures, il n'y avait rien la nuit, j'ai immédiatement voulu rentrer. » Trois ans plus tard, il est toujours présent, à la tête de l'Underground, l'un des bars branchés de Saigon, avec 40 salariés. Entre-temps, il a découvert la capitale économique du pays, appris à aimer le pays. « Mais je ne vois presque jamais ma famille locale, précise-t-il. On n'a pas les mêmes coutumes. »

    « S'il porte une montre en or, ce n'est pas un local »

    Les Vietnamiens ne reçoivent pas forcément à bras ouverts ces cousins éloignés, qui font parfois démonstration d'arrogance. « On est les traîtres, ceux qui ont fui », quand les communistes sont rentrés dans Saigon le 30 avril 1975, rappelle Emile. Dans toutes les bouches, un cliché revient systématiquement : le Vietnamien de Californie, qui gagne peu d'argent aux Etats-Unis, et vient flamber ses maigres économies pendant le Têt, le Nouvel An vietnamien. « On reconnaît un Viet Kieu à ses mains, s'amuse un cadre dirigeant occidental. S'il porte des bagues, des bracelets, des montres en or, ce n'est pas un local. » Souvent, le seul lien qui demeure est celui de la famille restée sur place. « Sans elle, je ne serais venu que pour voir le pays en vacances, estime Jean, le frère d'Emile, qui est parti en France à l'âge de cinq ans. Et puis, mon oncle me relançait tout le temps pour que je vienne travailler avec lui. » Venu il y a six mois, il est finalement resté pour l'aider à diriger trois restaurants de fruits de mer. Les affaires allant bien, le cousin d'Amérique a également rejoint Saigon pour continuer l'expansion.

    Dans l'ensemble, ce sont donc des opportunités financières liées à la famille qui incitent les Viet Kieu à s'installer. Pourtant, quelques personnalités ont au contraire une démarche de « retour aux sources » plus profonde. « En Europe, la vie est fictive, estime ainsi Le Long Duc, un architecte arrivé en France à l'âge de dix ans. Et puis, un Vietnamien se sent toujours vietnamien. » Rentré à Saigon au début des années 1990, il n'a jamais regretté son choix. « Ici, c'est très difficile de faire du business. Mais c'est très enrichissant. Et pour ceux qui réussissent, ça leur permet de vivre quelque chose de réel. »

    Il faut faire une différence entre les différentes vagues d'immigration, rajoute-t-il. « Ceux qui sont partis quand ils avaient plus de vingt ans ont plus peur de revenir. » Partis dans la détresse, ils ont tout quitté pour reconstruire leur vie ailleurs une première fois. Il leur est donc plus difficile de casser une deuxième fois leurs repères. D'autant que l'installation à l'étranger a souvent été difficile : « j'admire beaucoup mes parents, raconte Emile. Ils ont travaillé très dur. Ma mère faisait des coutures en plus de son travail pour qu'on sorte des HLM. On a acheté un duplex et mis vingt ans à le payer. »

    L'attitude du gouvernement est en train de changer

    Alors, ce sont souvent les enfants qui reviennent, ceux qui n'ont pas de souvenirs trop forts d'avant l'exil. Quan Tran avait sept ans quand il a émigré aux Etats-Unis, son père vietnamien étant pilote dans l'armée américaine. « En 1997, je suis revenu pour revoir mon pays maternel. J'ai découvert un lieu plus pauvre que ce que je m'attendais à voir. Alors, j'ai voulu voir de quelle manière je pouvais aider. » Rapidement, se rendant compte qu'il est difficile de trouver une ONG au Vietnam, Quan se fait embaucher dans une start-up singapourienne, pour faire du développement de logiciels à Saigon. Crise de la nouvelle économie oblige, huit partenaires étrangers, dont Quan, viennent de racheter la branche vietnamienne de cette société. Située dans l'une des plus belles tours de Saigon, avec une vue impressionnante sur la ville, l'entreprise rebaptisée Sutrix emploie pour l'instant 55 personnes, et espère en avoir 200 à terme. « Un logiciel coûte moitié moins cher à réaliser ici qu'en Inde », défend Quan, qui croit dur comme fer à son projet qui « devrait être rentable d'ici un an et demi à deux ans ».

    Face à cette avalanche de projets, à cette somme de bonnes volontés, l'attitude du gouvernement et des Vietnamiens est désormais en train de changer. « Notre politique est d'encourager la venue de Viet Kieu », affirme solennellement Nguyen Viet Thuan, vice-président du Comité des Vietnamiens de l'étranger de Hô Chi Minh-Ville, un organisme gouvernemental. Et désormais, à l'instar du patriarche Bui Van Tuyên, quelques réussites éclatantes s'affichent sur la place publique. La plus connue est peut-être celle d'Anoa Dussol Perran. La « Femme volante », comme la surnomment les médias vietnamiens, est arrivée de France... en hélicoptère en 1993, après un périple de près de deux mois. A trente-cinq ans, elle découvrait alors le Vietnam, ses parents ayant émigré avec le départ des Français au début des années 1960. Elle arrive avec l'idée folle de mettre en place une société de transport civil en hélicoptère. « Les routes étaient très mauvaises et on mettait à l'époque douze heures pour relier Hanoi à la baie d'Along. » Après trois ans de forte méfiance des autorités, et notamment du ministère de la Défense, un accident pour cause de mauvais temps provoquera la mort de deux passagers à Diên Biên Phu et enterra définitivement le projet. Ayant perdu deux millions de dollars, Anoa, qui a fait fortune en France dans l'immobilier, ne se décourage pas, et se lance dans le tourisme de luxe, avec l'aide de son mari travaillant chez Accor.

    Investissant 2,5 millions de dollars, elle construit au sud de Saigon un resort de luxe : 29 bungalows répartis sur 13 hectares, pour une clientèle d'expatriés et de riches dignitaires du régime. Un an et demi après l'ouverture, elle atteint déjà son point d'équilibre. Et ressort de son expérience une recette pour la réussite au Vietnam, les 6 « P » : être présent, persévérant et patient, trouver le bon partenaire, avoir un porte-monnaie épais et se montrer patriotique.


    Source
    : Eric Albert - La Tribune, le 12 Juillet 2001


    L'article date mais c'est surtout pour constater les changements entrepris par le Việt Nam à ce sujet.

  7. #6
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    Par défaut Re : Vietnam, Le retour des Viêt kiêu

    Les Vietnamiens d'outre-mer sont de plus en plus motivés

    Les Viêt kiêu, Vietnamiens d'outre-mer, apportent chaque année une somme d'investissement importante dans le pays. Ils souhaitent toujours contribuer au développement économique malgré quelques inconvénients présents.

    Depuis la fin des années 90, Doàn Quôc Viêt, un résident vietnamien en Pologne, a mis en place des coentreprises pour investir au Vietnam. Son premier investissement fut l'hôtel Ha Long à 4 étoiles, au bord de la baie d'Ha Long. Le montant investi s'élevait à 10 millions de dollars. Avec le succès de ce "projet test", depuis l'an 2000 il a continuellement transféré des capitaux au pays natal pour y implanter 4 autres projets: construction des infrastructures de base, transport par bateau de voyageurs, aquaculture à Quang Ninh. L'investissement de chaque projet est évalué à des centaines de milliards de dôngs.

    Quoique nouvellement déployés depuis quelques années, ces projets ont montré leur rentabilité et correspondent à l'orientation de développement économique de cette localité. Suivant ses observations, il y a encore plusieurs domaines d'investissements intéressants, tant au niveau régional qu'au niveau national. Sans compter une ferme d'élevage de mérous et de crevettes dotée d'équipements modernes sur 250 ha à Uông Bi, M. Viêt projette de transformer l'île de Công Tây dans la baie d'Ha Long en centre de recherche et de reproduction d'animaux aquatiques. Il prépare également 2 projets d'investissement: un immeuble de 24 étages avec un capital estimé à 15 millions de dollars à Quang An (Tây Hô), et un autre projet de construction d'une zone de tourisme écologique sur l'île de Trang Ngo (baie d'Ha Long).

    Selon lui, il faut un environnement d'investissement plus professionnel, spécialement dans l'information pour que les investisseurs vietnamiens résidant à l'étranger puissent identifier des projets: les domaines investis suivant les prévisions, les localités prioritaires dans l'investissement, le mode et les formalités d'investissement ... Les informations sur les sites web à destination des investisseurs étrangers sont encore pour la forme; les politiques et les données statistiques ne sont pas tenues à jour et sont moins précises. D'autre part, des moyens d'informations extérieurs donnent des informations contradictoires sur l'investissement; l'exécution superficielle et lente des projets à l'échelon de base, les tracasseries d'une partie de fonctionnaires...ralentissent la mise en oeuvre des projets. En outre, l'habitude de se conformer à la loi d'une partie de la population, comme chez les cadres des établissements étatiques et les gestionnaires des entreprises, reste encore faible.

    Le dynamisme des investisseurs

    Le transfert des technologies modernes rencontre beaucoup de difficultés du fait de la pénurie en techniciens pratiques et de main d'oeuvre qualifiée et du fait du faible niveau en langues étrangères, tandis que les "théoriciens" sont en excédent. La communauté des vietnamiens résidant en Europe de l'Est compte des centaines de personnes ayant des potentialités économiques et financières notables, et qui veulent rentrer au pays pour y investir. Ils veulent investir à travers plusieurs canaux afin de contribuer au développement de la Patrie et développer leurs affaires. Ils ont conscience qu'il faut respecter strictement les règlements stipulés par la loi, appliquer correctement les politiques de l'Etat concernant l'investissement, l'impôt, le travail. Ils font part de leur mécontentement lorsqu'ils rencontrent des réglementations incohérentes, imprécises, ou des formalités administratives trop hiérarchisées. Ils sont habitués aux formes d'investissement modernes. Ils possèdent une approche plus scientifique et technologique et savent profiter de l'expérience des partenaires. Ils ont aussi la possibilité de mieux connaître le marché et de pouvoir le prospecter plus facilement.

    Pour remédier aux insuffisances en la matière, le Parti et le Gouvernement cherchent à améliorer le milieu d'investissement, parachever le système juridique, compléter et amender les textes juridiques servant de guide, spécialement la Loi d'encouragement d'investissement et la Loi des entreprises entrée en vigueur en 2000, renforcer la réforme administrative et la lutte contre la corruption et la bureaucratie en vue de créer des prémisses fondamentales et solides pour les résidents vietnamiens à l'étranger voulant investir au pays natal en toute quiétude. Afin d'attirer davantage les investissements, le Gouvernement s'engage à assurer un environnement socio-politique stable, à édifier les politiques conséquentes et claires pour susciter la confiance des étrangers et des investisseurs vietnamiens résidant à l'étranger.

    Source : Le Courrier du Vietnam - 19 Janvier 2004

  8. #7
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    Par défaut Retour au pays

    Après avoir fait trois voyages, j'ai donc quelques choses à partager avec vous, je crois que comme moi, tout retournant doit s'armer de compassion surnaturelle pour pouvoir digérer le choc du retour, pourtant avant de rentrer au pays, je me suis déjà renseigné sur ce qui pourraient m'attendre, mais la réalité est pire qu'on imagine.

    Ce que je déteste chez les membres de la famille de mon père c'est la mensonge, inhumanité, jalousie, envie et la possèssivité, ils veulent me manipuler et décider à ma place.

    Les ami(e)s d'un pays voisin m'ont confié d'avoir éprouvé le même sentiment lors de leur retour au pays.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  9. #8
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    Par défaut Re : Le retour au Pays....

    Quand un Viêt kiêu des Etats-Unis rentre au bercail après cinquante ans

    Hanoi, 16 août (AVI) - Après ses nombreux voyages dans 72 pays du monde en un bon demi-siècle, le professeur Augustin Ha Tôn Vinh, un résident vietnamien aux Etats-Unis, a mis le cap sur son pays natal où il souhaite de déployer ses efforts.

    Ancien conseiller financier de plusieurs organisations internationales et certains gouvernements asiatiques, le globe-trotter originaire de la ville portuaire de Hai Phong (Nord), enseigne depuis huit ans à la faculté de management de l'Université nationale de Hanoi et à l'Ecole supérieure du Commerce de Hanoi.

    Titulaire d'un master à l'université de Georgetown (Washington) en 1978 et d'un doctorat à l'Université américaine en 1983, l'expert souhaite mettre à contribution son savoir-faire et ses expériences acquises dans les secteurs infrastructurel et financier alors qu'il était en Chine et en Mongolie.

    Au Vietnam, Vinh a prodigué ses conseils à plusieurs projets, notamment ceux relatifs à l'actionnariat des compagnies électriques et à l'appel aux investissements dans le secteur pétrolier.

    En 1999, le professeur est invité à participer au démarrage des études de faisabilité du projet de la centrale hydroélectrique de Son La, en tant que conseiller en chef chargé des finances du groupe américain Montgomery Watson Harza (MWH).

    Il a aussi travaillé en tant que conseiller financier à la Banque asiatique de développement (BAD), se focalisant sur la faisabilité des projets énergétiques, dont la construction des centrales thermoélectriques, des usines du charbon, des centrales hydroélectriques de petite envergure, de la ligne de 500 kW reliant le Laos, le Cambodge et le Vietnam, des gazoducs et raffineries. Vinh et ses confères ont cherché des investissements et évalué l'aide financière pour la construction d'un hôpital international à Hanoi, d'une valeur totale de 32 millions de dollars.

    Fort d'expériences internationales, il éprouve un faible pour les antiquités locales. Grand amateur des objets en porcelaine et céramique de Mong Cai et Chu Dâu, Vinh prévoit d'ouvrir une page web sur les objets antiques renfloués au large du pays. Il souhaite organiser une vente aux enchères de 300 anciens récipients à chaux pour créer un fonds d'assistance aux enfants victimes de l'agent orange.-

    Source : AVI



  10. #9
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    Par défaut Re : Le retour au Pays....

    je remets le site d'une américaine revenue au pays après plusieurs années d'absence : http://www.daughterfromdanang.com/

  11. #10
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    Par défaut Re : Retour au pays

    Citation Envoyé par mai
    Ce qui est choquant c'est qu'elle a tourné la page comme si elle avait été humiliée par la demande d'argent.Mais elle, que voulait elle , être aimée pour elle même?Cela veut dire quoi en fait?Elle s'est idéalisée elle même?elle n'a pas pû dépasser sa blessure narcissique ajoutée au fait qu'elle est une fille abandonnée.elle demandait réparation et voilà qu'on lui demande à elle de réparer à son tour.
    Je pense qu'après avoir vécue une grande partie de sa vie en USA dont la culture est totalement différente du VN, elle ne connaissait très peu de son pays natal...elle n'avait du VN que ses origines (mère..) ...forcément, le retour a été pour elle très difficile car elle ne s'attendait pas du tout à ce type de relation...Elle s'attendait à autre chose, une relation qu'elle a sans doute idéalisé (trop ?) avant de faire son 1er et dernier voyage au VN...Décue, (perturbuée ?), atristée, elle a eu le courage de dire stop..

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