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Discussion: Poésie et poèmes chantés

  1. #31
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Ti Ngoc
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    Femmes damnées (1)


    Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
    Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
    Et leurs pieds se cherchant et leurs mains rapprochées
    Ont de douces langueurs et des frissons amers.

    Les unes, coeurs épris des longues confidences,
    Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux,
    Vont épelant l'amour des craintives enfances
    Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux ;

    D'autres, comme des soeurs, marchent lentes et graves
    A travers les rochers pleins d'apparitions,
    Où saint Antoine a vu surgir comme des laves
    Les seins nus et pourprés de ses tentations ;

    Il en est, aux lueurs des résines croulantes,
    Qui dans le creux muet des vieux antres païens
    T'appellent au secours de leurs fièvres hurlantes,
    Ô Bacchus, endormeur des remords anciens !

    Et d'autres, dont la gorge aime les scapulaires,
    Qui, recélant un fouet sous leurs longs vêtements,
    Mêlent, dans le bois sombre et les nuits solitaires,
    L'écume du plaisir aux larmes des tourments.

    Ô vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres,
    De la réalité grands esprits contempteurs,
    Chercheuses d'infini, dévotes et satyres,
    Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs,

    Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
    Pauvres soeurs, je vous aime autant que je vous plains,
    Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
    Et les urnes d'amour dont vos grands coeurs sont pleins !

    Charles Baudelaire


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  3. #32
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Ti Ngoc
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    YouTube - Charles Baudelaire par Saez


    Femmes damnées (2)

    A la pâle clarté des lampes languissantes,
    Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
    Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
    Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.

    Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
    De sa naïveté le ciel déjà lointain,
    Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
    Vers les horizons bleus dépassés le matin.

    De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
    L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
    Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
    Tout servait, tout parait sa fragile beauté.

    Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
    Delphine la couvait avec des yeux ardents,
    Comme un animal fort qui surveille une proie,
    Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.

    Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
    Superbe, elle humait voluptueusement
    Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
    Comme pour recueillir un doux remerciement.

    Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
    Le cantique muet que chante le plaisir,
    Et cette gratitude infinie et sublime
    Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

    - " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
    Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
    L'holocauste sacré de tes premières roses
    Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

    Mes baisers sont légers comme ces éphémères
    Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
    Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
    Comme des chariots ou des socs déchirants ;

    Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
    De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
    Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
    Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,

    Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
    Pour un de ces regards charmants, baume divin,
    Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
    Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "

    Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
    - " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
    Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
    Comme après un nocturne et terrible repas.

    Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
    Et de noirs bataillons de fantômes épars,
    Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
    Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

    Avons-nous donc commis une action étrange ?
    Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
    Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
    Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

    Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
    Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
    Quand même tu serais une embûche dressée
    Et le commencement de ma perdition ! "

    Delphine secouant sa crinière tragique,
    Et comme trépignant sur le trépied de fer,
    L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
    - " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

    Maudit soit à jamais le rêveur inutile
    Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
    S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
    Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

    Celui qui veut unir dans un accord mystique
    L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
    Ne chauffera jamais son corps paralytique
    A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !

    Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
    Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
    Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
    Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...

    On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
    Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
    Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
    Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !

    Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
    Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
    Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
    Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

    Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
    Et que la lassitude amène le repos !
    Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
    Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "

    - Descendez, descendez, lamentables victimes,
    Descendez le chemin de l'enfer éternel !
    Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
    Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,

    Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
    Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
    Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
    Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.

    Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
    Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
    Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
    Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

    L'âpre stérilité de votre jouissance
    Altère votre soif et roidit votre peau,
    Et le vent furibond de la concupiscence
    Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.

    Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
    A travers les déserts courez comme les loups ;
    Faites votre destin, âmes désordonnées,
    Et fuyez l'infini que vous portez en vous !

    Baudelaire


  4. #33
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    Bien sûr que ce n'est pas un monde

    Bien sûr que ce n'est pas un monde
    Où tout se fait facilement
    Si tu n'as pas la tête ronde
    Qui t'en ferait le compliment

    Vous nous fatiguez de vos plaintes
    Il vous faudrait ô mes amis
    Comme les lèvres qui sont peintes
    Toujours avoir le rouge mis

    C'est assez qu'un navire avance
    Si je comprends ce qui le meut
    Qu'après les nuits de ma mouvance
    les jours se fassent moins brumeux

    A chacun sa part du ménage
    A chacun sa table et son lit
    Le soir tombant sur les gagnages
    Verra le labeur accompli

    Quand il faudra fermer le livre
    Ce sera sans regretter rien
    J'ai vu tant de gens si mal vivre
    Et tant de gens mourir si bien.


    Aragon (Le crève coeur/ Le Nouveau Crève-coeur)


  5. #34
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    YouTube - Déjeuner du matin


    Déjeuner du matin

    Il a mis le café
    Dans la tasse
    Il a mis le lait
    Dans la tasse de café
    Il a mis le sucre
    Dans le café au lait
    Avec la petite cuiller
    Il a tourné
    Il a bu le café au lait
    Et il a reposé la tasse
    Sans me parler
    Il a allumé
    Une cigarette
    Il a fait des ronds
    Avec la fumée
    Il a mis les cendres
    Dans le cendrier
    Sans me parler
    Sans me regarder
    Il s'est levé
    Il a mis
    Son chapeau sur sa tête
    Il a mis son manteau de pluie
    Parce qu'il pleuvait
    Et il est parti
    Sous la pluie
    Sans une parole
    Sans me regarder
    Et moi j'ai pris
    Ma tête dans ma main
    Et j'ai pleuré

    Jacques Prévert


  6. #35
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    Alicante

    Une orange sur la table

    Ta robe sur le tapis

    Et toi dans mon lit

    Doux présent du présent

    Fraîcheur de la nuit

    Chaleur de ma vie.


    J. Prévert.


  7. #36
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    Quand les poètes s'ennuient alors il leur ar-


    Quand les poètes s'ennuient alors il leur ar-

    Rive de prendre une plume et d'écrire un po-

    Ème on comprend dans ces conditions que ça bar-

    Be un peu quelquefois la poésie la po-

    Ésie.


    Raymond Queneau


  8. #37
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    YouTube - Juliette Gréco - Si tu t'imagine



    Si tu t'imagines


    Si tu t'imagines
    si tu t'imagines
    fillette fillette
    si tu t'imagines
    xa va xa va xa
    va durer toujours
    la saison des za
    la saison des za
    saison des amours
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures

    Si tu crois petite
    si tu crois ah ah
    que ton teint de rose
    ta taille de guêpe
    tes mignons biceps
    tes ongles d'émail
    ta cuisse de nymphe
    et ton pied léger
    si tu crois petite
    xa va xa va xa va
    va durer toujours
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures

    les beaux jours s'en vont
    les beaux jours de fête
    soleils et planètes
    tournent tous en rond
    mais toi ma petite
    tu marches tout droit
    vers sque tu vois pas
    très sournois s'approchent
    la ride véloce
    la pesante graisse
    le menton triplé
    le muscle avachi
    allons cueille cueille
    les roses les roses
    roses de la vie
    et que leurs pétales
    soient la mer étale
    de tous les bonheurs
    allons cueille cueille
    si tu le fais pas
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures


    R. Queneau, L'instant fatal


  9. #38
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    Chant du ciel

    La fleur des Alpes disait au coquillage : « tu luis »
    Le coquillage disait à la mer : « tu résonnes »
    La mer disait au bateau : « tu trembles »
    Le bateau disait au feu : « tu brilles »
    Le feu me disait : « je brille moins que ses yeux »
    Le bateau me disait : « je tremble moins que ton cœur quand elle paraît »
    La mer me disait : « je résonne moins que son nom en ton amour »
    Le coquillage me disait : « je luis moins que le phosphore du désir dans ton rêve creux »
    La fleur des Alpes me disait : « elle est belle »
    Je disais : « elle est belle, elle est belle, elle est émouvante ».

    Robert Desnos, « Les ténèbres » (1927) in Corps et biens.


  10. #39
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    Les réparties de Nina





    LUI - Ta poitrine sur ma poitrine,
    Hein ? nous irions,
    Ayant de l'air plein la narine,
    Aux frais rayons


    Du bon matin bleu, qui vous baigne
    Du vin de jour ?...
    Quand tout le bois frissonnant saigne
    Muet d'amour


    De chaque branche, gouttes vertes,
    Des bourgeons clairs,
    On sent dans les choses ouvertes
    Frémir des chairs :


    Tu plongerais dans la luzerne
    Ton blanc peignoir,
    Rosant à l'air ce bleu qui cerne
    Ton grand oeil noir,


    Amoureuse de la campagne,
    Semant partout,
    Comme une mousse de champagne,
    Ton rire fou :


    Riant à moi, brutal d'ivresse,
    Qui te prendrais
    Comme cela, - la belle tresse,
    Oh ! - qui boirais


    Ton goût de framboise et de fraise,
    O chair de fleur !
    Riant au vent vif qui te baise
    Comme un voleur ;


    Au rose, églantier qui t'embête
    Aimablement :
    Riant surtout, ô folle tête,
    À ton amant !....
    .................................................. ......


    Dix-sept ans! Tu seras heureuse!
    Oh! les grands prés,

    La grande campagne amoureuse!
    - Dis, viens plus près!...


    - Ta poitrine sur ma poitrine,
    Mêlant nos voix,
    Lents, nous gagnerions la ravine,
    Puis les grands bois !...


    Puis, comme une petite morte,
    Le coeur pâmé,
    Tu me dirais que je te porte,
    L'oeil mi-fermé...


    Je te porterais, palpitante,
    Dans le sentier :
    L'oiseau filerait son andante:
    Au Noisetier...


    Je te parlerais dans ta bouche..
    J'irais, pressant
    Ton corps, comme une enfant qu'on couche,
    Ivre du sang


    Qui coule, bleu, sous ta peau blanche
    Aux tons rosés :
    Et te parlant la langue franche - .....
    Tiens !... - que tu sais...


    Nos grands bois sentiraient la sève,
    Et le soleil
    Sablerait d'or fin leur grand rêve
    Vert et vermeil
    .................................................. ......
    Le soir ?... Nous reprendrons la route
    Blanche qui court
    Flânant, comme un troupeau qui broute,
    Tout à l'entour


    Les bons vergers à l'herbe bleue,
    Aux pommiers tors !
    Comme on les sent tout une lieue
    Leurs parfums forts !


    Nous regagnerons le village
    Au ciel mi-noir ;
    Et ça sentira le laitage
    Dans l'air du soir ;


    Ca sentira l'étable, pleine
    De fumiers chauds,
    Pleine d'un lent rythme d'haleine,
    Et de grands dos


    Blanchissant sous quelque lumière ;
    Et, tout là-bas,
    Une vache fientera, fière,
    À chaque pas...


    - Les lunettes de la grand-mère
    Et son nez long
    Dans son missel ; le pot de bière
    Cerclé de plomb,


    Moussant entre les larges pipes
    Qui, crânement,
    Fument : les effroyables lippes
    Qui, tout fumant,


    Happent le jambon aux fourchettes
    Tant, tant et plus :
    Le feu qui claire les couchettes
    Et les bahuts :


    Les fesses luisantes et grasses
    Du gros enfant
    Qui fourre, à genoux, dans les tasses,
    Son museau blanc


    Frôlé par un mufle qui gronde
    D'un ton gentil,
    Et pourlèche la face ronde
    Du cher petit...


    Noire, rogue au bord de sa chaise,
    Affreux profil,
    Une vieille devant la braise
    qui fait du fil;



    Que de choses verrons-nous, chère,
    Dans ces taudis,
    Quand la flamme illumine, claire,
    Les carreaux gris !...


    - Puis, petite et toute nichée,
    Dans les lilas
    Noirs et frais : la vitre cachée,
    Qui rit là-bas...


    Tu viendras, tu viendras, je t'aime !
    Ce sera beau.
    Tu viendras, n'est-ce pas, et même...


    Elle - Et mon bureau ?


    Arthur Rimbaud



  11. #40
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    Stacey Kent est une chanteuse de jazz américaine mais chante aussi superbement bien en français. Personnellement, j'ai rarement, voir jamais, entendu, une non-native qui chante en français avec un accent aussi parfait.

    A acheter sans hésitation son album (Raconte-moi) entièrement dédié à la chanson française.

    http://www.youtube.com/watch?v=IdGpy-TaZK0&feature=related

    YouTube - Stacey Kent - Les eaux de Mars
    Dernière modification par Bao Nhân ; 27/01/2011 à 04h09.
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

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