:-xan21-:..c'est pour cette raison que nous préparons "soigneusement" notre retour..Citation:
Envoyé par robin des bois
c'est un paramètre que de nombreuses personnes ignorent :no:
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:-xan21-:..c'est pour cette raison que nous préparons "soigneusement" notre retour..Citation:
Envoyé par robin des bois
c'est un paramètre que de nombreuses personnes ignorent :no:
j'ai vu le reportage et j'ai été déchirée en voyant àtravers ce cas 2 cultures différentes (mais en fait non si on cherche bien les américains aussi sont pragamatistes )que cette jeune femme retrouvant sa mère n'arrivait pas à concilier car elle n'avait rien reçu de la culture vietnamienne.Elle avait idéalisé la rencontre avec sa famille biologique mais le principe de réal ité est que sa famille était pauvre et que toute preuve d'amour passe par du concret et non par le sentimentalisme vague.Ce qui est choquant c'est qu'elle a tourné la page comme si elle avait été humiliée par la demande d'argent.Mais elle, que voulait elle , être aimée pour elle même?Cela veut dire quoi en fait?Elle s'est idéalisée elle même?elle n'a pas pû dépasser sa blessure narcissique ajoutée au fait qu'elle est une fille abandonnée.elle demandait réparation et voilà qu'on lui demande à elle de réparer à son tour.Le reportage était intéressant car toutes les questions étaient là non dites.Citation:
Envoyé par Mike
Je rejoins Robin.
Exprimées ou non, ces différences de perception sont la source de très durs désenchantements.
Ca a participé très certainement à la déconfiture de plusieurs de mes amis qui sont rentrés au Vietnam au début des années 90: ils rentraient, ne voyaient plus personne, n'en parlaient pas, se cloitraient...
http://img102.imageshack.us/img102/3756/vietkieu6wh.jpg
Source : ledevoir.com ( avril 2005)
Vietnam, le retour controversé des « boat people »
En 2000, 360.000 anciens réfugiés sont passés par un des trois aéroports internationaux du Vietnam. A la tête de nombreuses PME familiales, ces « Viet Kieu » ont un poids essentiel dans l'économie vietnamienne. Mais le retour ne se fait pas sans difficultés, qu'elles soient administratives ou culturelles.
En passant la grille d'entrée en fer forgé et en entrant dans le jardin avec piscine, le visiteur ne peut pas rester indifférent devant la splendeur de la maison blanche aux escaliers extérieurs. Les serveuses, portant des colliers de fleurs autour de la tête, s'agitent pour rendre cet anniversaire inoubliable. Champagne à flots, cigares à volonté et repas français sont là pour divertir les quelque 70 invités. Bienvenue dans l'antre de « l'Empereur », comme le surnomment les mauvaises langues. Bui Van Tuyên célèbre ce soir-là son 81e anniversaire, ainsi que ceux de son fils et de son petit-fils. Toute sa famille, vivant en France et aux Etats-Unis, s'est envolée les jours précédents pour se retrouver dans la villa cossue de la banlieue chic de Hô Chi Minh-Ville, l'ancienne Saigon.
Bui Van Tuyên dirige la nébuleuse BVT : un millier d'employés, trois usines de textile, une usine de transformation de produits de la mer, de la céramique, une ferme de reproduction de canards de Barbarie, une d'orchidées, un laboratoire de semences... Le tout pour quatre millions de dollars (près de 30 millions de francs) d'investissement. Mais ce qui fait la particularité de ce patriarche, c'est son parcours. C'est un « Viet Kieu ». Ce terme désigne les Vietnamiens qui sont partis à l'étranger, la plupart en 1975 pour fuir le régime communiste, et qui reviennent au pays depuis l'ouverture, il y a une dizaine d'années. Bui Van Tuyên a été parmi les premiers à rentrer. Issu d'une riche famille bourgeoise, il a su garder des appuis suffisamment haut placés pour bénéficier d'une « invitation » en 1989, seulement trois ans après le « doi moi », ce changement de cap de la politique vietnamienne qui a ouvert le pays. « J'ai été agréablement surpris », rappelle l'homme qui a perdu toutes ses possessions au Vietnam quand il est parti en France en mars 1975. Aussi décide-t-il de s'installer dès 1990 à Hô Chi Minh-Ville. « J'ai le devoir et l'obligation de contribuer au rapprochement de mes deux patries », estime-t-il.
Trois millions de Vietnamiens vivent à l'étranger
Comme lui, ils sont des milliers à avoir tenté leur chance. Combien sont revenus ? Faute de statistiques englobant toutes les données, il faut se contenter d'indices : en 2000, 360.000 Viet Kieu sont passés par un des trois aéroports internationaux du Vietnam, dont 150.000 au moment du Nouvel An vietnamien. 390 projets pour 27 millions de dollars (près de 200 millions de francs) ont officiellement été enregistrés par des Viet Kieu depuis la loi sur les investissements de 1996. 115 millions de dollars ont également été investis par des Viet Kieu via des entreprises étrangères présentes au Vietnam. Enfin, un millier de personnes sont titulaires de la carte officielle d'« overseas vietnamese businessman », mais celle-ci n'existe que depuis deux ans et sa possession est compliquée. Ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. A tous les niveaux de l'économie, les Viet Kieu sont présents. Une chaîne de restauration rapide de phô, la fameuse soupe de nouilles nationale, a récemment ouvert : l'idée vient d'un Vietnamien de l'étranger. Bill Clinton y a même mangé pendant sa visite historique à l'automne dernier. Les principaux bars à la mode sont tenus par des Viet Kieu. Cora vient d'ouvrir un nouvel hypermarché : les emplacements de la galerie commerciale ont principalement été réservés par ceux, qui comprennent mieux le potentiel futur de ce genre d'endroit. La firme d'investissement Prudential s'est installée il y a plusieurs années au Vietnam, via un Viet Kieu. Désormais, ils ont même leur chambre de commerce, créée il y a deux ans. Enfin, il faut rajouter l'importance de quelque trois millions de Vietnamiens qui vivent à l'étranger, et envoient deux milliards de dollars par an à leur famille. Une partie de cet argent sert à démarrer un petit commerce ou une entreprise.
« On n'a pas les mêmes coutumes »
Pourtant, le retour au pays ne se fait pas sans mal. Longtemps, les autorités ont traîné les pieds. Les visas étaient compliqués à obtenir, les trop grandes réussites mal vues. Les Viet Kieu se sentent souvent victimes de discrimination : systématiquement arrêtés à la douane, payant le prix fort pour les billets d'avion (Vietnam Airlines pratique une double tarification, préférentielle pour les Vietnamiens locaux), ils payent leurs loyers en dollars et pas en dongs, la monnaie locale. Depuis peu, ils ont le droit d'être propriétaires fonciers, mais seulement sur des terrains ayant reçu l'approbation gouvernementale, autant dire des endroits peu favorables. Mais les problèmes ne sont pas qu'administratifs. Un fossé culturel sépare les Vietnamiens de l'étranger et leurs compatriotes locaux. Emile Ho Bao Loc n'avait que trois ans quand il a quitté le Vietnam. « J'avais promis à mon grand-père resté au Vietnam de revenir un jour. Alors, en 1998, je suis venu pour trois mois en vacances. C'était dans une petite ville, au bord de la mer. Tout était fermé à 18 heures, il n'y avait rien la nuit, j'ai immédiatement voulu rentrer. » Trois ans plus tard, il est toujours présent, à la tête de l'Underground, l'un des bars branchés de Saigon, avec 40 salariés. Entre-temps, il a découvert la capitale économique du pays, appris à aimer le pays. « Mais je ne vois presque jamais ma famille locale, précise-t-il. On n'a pas les mêmes coutumes. »
« S'il porte une montre en or, ce n'est pas un local »
Les Vietnamiens ne reçoivent pas forcément à bras ouverts ces cousins éloignés, qui font parfois démonstration d'arrogance. « On est les traîtres, ceux qui ont fui », quand les communistes sont rentrés dans Saigon le 30 avril 1975, rappelle Emile. Dans toutes les bouches, un cliché revient systématiquement : le Vietnamien de Californie, qui gagne peu d'argent aux Etats-Unis, et vient flamber ses maigres économies pendant le Têt, le Nouvel An vietnamien. « On reconnaît un Viet Kieu à ses mains, s'amuse un cadre dirigeant occidental. S'il porte des bagues, des bracelets, des montres en or, ce n'est pas un local. » Souvent, le seul lien qui demeure est celui de la famille restée sur place. « Sans elle, je ne serais venu que pour voir le pays en vacances, estime Jean, le frère d'Emile, qui est parti en France à l'âge de cinq ans. Et puis, mon oncle me relançait tout le temps pour que je vienne travailler avec lui. » Venu il y a six mois, il est finalement resté pour l'aider à diriger trois restaurants de fruits de mer. Les affaires allant bien, le cousin d'Amérique a également rejoint Saigon pour continuer l'expansion.
Dans l'ensemble, ce sont donc des opportunités financières liées à la famille qui incitent les Viet Kieu à s'installer. Pourtant, quelques personnalités ont au contraire une démarche de « retour aux sources » plus profonde. « En Europe, la vie est fictive, estime ainsi Le Long Duc, un architecte arrivé en France à l'âge de dix ans. Et puis, un Vietnamien se sent toujours vietnamien. » Rentré à Saigon au début des années 1990, il n'a jamais regretté son choix. « Ici, c'est très difficile de faire du business. Mais c'est très enrichissant. Et pour ceux qui réussissent, ça leur permet de vivre quelque chose de réel. »
Il faut faire une différence entre les différentes vagues d'immigration, rajoute-t-il. « Ceux qui sont partis quand ils avaient plus de vingt ans ont plus peur de revenir. » Partis dans la détresse, ils ont tout quitté pour reconstruire leur vie ailleurs une première fois. Il leur est donc plus difficile de casser une deuxième fois leurs repères. D'autant que l'installation à l'étranger a souvent été difficile : « j'admire beaucoup mes parents, raconte Emile. Ils ont travaillé très dur. Ma mère faisait des coutures en plus de son travail pour qu'on sorte des HLM. On a acheté un duplex et mis vingt ans à le payer. »
L'attitude du gouvernement est en train de changer
Alors, ce sont souvent les enfants qui reviennent, ceux qui n'ont pas de souvenirs trop forts d'avant l'exil. Quan Tran avait sept ans quand il a émigré aux Etats-Unis, son père vietnamien étant pilote dans l'armée américaine. « En 1997, je suis revenu pour revoir mon pays maternel. J'ai découvert un lieu plus pauvre que ce que je m'attendais à voir. Alors, j'ai voulu voir de quelle manière je pouvais aider. » Rapidement, se rendant compte qu'il est difficile de trouver une ONG au Vietnam, Quan se fait embaucher dans une start-up singapourienne, pour faire du développement de logiciels à Saigon. Crise de la nouvelle économie oblige, huit partenaires étrangers, dont Quan, viennent de racheter la branche vietnamienne de cette société. Située dans l'une des plus belles tours de Saigon, avec une vue impressionnante sur la ville, l'entreprise rebaptisée Sutrix emploie pour l'instant 55 personnes, et espère en avoir 200 à terme. « Un logiciel coûte moitié moins cher à réaliser ici qu'en Inde », défend Quan, qui croit dur comme fer à son projet qui « devrait être rentable d'ici un an et demi à deux ans ».
Face à cette avalanche de projets, à cette somme de bonnes volontés, l'attitude du gouvernement et des Vietnamiens est désormais en train de changer. « Notre politique est d'encourager la venue de Viet Kieu », affirme solennellement Nguyen Viet Thuan, vice-président du Comité des Vietnamiens de l'étranger de Hô Chi Minh-Ville, un organisme gouvernemental. Et désormais, à l'instar du patriarche Bui Van Tuyên, quelques réussites éclatantes s'affichent sur la place publique. La plus connue est peut-être celle d'Anoa Dussol Perran. La « Femme volante », comme la surnomment les médias vietnamiens, est arrivée de France... en hélicoptère en 1993, après un périple de près de deux mois. A trente-cinq ans, elle découvrait alors le Vietnam, ses parents ayant émigré avec le départ des Français au début des années 1960. Elle arrive avec l'idée folle de mettre en place une société de transport civil en hélicoptère. « Les routes étaient très mauvaises et on mettait à l'époque douze heures pour relier Hanoi à la baie d'Along. » Après trois ans de forte méfiance des autorités, et notamment du ministère de la Défense, un accident pour cause de mauvais temps provoquera la mort de deux passagers à Diên Biên Phu et enterra définitivement le projet. Ayant perdu deux millions de dollars, Anoa, qui a fait fortune en France dans l'immobilier, ne se décourage pas, et se lance dans le tourisme de luxe, avec l'aide de son mari travaillant chez Accor.
Investissant 2,5 millions de dollars, elle construit au sud de Saigon un resort de luxe : 29 bungalows répartis sur 13 hectares, pour une clientèle d'expatriés et de riches dignitaires du régime. Un an et demi après l'ouverture, elle atteint déjà son point d'équilibre. Et ressort de son expérience une recette pour la réussite au Vietnam, les 6 « P » : être présent, persévérant et patient, trouver le bon partenaire, avoir un porte-monnaie épais et se montrer patriotique.
Source : Eric Albert - La Tribune, le 12 Juillet 2001
L'article date mais c'est surtout pour constater les changements entrepris par le Việt Nam à ce sujet.
Les Vietnamiens d'outre-mer sont de plus en plus motivés
Les Viêt kiêu, Vietnamiens d'outre-mer, apportent chaque année une somme d'investissement importante dans le pays. Ils souhaitent toujours contribuer au développement économique malgré quelques inconvénients présents.
Depuis la fin des années 90, Doàn Quôc Viêt, un résident vietnamien en Pologne, a mis en place des coentreprises pour investir au Vietnam. Son premier investissement fut l'hôtel Ha Long à 4 étoiles, au bord de la baie d'Ha Long. Le montant investi s'élevait à 10 millions de dollars. Avec le succès de ce "projet test", depuis l'an 2000 il a continuellement transféré des capitaux au pays natal pour y implanter 4 autres projets: construction des infrastructures de base, transport par bateau de voyageurs, aquaculture à Quang Ninh. L'investissement de chaque projet est évalué à des centaines de milliards de dôngs.
Quoique nouvellement déployés depuis quelques années, ces projets ont montré leur rentabilité et correspondent à l'orientation de développement économique de cette localité. Suivant ses observations, il y a encore plusieurs domaines d'investissements intéressants, tant au niveau régional qu'au niveau national. Sans compter une ferme d'élevage de mérous et de crevettes dotée d'équipements modernes sur 250 ha à Uông Bi, M. Viêt projette de transformer l'île de Công Tây dans la baie d'Ha Long en centre de recherche et de reproduction d'animaux aquatiques. Il prépare également 2 projets d'investissement: un immeuble de 24 étages avec un capital estimé à 15 millions de dollars à Quang An (Tây Hô), et un autre projet de construction d'une zone de tourisme écologique sur l'île de Trang Ngo (baie d'Ha Long).
Selon lui, il faut un environnement d'investissement plus professionnel, spécialement dans l'information pour que les investisseurs vietnamiens résidant à l'étranger puissent identifier des projets: les domaines investis suivant les prévisions, les localités prioritaires dans l'investissement, le mode et les formalités d'investissement ... Les informations sur les sites web à destination des investisseurs étrangers sont encore pour la forme; les politiques et les données statistiques ne sont pas tenues à jour et sont moins précises. D'autre part, des moyens d'informations extérieurs donnent des informations contradictoires sur l'investissement; l'exécution superficielle et lente des projets à l'échelon de base, les tracasseries d'une partie de fonctionnaires...ralentissent la mise en oeuvre des projets. En outre, l'habitude de se conformer à la loi d'une partie de la population, comme chez les cadres des établissements étatiques et les gestionnaires des entreprises, reste encore faible.
Le dynamisme des investisseurs
Le transfert des technologies modernes rencontre beaucoup de difficultés du fait de la pénurie en techniciens pratiques et de main d'oeuvre qualifiée et du fait du faible niveau en langues étrangères, tandis que les "théoriciens" sont en excédent. La communauté des vietnamiens résidant en Europe de l'Est compte des centaines de personnes ayant des potentialités économiques et financières notables, et qui veulent rentrer au pays pour y investir. Ils veulent investir à travers plusieurs canaux afin de contribuer au développement de la Patrie et développer leurs affaires. Ils ont conscience qu'il faut respecter strictement les règlements stipulés par la loi, appliquer correctement les politiques de l'Etat concernant l'investissement, l'impôt, le travail. Ils font part de leur mécontentement lorsqu'ils rencontrent des réglementations incohérentes, imprécises, ou des formalités administratives trop hiérarchisées. Ils sont habitués aux formes d'investissement modernes. Ils possèdent une approche plus scientifique et technologique et savent profiter de l'expérience des partenaires. Ils ont aussi la possibilité de mieux connaître le marché et de pouvoir le prospecter plus facilement.
Pour remédier aux insuffisances en la matière, le Parti et le Gouvernement cherchent à améliorer le milieu d'investissement, parachever le système juridique, compléter et amender les textes juridiques servant de guide, spécialement la Loi d'encouragement d'investissement et la Loi des entreprises entrée en vigueur en 2000, renforcer la réforme administrative et la lutte contre la corruption et la bureaucratie en vue de créer des prémisses fondamentales et solides pour les résidents vietnamiens à l'étranger voulant investir au pays natal en toute quiétude. Afin d'attirer davantage les investissements, le Gouvernement s'engage à assurer un environnement socio-politique stable, à édifier les politiques conséquentes et claires pour susciter la confiance des étrangers et des investisseurs vietnamiens résidant à l'étranger.
Source : Le Courrier du Vietnam - 19 Janvier 2004
Après avoir fait trois voyages, j'ai donc quelques choses à partager avec vous, je crois que comme moi, tout retournant doit s'armer de compassion surnaturelle pour pouvoir digérer le choc du retour, pourtant avant de rentrer au pays, je me suis déjà renseigné sur ce qui pourraient m'attendre, mais la réalité est pire qu'on imagine.
Ce que je déteste chez les membres de la famille de mon père c'est la mensonge, inhumanité, jalousie, envie et la possèssivité, ils veulent me manipuler et décider à ma place.
Les ami(e)s d'un pays voisin m'ont confié d'avoir éprouvé le même sentiment lors de leur retour au pays.
Quand un Viêt kiêu des Etats-Unis rentre au bercail après cinquante ans
Hanoi, 16 août (AVI) - Après ses nombreux voyages dans 72 pays du monde en un bon demi-siècle, le professeur Augustin Ha Tôn Vinh, un résident vietnamien aux Etats-Unis, a mis le cap sur son pays natal où il souhaite de déployer ses efforts.
Ancien conseiller financier de plusieurs organisations internationales et certains gouvernements asiatiques, le globe-trotter originaire de la ville portuaire de Hai Phong (Nord), enseigne depuis huit ans à la faculté de management de l'Université nationale de Hanoi et à l'Ecole supérieure du Commerce de Hanoi.
Titulaire d'un master à l'université de Georgetown (Washington) en 1978 et d'un doctorat à l'Université américaine en 1983, l'expert souhaite mettre à contribution son savoir-faire et ses expériences acquises dans les secteurs infrastructurel et financier alors qu'il était en Chine et en Mongolie.
Au Vietnam, Vinh a prodigué ses conseils à plusieurs projets, notamment ceux relatifs à l'actionnariat des compagnies électriques et à l'appel aux investissements dans le secteur pétrolier.
En 1999, le professeur est invité à participer au démarrage des études de faisabilité du projet de la centrale hydroélectrique de Son La, en tant que conseiller en chef chargé des finances du groupe américain Montgomery Watson Harza (MWH).
Il a aussi travaillé en tant que conseiller financier à la Banque asiatique de développement (BAD), se focalisant sur la faisabilité des projets énergétiques, dont la construction des centrales thermoélectriques, des usines du charbon, des centrales hydroélectriques de petite envergure, de la ligne de 500 kW reliant le Laos, le Cambodge et le Vietnam, des gazoducs et raffineries. Vinh et ses confères ont cherché des investissements et évalué l'aide financière pour la construction d'un hôpital international à Hanoi, d'une valeur totale de 32 millions de dollars.
Fort d'expériences internationales, il éprouve un faible pour les antiquités locales. Grand amateur des objets en porcelaine et céramique de Mong Cai et Chu Dâu, Vinh prévoit d'ouvrir une page web sur les objets antiques renfloués au large du pays. Il souhaite organiser une vente aux enchères de 300 anciens récipients à chaux pour créer un fonds d'assistance aux enfants victimes de l'agent orange.-
Source : AVI
je remets le site d'une américaine revenue au pays après plusieurs années d'absence : http://www.daughterfromdanang.com/
Je pense qu'après avoir vécue une grande partie de sa vie en USA dont la culture est totalement différente du VN, elle ne connaissait très peu de son pays natal...elle n'avait du VN que ses origines (mère..) ...forcément, le retour a été pour elle très difficile car elle ne s'attendait pas du tout à ce type de relation...Elle s'attendait à autre chose, une relation qu'elle a sans doute idéalisé (trop ?) avant de faire son 1er et dernier voyage au VN...Décue, (perturbuée ?), atristée, elle a eu le courage de dire stop..Citation:
Envoyé par mai
Je reviens sur le sujet pour ajouter quelques réflexions personnelles,issues- non de mon séjour au Vietnam..(pas vu vivre au quotidien le vrai peuple vietnamien)- mais de mes 4 mois dans un autre pays d'Asie du Sud-Est..
Bien sûr réflexions toutes personnelles d'un Occidental, simple Observateur de bonne volonté
- Le " retour au pays" est très different dans sa conception... selon que vous avez ou vous n'avez pas de famille au pays
- 1°:Si vous avez de la famille... renseignez-vous très discrètement AVANT sur leur niveau de vie et de dépenses mensuelles indispensables...
Si par exemple,vous arrivez à un niveau de ressources pour une famille de 5/6 personnes aux alentours de50 dollars /mois, demandez-vous :
- si ce niveau financier est acceptable ou non sans "la nécessité et l'urgence" - avec ou sans vous - de compléments financiers mensuels indispensables!!!
- ce que ce niveau de vie impose pour y arriver dans le mode de vie familial et vietnamien (disons: essentiellement la nourriture , le mode de logement , la santé et les transports, par ex.)
dollars pour vivre
Pour info ..là où j'étais et de mon temps.. il fallait 120 à 13o dollars /mois pour faire vivre à l'asiatique une famille de 5 à 6 personnes..La moyenne acceptée de revenus pour de petits salariés et /ou fonctionnaires était de 25/30 dollars mensuels...Manquait donc systématiquement 100 dollars /mois pour faire bouillir la marmite !!!!
-2°: Et vOus ....et vous.... et vous dans tout çà... surtout si vous avez de la famille???
Arriverez-vous à vivre avec 50 dollars /mois au Vietnam.. pour rester au niveau de votre famille??
Personnellemnt, je recevais comme "Consultant bénévole et volontaire" un " per diem" de 20 dollars/jour soit mensuellment 600 dollars....!!!!
J'y arrivais parce que j'avais décidé d'y arriver!!!! mais "pas de circuit expatrié .. pas d'Hôtel " pas d'alcool.. etc etc La vie dans un quartier populaire!!!
Et j'ai été trèds heureux .. et j'en ai rapporté un souvenir extraordinaire
Mais mais ... je n'avais pas de famille sur place .. et mon train de vie se situait quand même pour une personnelle seule à hauteur de 600 dollars!!!!!!
Encore une fois .. je me livre un peu à vous non pas pour donner conseil ... j'ai horreur de çà . mais pour vous donner un "point de vue "qui est subjectif ...et je le reconnais volntiers sur la difficulté de l'exercice qui vous attend..
Concernant le niveau de vie des Vietnamiens. 50 euros par moi, si c'est à la campagne, on peut encore s'en sortir, à condition qu'on vit en autarcie.
Travaillant dans une une usine qui se trouve à 15 Km. de chez-lui, mon cousin gagne à peu près ce salaire, mais sa femme comme celle des autres, s'occupent de petit boulots à la maison ou dans les alentour du village : petit commerce dans le marché du matin, rizière, petit élevage de tout genre pour avoir quelques choses à mettre dans la marmite ou en vendre au marché.
Merci mille fois à toi Mai. Ta vision à travers cette tragédie est très juste, logique et pleine d'humanité.Citation:
Envoyé par mai
Je crois que cette fille avait honte d'avoir découvert qu'elle n'avait pas été issue d'un milieu qu'elle avait idéalement conçu.
Chào
Bao Nhân adit :Je ne crois pas Bao Nhân. Elle a été élevée en occident. Dans la civilisation occidentale, je ne généralise pas, mais ils n'ont pas l'habitude d'aider leurs proches. Ils sont obligés d'avoir une loi pour cela. C'est à dire une loi qui oblige les parents d'aider leurs enfants dans le besoin ou vice versa.Citation:
Je crois que cette fille avait honte d'avoir découvert qu'elle n'avait pas été issue d'un milieu qu'elle avait idéalement conçu.
En orient ou dans les pays moins développés les enfants, les parents ou un membre de la famille quand ils sont plus aisés, c'est leur devoir d'aider ceux qui sont dans le besoin, c'est dans la tradition.
C'est pour cela que vous entendez souvent à la TV ou dans votre entourage qu'un immigré qui travaille en France, envoie une partie de sa paie au pays pour la famille. Comme j'ai dit plus haut, c'est la solidarité familiale est une tradition qui fonctionne encore dans beaucoup de pays pauvres ou en voie de développement en orient ou en Afrique. En occident nous avons perdu la notion de solidarité envers nos parents. Bien sûr que je ne généralise pas, il y a toujours des cas c'exception mais tout de même rare de nos jours. Voir les maisons de retraites.
Dans le cas de Heidi du documentaire, ils ont négligé de lui prévenir cette tradition. Tout allait bien jusqu'au moment ou le frère lui a formulé la question d'aide. On ne peut pas en vouloir à Heidi d'être choquée, au frère non plus car il ne connaît pas la mentalité de l'occident. Comme j'ai dit à maintes fois la pensée en occident ne correspond pas toujours à celle de l'orient ! .
Il impossible à une personne qui ne connaît pas la pensée de ces pays de comprendre.
Si la mère était en Amérique, qu'elle était dans le besoin et qu'elle demandait une pension par voie de justice, elle serait dans son droit, tout le monde trouverait cela normal.
Avec ma femme nous avions vu le documentaire, nous étions choqués lors de la demande du frère de la pension pour la mère mais pas pour la même raison. Je trouve tout à fait normal, ma femme a trouvé la demande déplacée. Ma femme est une occidentale. Nos pensées ne se rejoignent pas toujours.
Moi aussi j'avais vu le reportage ,déjà beaucoup d'émotion car les premières images étaient très fortes sur le départ de ses enfants et rappelons qu' il y a eu un crash tuant des milliers d'enfants .
J'ai été choquée par le comportement de l'américaine , se plaignant des odeurs sur les marchés etc etc...je suis allée au Vietnam après trente ans d'exil et j'ai été considérée aussi comme une fortunée qui pourrait faire un geste mais avant mon départ j'ai mis les choses au point avec ma mère en lui disant de leur faire comprendre que je ne peux pas aider tout le monde .Donc pour moi il n'y a pas eu de mauvaises surprises .Par contre je trouve que c'est normal que le frère ait demandé ,il a essayé et échoué aparemment mais tout Vietnamien voyant un arriver une branche de son arbre venue d'ailleurs , venir essayer de prendre racine ,est tenté par ce geste .
Cette américaine n'a recherché sa mère que dans le but de voir le reflet qu'elle espèrait ,seulement ,la déception fut grande et son retour n'était pas à la hauteur de ses espérances ,quelle égoisme et culot quand même .!
Mon mari a a eu une autre oppinion , ce qui a été sujet d'un débat difficile à débattre .
Enfin ,ceci n'est que ce que moi j'ai ressenti a travers ce reportage , moi qui suis un peu dans l'histoire d'Heidi ,je me suis félicitée de m'être adaptée et à respecter la culture de mes ancêtres.
Contrairement à elle....
c'est l'obligation alimentaire entre parents et enfants : "les parents doivent des aliments à leur enfant jusqu’à ce que celui-ci soit capable de subvenir lui-même à ses besoins. L’obligation alimentaire ne cesse pas automatiquement quand l’enfant atteint l’âge de 18 ans. Il arrive fréquemment qu’elle se poursuive au-delà de la majorité si l’enfant n’est pas financièrement autonome."Citation:
Envoyé par Anh Minh
:-xan21-:...mais cela semble se perdre avec la dernière génération.. :cry:Citation:
Envoyé par Anh Minh
:-xan21-:Citation:
Envoyé par LOAN
:bravo:Citation:
Envoyé par LOAN
.Citation:
Envoyé par LOAN
bonjour loan,j'ai été choquée comme toi par la réaction de cette jeune femme j'ai pensé qu'elle ne voulait retrouver qu'elle même et elle n'a pas sû rencontrer la différence, sa mère et le viet nam. Sa mère certes l'avait abandonnée, certes elle a fait des recherches pour la retrouver, mais qui voulait elle retrouver vraiment? Elle n'a pas voulu adopter sa mère et sa famille avec les règles viet..A l'abandon réponse de l'abandon, l'argent n'est pas le vrai problème qu'est ce que pour une américaine queqlues dollars par mois. Elle n'a pas compris que le problème de l'argent, c'est celui des pauvres..Mais elle que va t 'elle devenir ,elle et ses enfants hériteront de la blessure. Bien à toi Mai
J'ai remis "le cadre" de ta citation.
Mike
Mike :Effectivement tu as raison car l'évolution ne va pas toujours dans le bon sens et c'est bien dommage.Citation:
...mais cela semble se perdre avec la dernière génération..
Dans le temps en France, les enfants s’occupaient aussi de leurs vieux, ce temps est bien révolu sauf encore dans nos campagnes où quelques familles gardent encore cette solidarité familiale.
En Afrique cette solidarité reste encore très forte. Au Viet Nam malgré tout nous pensons encore, du moins ma génération, nous participons à cette tradition... dans le futur ..... surtout dans cette grande ville inhumaine....ma ville natale ..... c'est le point ??????? Prions Dieu que cela va durer encore le plus longtemps possible, ne perdons pas espoir. Avant que le :evil: les envahisse
Vous êtes courageux, non?
Il faut avoir du courage pour apprendre une autre culture.
Tous mes amis en Europe ou aux Etas-unis (les personnes 100% occidentales) aiment Vietnam dèsque leur premier visit. Il y a pas mal d'eux restent longtemps au Vietnam.
Vous êtes trop fragiles, vous! :tdr1: :bigthumbup: :kimouss:
C'est plus compliqué que tu ne le penses.. ;DCitation:
Envoyé par phu
On ne peut pas vraiment comparer : venir en tant que touriste (pas de famille au pays) et venir " se ressourcer", retrouver ses propres origines, le retour peut est très différent. ;DCitation:
Envoyé par phu
Pour certaines personnes, le retour au Vietnam est synonyme d'émotions intenses..Citation:
Envoyé par phu
On ne sait comment on réagit soi-même à la surprise et à la douleur que quand on est soi-même dans la douleur et sous la surprise.Citation:
Envoyé par mai
Tout à fait d'accord avec Mike et Nem Chua.
Phu a dit :
Désolé ! Je ne vois pas la comparaison.Citation:
Tous mes amis en Europe ou aux Etas-unis (les personnes 100% occidentales) aiment Vietnam dèsque leur premier visit. Il y a pas mal d'eux restent longtemps au Vietnam.
Vous avez compliqué la vie. :cry: :tdr1:
La vie est simple et c'est vous qui la décide.
Si vous voulez vraiment retrouver vos propres origines, vous devez être heureux quand vous les trouvez (découvrez). Accepter (s'adapter à) vos propres origines est d'autre chose (100% différente). Si vous décidez à accepter vos propres origines, n'imputez pas les fautes à vos proches vietnamiens ou la vie là-bas. :clapping:
:vivemoi:
Je crois que Phu voulait dire que si pour des étrangers n'ayant aucun lien avec le pays (expat pas touristes) il était possible de vivre au VN et de s'adapter à la culture, les VK devaient y parvenir 'finger in the nose'.Citation:
Envoyé par Mike
"Retrouver ses racines" est encore un autre débat. Y'a-t-il plus de racines pour un VK complètement acculturé que pour le descendant d'un colon, si ce n'est phénotypiques ? Cet attachement est-il naturel ou culturel ?
Entre un occidental sincèrement épris du pays et parlant la langue et un VK qui vient pour les vacances comme David et Jonathan :cheers: lui expliquer ce qu'est vraiment le Vietnam la différence dont tu parles existe aussi (je ne parle pas en mon nom propre mais ça arrive souvent)...
Par contre là où je ne suis pas d'accord avec Phu, c'est qu'à la décharge des VK, les Vietnamiens ont tendance à les charger sévère et manquent parfois de patience et de tact à leur égard, ce qui provoque un rejet plus lié à la gêne :oops:
Ils oublient que le choc culturel existe aussi dans l'autre sens... :icon_eek:
Phu, ce que tu dis ci-dessus, tu as parfaitement raison mais à la condition d'avoir été élevé dans la tradition de ses origines ou s'imprégner de cette tradition, bien préparer avant de partir retrouver ses origines. Le courage n'a rien à voir, c'est le bonheur de retrouver les siens.Citation:
Envoyé par phu
Accepter (s'adapter à), tu dis ? Il faut d'abord les connaître ces us et coutumes, ce n'est malheureusement pas le cas pour beaucoup de personnes qui retournent. Je parle de " retourner " mais ce n'est pas le terme exacte car il y a des personnes qui n'ont jamais mis les pieds.
Je prends l’exemple du retour de Loan, elle avait bien préparé et n’a eu aucun problème. - Lire ses témoignages.
Je crois qu' on ne peut décrire la joie de retrouver ses racines tellement que c'est intense.
La question de VK ou pas ne veut rien dire. S'ils n'ont pas reçu l'éducation nécessaire des traditions de leur pays d'origine, ils sont, pour moi, comme un occidental. Je veux dire qu'il pense comme tous les gens de leur pays d'adoption.
Sieutom a dit :On doit respecter les invités, c'est indéniable mais il ne faut pas aussi pas perdre de vue que les invités doivent aussi le respect aux hôtes.Citation:
Par contre là où je ne suis pas d'accord avec Phu, c'est qu'à la décharge des VK, les Vietnamiens ont tendance à les charger sévère et manquent parfois de patience et de tact à leur égard, ce qui provoque un rejet plus lié à la gêne.
Ils oublient que le choc culturel existe aussi dans l'autre sens..
Je ne voudrais pas généraliser, j'en ai vu des rouleurs de mécanique.
Bouddha a dit à peu près comme ceci :
" Quand tu es sur une rivière, tu suis ses contours, alors quand tu es dans un pays, tu dois suivre ses coutumes "
:-xan21-:, c'est exactement ce que je dis.Citation:
Envoyé par Anh Minh
Je trouve 2 raisons que certains VK ont des difficultés à leurs retours au Vietnam:
- Ils pensent qu'ils sont déjà 100% occidentals. En fait, ils sont "banane".
- Il y a que des idées fixes (préconçues) dans leur tête "la vie doit comme ça, ce service doit comme ça, ...". Ils ne savent pas accepter. Ils ne peuvent pas s'expliquer eux-mêmes des choses anormales qui'ils rencontrent et n'aiment pas dans leur vie.
A mon expérience, si vous observez que la vie au Vietnam et vous ne jugez pas la vie là-bas, votre retour est plus facile. ( C'est con de juger une culture, n'est - ce pas? :bigsmile: )
Tu sais, pour certaines personnes, Revenir au Vietnam lorsque c'est leur 1er voyage demande un certain temps d'adaptation..Citation:
Envoyé par phu
"la vie est comme ça, ce service est comme ça"..ça serait plus approprié..car généralement, les Viêt Kieu qui reviennent au Pays n'ont pas la prétention de tout changer..ça serait un comble.. :bigsmile:Citation:
Envoyé par phu
En fait, je crois qu'aucun membre qui décide de revenir au Viêt Nam a l'entention de "juger" son pays d'origine.. ;D..Si le retour est aussi difficile pour certains, c'est surtout que cela entraine des émotions intenses chez la personne (retour après plusieurs années, origines..)..et non à cause du pays en lui même..Citation:
Envoyé par phu
C'est tout aussi :tcon: de prendre son cas pour une généralité et de se croire le centre du monde, d'ailleurs ça a un nom, c'est de l'ethnocentrisme.Citation:
Envoyé par phu
Ce qui n'est pas non plus une raison de tout accepter sous un pretexte culturel pafois fallacieux et commode. C'est tout aussi :tcon: comme tu dis.
Attention ce que je viens d'écrire vaut dans les 2 sens et vice et versa :tcon: again
En conclusion, qui veut retourner au Vietnam cet été? :tease:
moi.
et toi Crevette, on t'y verra cet été?
Ah non ! Retour au pays cet été, à moi les mauresques et les cigales :bigthumbup:Citation:
Envoyé par Nem Chua
J'ai besoin de voir des gens qui font la gueule :bigsmile:
... au mois on mange beacoup des crevettes dans les plages :tdr1:
BONSOIR
EN VOUS LISANT JE SUIS TRES TOUCHEE
JE VOUDRAIS VOUS PARTAGER MON RETOUR AU SOURCE QUI A ETE POUR MOI TRES BENEFIQUE.
DONC VOILA JE SUIS NEE EN 1969 MAIS APRES PAPIER J AI RAJEUNIE DE DEUX ANS HI HI HI TANT MIEUX POUR MOI LOL. ETANT ADOPTE EN 1971 MES PARENTS ADOPTIFS ONT FALSIFIE MES PAPIERS DONC JE SUIS PLUS ADOPTEE. APRES LA CHUTE DE SAIGON NOUS AVONS PU OBTENIR VISA POUR LA FRANCE EN 1979 ET NOUS VOILA DS L AVION (UNE VIE COMME ON DIRAI DE CHIEN POUR MOI....... PASSONS)
J AI TOUJOURS SU QUE RETROUVER MA VRAI FAMILLE SERA UNE ETAPE DE MA VIE. ADOLESCENCE CHAOSTIQUE SANS AUCUNE REPERE DONC SA COMMENCE MAL POUR POUR UNE VIE HEUREUSE MAIS C EST NOTRE DESTIN COMME ON DIRAI POUR SE RASSURER. DONC EN 2001 APRES AVOIR EPARGNE SOUS PAR SOU J AI PU PARTIR AU VIET NAM AVEC TRES PEU D ARGENT ETANT DONNE MERE SEULE AU FOYER AVEC TROIS ENFANTS JE VOUS LAISSE CALCULER. AU BOUT D UNE SEMAINE DE RECHERCHE J AI TROUVE MA FAMILLE BIO ( IL FAUT PRECISER JE RECHERCHAIS MAMAN ET C EST PAPA QUE J AI TROUVE ET TOUTE UNE FAMILLE FORMIDABLE)
J AVAIS MA PETITE ETOILE QUI ME GUIDAI ET QUI M A MIS SUR LE CHEMIN D UN GUIDE EXTRAORDINAIRE QUI M A ACCOMPAGNE TOUT LE LONG DE MON SEJOUR AU SOURCE ET JE TIENS A LUI RENDRE HOMMAGE CAR IL N EST PLUS DE CE MONDE IL S APPELAIS : VU THANH LONG ET ETAIT CYCLO POUSSE A SAIGON.
DONC FAMILLE RETROUVEE AVEC CETTE CRAINTE COMME CERTAIN DENTRE NOUS PAR RAPPORT A L'ARGENT......... MAIS AGREABLEMENT SURPRISE RIEN DE TEL ILS SE SONT OCCUPE DE MOI PRENANT DE CE QUE JE VOULAIS LEUR CONFIER. ECOUTANT AVEC LEUR COEUR DE CE QU EST MA VIE LOIN D'EUX ET PESTANT CONTRE MA MERE. MA FAMILLE TOUTE ENTIERE PASSAIENT LEUR TEMPS A M ECOUTER A ESSAYER ME DONNER DE L AMOUR TANT MANQUE MEME LA DEUXIEME FEMME DE PAPA S'OCCUPAIT DE MOI COMME SI JE SUIS SA FILLE ET POUR MOI C EST MA MAMAN DE COEUR. ET ENTRE MA FAMILLE ETMOI JAMAIS IL N A ETE D ARGENT SI ILS M ONT DEMANDE CE QUE JE FAIS DE MA VIE EST CE QUE JE GAGNE MA VIE POUR BIEN VIVRE C EST VRAI J ETAIS CHOQUEE NON PARCE QUE LA QUESTION ME GENAIT MAIS MA SITUATION RIEN DE VALORISANT UNE VIE A NE PAS REUSSIR SAUF MES ENFANTS J AVAIS PAS DE TRAVAIL UN PASSE COMPLETEMENT HOULEUSE ET HONTEUSE COMMENT LEUR DIRE COMMENT PORTER CETTE FIERTE QUE REVENT LES PARENTS ?
QD ILS ONT SU TOUTE MON HISTOIRE PLEURANT LES UNS AVEC LES AUTRES JE PEUX VOUS DIRE QUE LA PLUS BELLE MAGIE DE L AMOUR ETAIT LA MES FRERES ET SOEURS SE SONT REGROUPE AUTOUR DE MOI ME DONNANT CE QU ILS PEUVENT DE LEUR AMOUR POUR CETTE SOEUR PERDUE DEPUIS LONGTEMPSMES MOINDRE DESIRS ( J EN AI PAS BEAUCOUP) AU NIVEAU ALIMENTAIRE ILS SE REGROUPAIENT POUR ME FAIRE HONNEUR LES FRERES BEAUX FRERES SOEURS BELLES SOEURS TOUS ETAIENT LA CAHCUN LEUR TOUR ET APRES TRAVAIL SE REUNISSAIENT CHEZ PAPA POUR ETRE LA. JE VOUS DIS PAS LES PARTIE DE LOTO OU DE CARTES ON RIGOLAIT ON MANGEAIT ON DORMAIT HI HI HI QUE DU BONHEUR.ET PLUS LE JOUR DU RETOUR S APPROCHAIT ET PLUS JE LES VOIT S'ACTIVER NE COMPRENANT PAS LEUR MANEGE ILS ONT ACHETE DES VETEMENTS POUR MES ENFANTS DES CADEAUX POUR MES AMIS . JE ME SUIS RETROUVEE AVEC 4 VALISES ET JE VOUS DIS PAS A L AEROPORT SUR POIDS POUR UNE FOIS CE N ETAIT PAS MON ETRES QUI EST EN SURPOIDS LOL. ET IL FAUT BIEN SE QUITTER ET ME VOILA DS L AVION AVEC LE COEUR LOURD EN 1 MOIS J'AI RECU L AMOUR D UNE VIE. EH BEH MON VOYAGE AU SOURCE NE M A PAS COUTE PLUS DE 5000 FRS A
L EPOQUE LE BILLET ETANT DE 3500FRS EN ALLANT AVEC AEROFLOT AVEC ESCALE DE 9 HEURES A MOSCOU ET LE RESTE CA M A PERMIS DE VOYAGER UN PEU EN FAISANT LES VISITES JUSQU A VINH HA LONG AVEC TOUTES SES ETAPES ET CHEZ MON PAPA PAS DEPENSEE UN SOU. ET CE QUI EST PLUS TRISTE POUR MOI C EST QU EN RENTRANT Y AVAIT LES FRAIS DE NOTAIRE A REGLER ET LE DIVORCE ET CEST MA FAMILLE QUI M A NOURRIT PENDANT CETTE PERIODE EN M ENVOYANT WESTERN UNION C EST LE MONDE A L ENVERS LE VIET NAM M ENVOIE DE L ARGENT POUR VIVRE ET PAS L INVERSE. ET POURTANT DIEU SAIT ILS SONT PAUVRE MAIS LA AUSSI C EST LA SOLIDARITE FAMILIALE QUI A MONTRE QUE PEU IMPORTE SA SITUATION UNE FAMILLE SOUDEE EST CAPABLE DE DEPLACER DES MONTAGNES. JE VOULAIS PARTAGER AVEC VOUS UN PEU DE MON HISTOIRE ET DE VOUS COMMUNIQUER Y A PAS SEULEMENT QUE DES FAMILLES QUI EN VEULENT AU PORTE MONNAIE DE CEUX QUI REVIENNENT AUX SOURCES. C EST AVEC PLAISIR AU FUR ET A MESUR DU TEMPS JE VOUS FERAI PARTAGER D AUTRES JOIES.
MES AMITIES
BICHTHAO :love:
Ton histoire est comme tu as dit : à l'inverse. Tu y es retourné combien de fois déjà?
:-nuit-:
Citation:
Envoyé par bichthao
Ton histoire... mon histoire....son histoire,....des histoires qui se ressemblent parfois ,pas toujours compris pourquoi nous voulons en parler,certains même pensent que nous ne devons pas retourner sur le passé ,nous sommes différents ,justement avec notre histoire et pour ceux qui ont la même à raconter,nous sommes identiques ,ce fil est pour nous ,nous voulons juste écrire des morceaux de cette vie que l'on nous a pris.
nous nous en sortons bien ,rassurez vous ,nous sommes là ,pour exister ,par des confidences , des partages de nos rêves réalisés ,nous ne cherchons pas des "oh la pauvre",nous voulons juste des oreilles ,des lecteurs...
Reprendre un peu ce qu'on nous a volé,nos racines ,notre famille,notre enfance,en alignant quelques phrases ,pour des inconnus ,des amis ,être fier tout simplement de ce que nous sommes devenues...
Merci à tous pour vos témoignages.
Je retrouve une grande partie de mes retouvailles dans ton histoire BICHTAO
et aussi dans celle de cette américaine.
Un petit extrait de mes retrouvailles :
Je suis née Lê Thị Mỹ Hoàng.
Je viens du Delta du Mékong, de Sa Dec exactement.
Vous connaissez…sûrement l’histoire avec Marguerite Duras et son bel amant chinois.
Et bien voilà, c’est dans un district de Sa Dec , Hoà-Khanh que j’aie vécue les premiers moments de ma vie vietnamienne, entre les fruits, les fleurs et les rizières du Mékong.
J’ai grandi les trois premières années de ma vie à l’orphelinat : LA PROVIDENCE
de Hoà-Khanh.
Pour moi cela restera toujours ma première maison .
C’est ma mère qui m’a confiée à l’orphelinat par obligation.
Pourquoi ? Parce que je suis « un fruit de la passion » né d’une relation secrète…
Je n’aurai pas eu le temps de la serrer dans mes bras pour qu’elle puisse partir en paix.
J’aurai voulu la remercier de m’avoir « reconnue » et d’avoir laisser à l’orphelinat mon acte de naissance et certificat de baptême.
Ces deux papiers ont permis de retrouver également mon père qui ne figurait sur aucun de ces documents.
14 avril 2006, je suis arrivée au Việt Nam avec mon mari, enfin…
J’ai pu rencontrer mon père ainsi que sa femme et mes demi-frères et soeurs.
J’ai pu lire dans ses yeux tous ses regrets et tout son amour vis-à-vis de moi.
Ce fut une belle reconnaissance, surtout ces premiers mots en français : « ma fille ».
J’ai pu me recueillir également sur la tombe de ma mère et faire la connaissance d’une partie de sa famille.
Du côté des enfants de ma mère, je suis la seule en vie.
Mes trois demi-frères sont décédés également.
Je découvre que Toute la famille (parenté également) de mon père et de ma mère vit dans la même rue, le long d’un des bras du Mékong.
Les anciens me regardent comme une « revenante » …ils connaissent mon histoire.
Ce voyage au Việt Nam a été une véritable renaissance.
Depuis, je me sens plus vietnamienne qu’avant.
Tout le côté vietnamien que j’avais enfoui au fond de moi se libère petit à petit.
J’ai commencé des cours de vietnamien .
Toutefois, depuis mon retour berceau, il n’y a pas un instant où mon esprit n’est pas là-bas.
Actuellement, il est encore trop tôt pour dire si ces retrouvailles m’aideront à être plus épanouie.
Toute ma vie, je me suis dite que ma famille c’est celle que je fonderai et c’est vrai.
Aujourd'hui avec la famille de mon père, je n'ai aucun rapport d'argent.
La famille est réunie au grand complet.
Il manquait une fille de mon père, elle était là enfin...après 36 ans, c'était moi.
J'ai une grande admiration pour ma belle-mère et mes demi-frères et soeurs
qui m'ont ouvert leur coeur sans arrière pensée.
Pour ce qui est de ma famille maternelle, mes demi-frères ont eu des enfants.
La relation est plus difficile avec eux.
Il n'y a qu'un seul de mes neveux avec qui j'aie un contact uniquement basé sur les sentiments
et la joie d'avoir retrouvé un membre de la famille.
Il est le seul a raisonné et qui a compris que j'aie été déracinée.
Les autres m'écrivent uniquement pour recevoir de l'argent.
J'essaye de me mettre à leur place , c'est pour cela que je garde le contact.
Mais, j'aimerai tellement qu'ils essayent aussi de comprendre ce que j'aie vécue.
Mon éducation n'est pas vietnamienne et je ne l'ai pas choisi.
Quand je suis retournée au VN les gens ne comprenaient pas pourquoi je ne savais pas
parler vietnamien.
Ce fut une grande frustration pour moi de ne pouvoir échanger sans interprète.
Quand Phu dit :
Vous avez compliqué la vie.
La vie est simple et c'est vous qui la décide.
Je réponderai la vie n'est pas si simple.
L'abandon et l'Adoption, je ne l'ai pas choisi encore une fois.
Il faut se mettre dans la peau d'un adopté aussi.
exemple :
Pour les européens qui me croisent dans la rue (sans me connaître), ils voient en moi une asiatique
tout simplement.
Ils ne se disent pas que je suis française et c'est normal.
Pour les vietnamiens, au premier abord je suis viet et dès que j'ouvre la bouche...
Je ne suis plus viet...
Pour ce qui est de cette américaine, je ne pense pas qu'elle est tournée la page définitivement au Vn.
Il faut beaucoup de courage à un adopté pour chercher sa famille.
Il faut aussi être prêt mentalement et avoir pardonné.
Il faut également se mettre à sa place.
Elle grandit dans un univers différent deses origines avec l'éternelle question:
d'où je viens.
Elle cherche sa famille biologique dans l'espoir de leur dire qu'elle les a toujours aimé...
Bien sûr elle aimerait aider sa famille ...mais la demande est au-delà de ses possibilités.
Le problème c'est que si elle en aide un et pas les autres, cela crée des jalousies.
Elle ne sait que faire à l'instant même.
J'ai vu Lê Thi lors d'un court périple autour du delta avec son mari Gus et une partie de sa famille. Ca a été bref mais très chaleureux.
Et je dis chapeau bas: il en faut, du courage, pour aller retourner la pierre qu'on a posé sur un enfant effacé, replonger dans ce Vietnam rural et faire face à la famille, quelle qu'elle soit, braver ses propres visions idéalisées, confronter ses propres espoirs à la réalité brute.
Chapeau Hoàng et Gus. Je suis fier de vous connaitre.
:clapping:
Bonjour Le Thi
je ne connais pas Phu mais quel bonheur de lire son histoire.
oui je pense avec le pardon on arrive a renouer les liens avec son pays et les siens.
C est vrai j ai été longtemps en colere contre maman car elle nous a tous vendu car elle etait accro aux jeux et pour 30 francs c est peu de chose qd tu repense. mais ce manque d amour de la part de ma famille adopitive m a donne cette force d aller a la rencontre de mes racines.Ce ne fut pas facile j ai ete une epoque tres en colere et deniee de tous mes semblables car j etais la bete noire de mes parents adoptive celle qui seme la discorde . par cette honte non avouee donc ca laisse planer plein desupositions non verifies par les proches. je dois avouer que ds l entourage de ma famille adoptive j etais designee du doigt enfin bref on vit c est comme ca. ou ca m a redonne cette force c est d avoir pu renouer avec les miens et la que du bonheur sans jugement .
je me susi mis a la place de maman bio car je na i pas eu la chance de la connaitre encore et je me suis pose la question qu aurais fais a sa place. l etre humein a ses defauts et en plus charge par cette guerre ces guerres............ qui detruit peut a peu l etre. depuis mon retour au source ja i trouve la serenite et et je garde souvenir de ces visages souriants .je trouve le peuple vietnamien (donc j en fait parti qu a moitie car pas la meme education) rempli de sagesse et s adaptant a toute situation. je me rapelle encore de mon premier passage a saigon ou tout m arrivait en pleine figure ou tout est a apprendre car des souvenirs j en ai peu et c etait vraiment enrichissant du fait le contact avec mes semblables.je me suis surprise a aimer ce peuple que j ai reniee si longtemps. j ai tant a apprendre de vous.
dq a mon papa il a reapris a vivre depuis mon retour.bien sur il vivait mais son coeur etait malade de cette perte de son enfant et j en suis contente d avoir su mettre ma haine de cote et pouvoir reunnir la famille sous le ciel de paix. bien sur on oublie pas mais ca nous fait avancer.
je me rapelle encore de la reaction de mes parents adoptifs a ce moment la ils etaient aussi au viet nam cela m a boulverse qd je suis allee les voir chez eux pour leur annoncer que j ai enfin retrouve ma famille .ils m ont jete dehors comme un chien ou quelqu un qui avait la lepres.ca fait mal . mais bon il faut continuer et grace a l amour des miens j ai pu reconcilier ce passe qui est mien.
la seule chose que je regrette c est de pas pu rencontrer maman pour lui dire t inquietes pas ne repense pas a tout ca regarde comme tes petits enfants sont beaux ils apprennent bien a l ecole ils sont polis et ont des amis. mais j esperes vraiment pouvoir lui dire avant qu elle parte ds un monde meilleur
je sais qu elel vit a can tho mais je connais pas l adresse
il faut que je brave mon papa et mes freres et soeurs pour obtenir les infos et je ne sais pas si j aurais assez de force ( ils sont en colere contre maman ce qui est comprehensif ) mais bon chacun ses pensees
sur ces quelques lignes je vais te laisser car ca me remue un peu depuis hier meme si j en parle les douleurs remonte a la surface
merci de votre gentillesse et cela m aiderai de plus en plus a renouer
BichThao