Envoyé par
yen
Hué, ma douce.
Un jour, je reviendrai, par les douves noircies
Et les palais déserts,
Les jardins suspendus , et les portails rouillés,
Ombres diaphanes,à jamais estompées,
Sur la palette de ma triste vie,
Ocres dépolis de mes rêves brisés.
Hué, ma douce,
Ecoute,
N'entends tu pas, comme un sanglot,
Le vent fou qui gémit ,dans les bambous épars,
La plainte contenue de l'enfant humilié,
Comme un dàn bâu désaccordé?
Hué ma douce,
Pourquoi , tes yeux scintillent ils de larmes de pluie?
Un jour, ma douce, je reviendrai.
Hué décembre 2008