Oui, effectivement ! quid du pere biologique (vivant,dcd, divorcé ou séparé ?) et de son opinion, du statut de garde partagé de l'enfant...
C'est compliqué tout ca !
Oui, effectivement ! quid du pere biologique (vivant,dcd, divorcé ou séparé ?) et de son opinion, du statut de garde partagé de l'enfant...
C'est compliqué tout ca !
Bonjour TH 19
Nouvel épisode ... et non des moindres selon moi:
- avant GUEANT , il y avait notamment cette " petite disposition "
* sur ce lien :
Autorisation provisoire de séjour délivrée aux jeunes étrangers diplômés - Service-public.fr
* cet extrait :
[ Autorisation provisoire de séjour délivrée aux jeunes étrangers diplômés
Mis à jour le 21.06.2011 par Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Principe
- Principe
- Étrangers exclus
- Conditions à remplir
- Dépôt de la demande
- Pièces à fournir
- Durée et moment de délivrance de l'autorisation
- Droit au travail
- Étudiants de certaines nationalités
- En cas de conclusion d'un contrat de travail
L'étudiant étranger, qui vient d'obtenir en France un diplôme au moins équivalent au master et qui souhaite, en vue d'un retour dans son pays, compléter sa formation par une première expérience professionnelle en France, peut demander une autorisation provisoire de séjour, sous certaines conditions (diplôme, salaire...).
Cette autorisation provisoire lui permet de travailler et, à son échéance, éventuellement de poursuivre son expérience professionnelle en France.
Certaines nationalités bénéficient de conditions plus favorables de délivrance ]
et autres possiblilités
- depuis une quinzaine de jours avec GUEANT, on parle beaucoup de çà :
* sur ce lien :
http://www.latribune.fr/actualites/e...e-travail.html
* cet article de LA TRIBUNE
Enseignement supérieur- 22/09/2011 | 18:15 - 727 mots
Grandes écoles : les jeunes diplômés étrangers interdits de travail
En raison de plusieurs textes publiés ces dernières semaines, nombre de diplômés, notamment de grandes écoles, ayant déjà une promesse d'embauche, ne peuvent signer leur contrat de travail.
Copyright Reuters
Le gouvernement avait-il anticipé de telles conséquences ? De jeunes diplômés des écoles les plus prestigieuses telles HEC ou Sciences Po, disposant déjà d’une promesse d’embauche d’un grand cabinet de conseil international, à 40.000 euros de rémunération annuelle, qui se retrouvent dans l’incapacité de signer leur contrat de travail ou de créer leur entreprise...
C’est pourtant ce qui est en train d’arriver à bon nombre d’entre eux. Plus précisément ceux qui sont étrangers non ressortissants de l’Union européenne. Et malgré les conventions bilatérales signées avec de nombreux pays, notamment du Maghreb, les nouvelles dispositions du ministère de l’Intérieur permettent à l’administration de compliquer les démarches de changement de statut des étudiants étrangers.
Pourtant, il y encore quelques mois, l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, avait déclaré, dans le cadre du G8-G20, vouloir attirer les meilleurs et mieux "sélectionner" les étudiants étrangers (La Tribune du 11 mai 2011). Et le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, de rappeler que "la mobilité étudiante devient un enjeu majeur dans la compétition économique mondiale et un élément essentiel de l'accès à l'excellence". Le travail interministériel aurait semble-t-il fait défaut sur ce point. Aujourd’hui, la France est la troisième destination derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, avec 278.000 étudiants étrangers (+ 73% entre 1999 et 2009), soit 12% de ses étudiants. Les plus gros contingents venant du Maroc, de Chine et d'Algérie.
Trois obstacles
Ce sont d’ailleurs les étudiants marocains, les plus nombreux, qui sont particulièrement touchés par la politique de restriction de l’immigration professionnelle menée par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. La circulaire émise le 31 mai dernier par les ministres de l’Intérieur et du Travail à destination des préfectures de région et de département durcit les conditions de délivrances des autorisations de travail et alourdit les procédures de changement de statut (le CDS est nécessaire pour passer du statut d’étudiant à celui de salarié) auquel les étudiants étrangers non ressortissants de l’UE doivent se soumettre.
"Ce qui n’était auparavant qu’une formalité de trois semaines nécessite désormais deux à trois mois d’attente ! Tous les motifs sont bons pour allonger les procédures", témoigne cette jeune diplômée tunisienne de l’Ensae (Ecole nationale de la statistique et de l’administration). L’inadéquation du diplôme avec l’emploi proposé est très souvent avancé. Autre obstacle, l’arrêté restreignant la fameuse liste des 14 métiers ouverts aux étrangers non européens dont certains intitulés ferme la porte aux jeunes diplômés notamment d’écoles d’ingénieurs. Enfin, un arrêté du 8 septembre "porte les ressources nécessaires à l’obtention d’un titre de séjour étudiant de 460 euros à 620 voire 770 euros par mois", pointe ce jeudi dans un communiqué la Confédération étudiante.
Actions collectives
Cette situation ubuesque, considérée par les écoles, les universités et les entreprises recruteuses comme un non sens au vu des sommes investies par l’Etat par étudiant, du manque à gagner futur en matière de cotisations salariales et de l’aspect contradictoire avec l’esprit de la loi de 2006 relative à l’immigration et à l’intégration. De nombreux étudiants de l’Essec, l’ESCP, HEC, Sciences Po, Centrale Lyon, Paris XI ou encore des Ponts se sont constitués en collectif. Les présidents de la Conférence des grandes écoles (CGE) et celui de l’Association française des entreprises privées (Afep), Pierre Tapie et Maurice Lévy, ont écrit un courrier à Claude Guéant cet été, mais la réponse du ministre rappelant vouloir donner "la priorité des demandeurs d’emploi déjà présents sur le marché du travail français" et viser avant tout la perspective d’un retour des étrangers dans leur pays d’origine n’a pas convaincu.
Mercredi, lors de sa conférence de presse de rentrée, la conférence des présidents d’université (CPU) s’est associée à la démarche de la CGE et de l’Afep et s’est déclarée contre "toute mesure qui aurait pour objet ou effet de restreindre" la possibilité, expressément prévue par la loi, qu’ont les étudiants de rester en France pour démarrer leur vie professionnelle. Le président de la CPU, Louis Vogel a au passage dénoncé le fait que la circulaire Guéant-Bertrand détruisent les conventions passées avec des universités étrangères.
CGE, CPU et collectif étudiant s’attellent actuellement à recenser les cas. Selon Pierre Tapie, "il y a quelques dizaines de cas avérés connus à ce jour mais sont potentiellement concernés les 8.000 diplômés étrangers non européens qui sortent chaque année des grandes écoles". Une fois les dossiers constitués, la cause des étudiants concernés sera plaidée en plus haut lieu.
Clarisse Jay - 22/09/2011, 18:15
ps de rdb : il paraitrait que M.GUEANT veut rendre service à l'HUMANITE entière , en renvoyant travailler chez eux les cerveaux qui manquent cruellement aux pays pauvres ou émergents .
C'est extrêmement charitable je trouve !!
Dernière modification par robin des bois ; 06/10/2011 à 09h50.
Bonjour TLM ,
Je suis bien entendu , que être d'accord avec, la plupart de vos propos. Toutefois le ps de rdb : " il paraitrait que M GUEANT....etc et les ceveaux qui manquent cruellement aux pays pauvres ou émergents." me fait penser que du temps où j'étais en poste à SFO, les américains obligeaient les étudiants boursiers étrangers à s'engager à quitter les EU à l'issue de leurs études, afin de ne pas priver leur pays des " cerveaux " formées à grands frais par justement par bcp de "pays pauvres ou émergents". Donc s'il est de bonne foi pourquoi ne pas accorder, une fois n'est pas coutume à M GUEANT le bénéfice " du doute ". Ceci n'est pas une prise de position, mais simplement
une question que je me pose.
Christo
Globalement, cette " idée ", approuvée par un certain nombre de personnes situées plus sur la "droite/droite" ...devrait au minimum :
- ne pas etre " un dogme préalable ", applicable d'office à tous :
- etre alors introduit clairement sous forme contractuelle avant l'arrivée en France , et au cas par cas , en tenant compte aussi de la position de chaque Etat concerné (cf USA)
etc
... Et peut-etre serait-il bon de commencer par se poser ce meme type de question avec :
* les hommes d'affaires des pays pauvres qui s'expatrient volontiers de leur pays avec leur savoir-faire et surtout leur pognon
* l'APD des pays donateurs qui se retrouvent investis par les dirigeants politques sur les Champs elysées ou autres palaces méditerranéens
etc etc
Sur ce terrain , il faudrait donc pouvoir dérouler la démonstration jusqu'au bout ...
Et je ne suis pas sur que les étudiants Haitiens - ou de certains autres pays africains dont la liste est longue- qui vont retourner chez eux, soient à eux seul capables de faire décoller l'économie de leurs pays respectifs !
Dernière modification par robin des bois ; 06/10/2011 à 21h48.
Bonjour à tous,
J'écris un papier pour l'AGEVP à propos de la situation des étudiants vietnamiens en France face aux mesures de Claude Guéant.
Si dans votre entourage, vous connaissez des jeunes diplômés qui ont des difficultés à obtenir un visa de travail, merci de bien vouloir m'envoyer un mail à linhlan.dao a t gmail.com
Vos avis et vos opinions sont bien sûr les bienvenues!
Merci bien!
Linh-Lan
Déjà auteure du reportage sur la réussite scolaire de la communauté vietnamienne en France.
Bonjour Linh-Lan, à toutes et à tous,
Merci de tes actions pour défendre les étudiants vietnamiens en France.
Je ne sais pas si l'AGEVP a du poids pour faire avancer les choses, mais je connais quelques étudiant(e)s qui sont actuellement en contrat d'apprentissage (Polytechnique de HaNoi + Master 2 ISFA de Lyon) et quelques X-Vietnam qui ont des difficultés pour obtenir leurs permis de travail en France.
Moi-même j'ai du mal pour les aider...
Mais bon, si tu es sûre de toi, je leur dirai de te contacter directement.
Merci à toi.
Bonne soirée à tous.
NVTL
la résistance ne faiblit pas en cette veille des fêtes de fin d'année ; un article du Monde
et plus récemment,Étudiants étrangers: la mobilisation ne faiblit pas
| 20.12.11 | 11h24 • Mis à jour le 22.12.11 | 20h23
Les signataires dénoncent la circulaire Guéant, "moralement inadmissible, politiquement dangereuse et économiquement absurde".D.R.
La mobilisation contre la circulaire Guéant qui restreint les possibilités, pour les étudiants étrangers ayant fini leurs études en France, d'y rester pour travailler, ne faiblit pas, au contraire. Estimant la circulaire "moralement inadmissible, politiquement dangereuse et économiquement absurde", une soixantaine d'intellectuels, universitaires, réalisateurs, avocats et médecins ont lancé, le 10 décembre, une pétition réclamant son abrogation et intitulée "Notre matière grise est de toutes les couleurs".
Sur les 2,3 millions d'étudiants en France, 278 000, soit 12%, sont étrangers, ce qui fait de l'Hexagone le troisième pays d'accueil, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La circulaire du 31 mai signée des ministères de l'intérieur et du travail vient préciser une loi du 24 juillet 2006. Celle-ci offre notamment à un étudiant étranger, la possibilité de rester en France à l'issue de son cursus, pour effectuer sa première expérience professionnelle. Ce sont les conditions pour passer de ce statut d'étudiant à celui de salarié qui sont aujourd'hui restreintes par la circulaire, menaçant potentiellement plusieurs milliers d'étudiants étrangers de reconduite à la frontière.
Les signataires de la pétition, dont Patrice Brun, président de l'université de Bordeaux 3, Anne Lauvergeon, ex-patronne d'Areva, Albert Fert, prix Nobel de physique ou Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, s'engagent à "parrainer" les diplômés étrangers dans leurs démarches et à les "protéger". Pour le cinéaste Romain Goupil, signataire de la pétition, la circulaire Guéant est "le pas de plus, le pas de trop pour désigner l'étranger comme l'ennemi".
De nombreux signataires constatent les effets dévastateurs de la nouvelle orientation du gouvernement. L'économiste Thomas Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, confie qu'il a déjà "le plus grand mal à faire venir des professeurs de l'étranger, même à titre temporaire". Il raconte ainsi les énormes difficultés rencontrées pour accueillir la spécialiste américaine de l'économie de l'éducation, Caroline Hoxby, qui a dû se contenter d'un visa de tourisme.
Le président de l'université Paris-V-René-Descartes, Axel Kahn, renchérit: "La circulaire Guéant bafoue les traditions de la France et va tout simplement contre les intérêts de notre pays, car ces diplômés parmi les mieux formés au monde contribuent à notre compétitivité intellectuelle et économique." Depuis la publication de cette circulaire, le 31 mai, Axel Kahn a dû intercéder pour une quinzaine de cas, comme celui d'une étudiante marocaine, une des mieux classées de la faculté de pharmacie, qui avait obtenu un CDI dans un laboratoire français et a dû y renoncer.
"SUICIDAIRE"
Dès novembre, la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, la Conférence des grandes écoles et celle des présidents d'universités avaient saisi le premier ministre. François Fillon leur promettait, dans une lettre du 22 novembre, de réexaminer la situation des étudiants étrangers ayant essuyé un refus. Car au sein de la majorité et du gouvernement, la circulaire Guéant ne fait pas l'unanimité. Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, demande "l'adaptation d'une circulaire susceptible de porter atteinte à l'attractivité de nos universités et au rayonnement des entreprises françaises à l'international". Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a tenté de rectifier le tir, le 23 novembre, en s'engageant à réexaminer 500 cas litigieux présentés par le collectif du 31 mai, promettant et de les régler d'ici la fin de l'année.
Le collectif du 31 mai, qui défend les étudiants étrangers dont les demandes de permis de séjour ont été rejetées, constate pourtant qu'arrivent chaque jour de nouveaux cas: "Ils sont aujourd'hui 940, dont 300 ont obtenu un accord, les autres sont en attente ou refusés, indique Meriem Kadari, porte-parole de ce collectif. Le traitement au cas par cas ne suffit pas." Le président de la Conférence des grandes écoles, Pierre Tapie, constate des changements trop lents dans la politique du gouvernement. "Si la mise en œuvre des consignes de François Fillon n'est pas assez rapide, cela risque d'anéantir huit ans d'efforts pour reconquérir l'élite des étudiants étrangers", plaide-t-il.
Même si on les entend peu, les chefs d'entreprises s'inquiètent eux aussi. Au Medef, Laurence Parisot affirme suivre "de très près" ce dossier, "le message envoyé à l'international n'étant pas valorisant pour nos entreprises". Lors d'une réunion du syndicat professionnel Syntec Informatique, les entreprises du secteur se sont alarmées du problème de pénurie d'ingénieurs : "Nous recrutons 4000 personnes chaque année, dont 60% de jeunes diplômés", indique Jacques Adoue, directeur des ressources humaines de Capgemini France. "Les dossiers de plus d'une centaine de jeunes ingénieurs que nous souhaitons recruter sont bloqués et ils ont été obligés de repartir chez eux", déplorait-il.
Pour l'économiste Olivier Pastré, l'un des signataires de la pétition "Notre matière grise est de toutes les couleurs", "la France a besoin d'immigration et dissuader une immigration qualifiée est totalement suicidaire". Le 18 janvier, le Sénat examinera une proposition de résolution de la socialiste Bariza Khiari qui appelle le gouvernement à mieux "prendre en compte dans sa politique migratoire, les nécessités du rayonnement international de la France".
Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre
Après avoir été reçu à l'Elysée, vendredi 23 décembre, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant a confirmé qu'il allait revoir la circulaire controversée qui restreint le recrutement des étudiants étrangers en France. Un nouveau texte devrait être prêt début 2012 à la suite d'une concertation avec les acteurs concernés, a-t-il promis. Il n'a pas strictement vocation à remplacer la circulaire du 31 mai sur l'immigration professionnelle mais à "la compléter" en "levant les malentendus", a ajouté le ministère.
Le collectif d'étudiants étrangers dit du 31 mai veut participer à la concertation qui doit aboutir à une nouvelle circulaire et attend "un changement sur le terrain", a-t-il indiqué. "La démarche se veut plus constructive que celle qui avait donné naissance à la circulaire du 31 mai, passée de manière expéditive, en toute fin de l'année universitaire et sans que soient consultés (...) les principaux intéressés, les étudiants étrangers sur le point d'être diplômés", écrit le collectif dans un communiqué.
"Pour que cette concertation puisse apporter des solutions concrètes et pratiques à la situation des diplômés hors Union européenne", le collectif entend être reçu début janvier 2012 par M. Guéant pour "lui présenter la réalité des situations auxquelles les diplômés sont confrontés".$
Dernière modification par thuong19 ; 24/12/2011 à 08h10.
Bonjour Thuong,
Il n'y a rien à dire, sinon que c'est lamentable !
Et qu'il faut faire attention à bien voter en 2012 pour ne pas ouvrir la porte à d'autres c... comme celle-ci !
Mais, sans oublier tous les problèmes nombreux pour tous en cette période troublée, je profite de mon passage sur FV pour souhaiter un joyeux Noêl et une belle année 2012 à tous !
"Il est plus urgent de vivre que de compter !" Françoise SAGAN
On n'est riche que de ses amis.
Je viens de tomber sur ça sur le site du consulat de France à HCM : (concernant le visa long séjour en tant que conjoint de français)
"Le visa qui vous est délivré permet un séjour en France d’un an au plus. Si vous désirez résider au delà d’un an, vous devez solliciter un titre de séjour à la préfecture dans les deux mois précédents l’expiration du visa. Le visa porte la mention "Vie privée et familiale" et "CESEDA L211-2-1 R311-3 4°" . Il autorise l’exercice d’une activité professionnelle en France."
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