Bon alors, je comprends mieux le problème maintenant. Merci infiniment à vous tous qui m'avez rendu service. J'arrive peu à peu à imaginer les difficultés à venir, une fois passant les frontières franco-slovaques en tant que touriste, le souci principal sera de pouvoir rester en France. Néanmois ce n'est pas dans le sens d'y résider pour longtemps, dirais-je en assurant les autorités françaises, juste pour mes études et après, retour au Viêtnam pour contribuer au développement du pays.
En réponse au pourquoi du fait que je suis dans un pays autre que la France qui aurait dû être ma première destination: mon père demeure en Slovaquie depuis 11 ans à peu près, et il a obtenu une nationalité slovaque. Donc maintenant il est de double nationalité. Et me voilà à en profiter, du cas de mon papa, pour en demander la mienne et cela marche bien. Pourtant c'est bien navrant d'attendre jusqu'à ce que les autorités m'octroyent la nationalité, et que le temps ne m'attende pas jusque là. Ici éloigné du pays natal, j'éprouve sans doute les mêmes sentiments que vous, surtout la nostalgie qui revient de temps à autre. Ici je travaille, en faisant mes études à une école bilingue et en vivant dans un contexte jugé triculturel (donc vietnamien, slovaque, français). Pas mal d'obstacles se présentent à moi, me barrent la route. Ici je commence à savoir réfléchir sur la vie, qui n'est pas une rose sans épines, ainsi qu'à savoir m'affronter avec les empêchements. Alors cette expatriation m'apporte tant de bien que de mal. L'important, est que je grandis un peu beaucoup plus dans mes pensées, m'approche au fur et à mesure du mûrissement cognitif.
Bon, je vais bientôt essayer de trouver une école en France, à l'aide de mon prof de classe. Puis un hébergement, enfin à la préfecture. Encore une fois je tiendrais pleinement à vous présenter mes remerciements infinis de vos aides.