Discussion: expo musée guimet, paris

Envoyé par Tiger

http://www.museeguimet.fr/homes/home_id20642_u1l2.htm

expo sur l'art champa au musée Guimet de paris.

Trésors d'art du Vietnam : la sculpture du Champa
(Ve - XVe siècles)

12 octobre 2005 – 9 janvier 2006

Merci pour l'info..

Ceux qui habitent dans le coin, allez visiter le musée car ça a l'air très intéressant

Envoyé par helios75

c'était prevu ... héhé !

L'art du Champa présenté à Paris

Quatre-vingt-seize sculptures en grès, bronze et métal, jalonnant l'histoire du Champa sont exposées au musée Guimet jusqu'au 9 janvier 2006.
Une exposition intitulée " Trésors d'art du Vietnam - la sculpture du Champa " a ouvert ses portes le 11 octobre, au musée Guimet à Paris.
Étaient présents lors du vernissage, pour la partie vietnamienne, le vice-ministre de la Culture et de l'Information, Lê Tiên Tho, l'ambassadeur du Vietnam en France, Nguyên Dinh Bin, et pour la partie française, la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Brigitte Girardin. Y étaient également présentes plus de 200 personnes comprenant, entre autres, chercheurs, vietnamologues, journalistes et membres de la diaspora vietnamienne.
Cette exposition réunit pour la première fois 96 oeuvres séléctionnées parmi les deux plus importantes collections vietnamiennes d'art Cham : celles des musées de Dà Nang et de Hô Chi Minh-Ville, et aussi des musées Guimet et Rietberg de Zürich (Allemagne). Ces sculptures, datant du VIIe au XIIIe siècles, témoignent de la richesse culturelle du Champa.
L'art du Champa apparaît comme l'une des expressions majeures des arts anciens d'Asie du Sud-Est. Il donna naissance à des créations originales et d'une grande sensibilité, souvent sur des thèmes religieux, inspirées de l'héritage culturel de l'Inde ancienne.

Trésors d'art du Vietnam
C'est la première fois qu'une collection de sculptures du Champa fait l'objet d'une exposition spéciale en France. "Cet événement constitue une expression vivante de l'amitié et de la coopération culturelle, entre les deux pays, a souligné le vice-ministre vietnamien de la Culture et de l'Information, Lê Tiên Tho. L'art du Champa mêle harmonieusement les éléments de la culture extérieure et la culture traditionnelle, et il témoigne du talent et de la créativité des Cham d'autrefois".
Pour sa part, la ministre française Brigitte Girardin a estimé que l'exposition contribuerait à approfondir la compréhension mutuelle, à renforcer les échanges culturels et artistiques des deux pays tout en permettant au public français de mieux comprendre l'histoire du Vietnam et de l'Asie du Sud-Est. Elle a fait savoir que la France aide le Vietnam dans la préservation et la valorisation de ses héritages culturels via un programme de réhabilitation et de modernisation de cinq musées nationaux. Cette exposition illustre la coopération franco-vietnamienne, une coopération culturelle exemplaire.
À cette occasion, le musée Guimet présente également des films de réalisateurs vietnamiens et français sur divers aspects du Vietnam.

Nguyên Thi Trang/CVN
( 13/10/05 )

Source : Le courrier du Vietnam

Envoyé par Tiger

http://www.lefigaro.fr/culture/20051015.FIG0082.html


Les féroces gardiens et la belle Tara Au Musée national des arts asiatiques - Guimet, jusqu'au 9 janvier 2006.

A.-M. R.
[15 octobre 2005]

«IL S'AGIT d'une exposition de sculpture et non d'architecture», prévient Thierry Zéphir, cocommissaire de l'exposition avec Pierre Baptiste, conservateur au Musée Guimet. Autrement dit, peu de photographies de kalan, mais en revanche un très beau relevé d'Henri Parmentier et des photographies de sites du début de XXe siècle, prises par un passionné, Charles Carpeaux (le fils du sculpteur) qui nous permettent de mesurer les outrages des guerres et du temps.


Le parcours des oeuvres est chronologique, ce qui bouscule un peu la géographie et les religions puisqu'on va passer de pilastres en brique d'un temple hindouiste détruit de My Son, datant du VIIe siècle, profondément gravé de guirlandes de fleurs, à un ensemble provenant d'un temple bouddhique celui-là, Duong Dang, du Xe siècle. Parmi les pièces les plus remarquables de ce temple, une tête géante de bouddah, et une très belle tête d'Avalokitesvara, un des multiples bhodisatvas, les sages qui sont parvenus au nirvana, reconnaissables à leur chignon sur l'oreille. A voir aussi les hautes statues de «gardiens de l'espace», géants de grès au visage féroce, et, provenant également de Duong Dang, un durga hindouiste qui maîtrise le démon buffle, témoin du syncrétisme que pratiquaient les Chams.


Tous les spécialistes s'accordent pour faire du Xe siècle l'«âge d'or» du Champa, celui où l'art s'épanouit et s'enrichit avant de se synthétiser jusqu'à l'appauvrissement et la simple stèle gravée, après le XIIIe siècle.

Age d'or médiéval


C'est dans cet âge d'or, coeur de l'exposition, que vous verrez un gracieux Shiva dansant et la Devi de bronze vêtue de plissés moulants du musée de Saïgon, sans compter une multitude d'animaux mythiques, l'oiseau Garouda – monture de Shiva, l'éléphant Ganesha, des éléphants-lions, des serpents naga, des danseurs, des lions la tête en bas sur le piedroit d'une porte, des êtres hybrides exultant de joie et d'exubérance, une foule de délicates petites danseuses apsara à l'assaut de pilastres. C'est l'époque de l'épanouissement, de l'opulence, bientôt de l'excès lorsque la décoration va prendre le pas sur la sculpture au XIIIe siècle.


Pourtant le Champa va encore produire pendant deux siècles de remarquables sculptures comme la belle série des huit petits gardiens de l'espace et les splendides tympans en amande de Trah Kieu et de Thap Mam.


Plus tard, la sculpture rentrera dans les murs, remplaçant souvent le ronde-bosse par le haut-relief. Un grand Shiva des «Tours d'argent» ayant conservé des vestiges de polychromie laisse apercevoir cette évolution. C'est aussi l'époque des plus petits objets : un petit linga, une aiguière à deux becs, un bol, une aiguière d'argent...


Mais c'est de Danang que vient la pièce la plus exceptionnelle : la Tara de Dong Duong, conservée dans un des ateliers du musée de la ville. Cette magnifique et altière déesse vêtue d'un plissé de cuivre moulant, porte des incrustations d'argent dans les cheveux, de l'or, du cristal de roche et de la cornaline dans les yeux et sur le visage. Ses mains perdues devaient porter une fleur de lotus et une trompe.

Premier colloque international sur le Champa à Paris
nLe premier colloque international consacré à l'art et à la civilisation du Champa s'est tennu à Paris, au musée Cernuschi, les 14 et 15 octobre, à l'initiative de la Société des amis du Champa ancien (SACHA), sur le thème "Les études cham : approche traditionnelle et nouvelles tendances".
La civilisation cham qui a rayonné dans le Centre du Vietnam entre les IVe et XVIIe siècle, en étroit contact avec le Cambodge, Java et même la Chine, a été repérée par les savants français et étudié par l'École Française d'Extrême-Orient (EFEO) à l'époque coloniale. Mais elle est ensuite tombée dans l'oubli, victime de l'engouement suscité par les temples d'Angkor.
Ce colloque organisé dans le cadre du 10e anniversaire de la SACHA, avec le soutien de la Fondation James H.W.Thompson de Bangkok, traduit le renouveau d'intérêt scientifique et artistique pour le Champa. Il se tient au moment où le musée Guimet présente également à Paris une importante exposition d'art cham.
Les récentes découvertes de sites et d'½uvres au Vietnam et la protection du patrimoine historique au profit du tourisme contribuent à rendre sa place au passé cham de l'Indochine. Dans le Centre du Vietnam, les monuments encore debout sont nombreux, particulièrement dans les provinces de Quang Nam (sites de My Son, Khuong My), de Binh Dinh (Quy Nhon) ou de Khanh Hoa (Ponagar). De nouveaux musées ont été récemment ouverts, à Chiên Dang ou à My Son, complétant les très importantes collections des musées de Hanoi, Da Nang et Hô Chi Minh-Ville.
Fondée en 1993 par Emmanuel Guillon, orientaliste, chargé de cours à l'Institut national des langues et civilisations orientales, entouré d'un petit groupe de spécialistes et d'amateurs éclairés, la SACHA s'est alors donnée pour l'objectif d'animer la recherche sur le Champa. Elle a des adhérents dans une quinzaine de pays, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie. Elle diffuse depuis 1995 la Lettre, bulletin de liaison bilingue français-anglais, qui publie études et analyses en cours sur la civilisation cham et fait état des travaux de ses membres.
Nguyên Thi Trang/CVN
( 23/10/05 )

Source : Le Courrier du Vietnam

Envoyé par Nemo

Pour les franciliens, une galerie d'arts vietnamiens à Paris : http://www.hoamaiparis.com/frindex.htm

Envoyé par helios75

Salut nemo ! y es tu allé ?...ça a l'air pas trop mal surtout que l'art vietnamien n'est semble t il pas trop connu ou..mal connu du public . Si j'ai le temps j'irais y faire un tour ...

Merci pour le lien Némo.

Envoyé par Anna

Je suis allée voir l'expo au Musée Guimet. Magnifique, enrichissant : voila deux mots pour résumer la visite.

La visite commence par des explications sur le Champa (histoire, geo). Etant donné que j'ignorais son existence jusqu'à cette année, c'était une introduction indispensable. L'exposition en elle-même est constituée de très belles oeuvres qui ont résisté au temps et aux guerres. Leur état de conservation est incroyable.

Donc une exposition à ne pas rater (pour les provinciaux qui viendraient à Paris, inscrivez-la dans votre parcours). Elle est visible jusqu'au début janvier. Il y a aussi des conférences autour de l'art du Champa (voir le site du musée Guimet).