Cultures menacées de disparition - Dix regards - 1 - La piété magistrale

xin chao Hoamai,

Il y a un moyen très simple d'aider les pauvres , les minorités, que ce soit au Vietnam ou en Thailande ou au Cambodge...
C'est d'acheter 1 ou plusieurs sacs de riz et les leur donner;
Avec le riz, on est sûr de ne pas se tromper.

Xin Chào Orawanya,
Tout à fait d'accord avec toi, à condition de pouvoir aller jusqu'à eux. Nous le faisons indirectement en donnant de l'argent au Soeurs.
Tạm biệt.
hoamai

Soeur Françoise Van Der Mersch qui, par l'intermédiaire de son association, s'occupait des pauvres enfants de Huê, mais aussi du Cambodge et du Laos avait les mêmes problèmes que toi;l'association existe peut-être encore, je ne sais pas.
beaucoup de difficultés pour atteindre les écoles ou les orphelinats;
beaucoup de difficultés pour rencontrer les soeurs qui s'occupaient des enfants.
C'est le gros problème du Vietnam depuis de nombreuses années et peut-être du Laos à l'heure actuelle.
Par contre en tant que laïc, sans jamais dire ou montrer sa religion, les choses sont beaucoup plus faciles.
Te souviens-tu de la réflexion que je t'ai faite au sujet du père Binh qui est professeur de théologie au grand séminaire de Huê?
Il m'avait dit, il y a plus de quinze ans maintenant, qu'il valait mieux un prêtre vivant qu'un martyr. Ce qu'il ne peut faire du fait de sa religion, je le fais pour lui; personne n'est dupe, les autorités vietnamiennes savent parfaitement ce qui se passe mais l'"honneur", "la face" est sauve, ce n'est pas le père Binh qui fait les choses directement.

Je me souviens parfaitement de notre conversation sur ce sujet. Tu nous avais épatés ! Il vaut mieux biaiser, effectivement ...

Bonne nuit.
hoamai