Bonjour,
je voudrais savoir s'il y a qq'un au vietnam qui suit un peu l'actualité de cette affaire entre la chine et le vietnam. J'ai l'impression que si ça continue comme ça, un jour on sera gouverné par les chinois. merci à tous
Bonjour,
je voudrais savoir s'il y a qq'un au vietnam qui suit un peu l'actualité de cette affaire entre la chine et le vietnam. J'ai l'impression que si ça continue comme ça, un jour on sera gouverné par les chinois. merci à tous
Bien sûr, beaucoup de gens sur FV suivent cette histoire et il y a de nombreux fil de discussions (au moins 10)
2 remarques :
1) "J'ai l'impression que si ça continue comme ça, un jour on sera gouverné par les chinois." C'est une rumeur qu'on entend à Hanoi mais pas au Sud ? On dit même à Hanoi : "avec une corruption pareille (Vinashim etc) comment va t'on faire pour résister" Qu'ils se rassurent, les Chinois sont 10 fois plus corrompus LOL
2) "WOODY ISLAND" (Hoang Sa" et "Truong Sa") Je n'ai jamais entendu parler de WOODY ISLAND, est-ce une invention chinoise?
"Hoang Sa" et "Truong Sa" c'est 2 problèmes différents :
Je pompe le wiki sur la Bataille des îles Paracels - Wikipédia
"Hoang Sa" La bataille des Îles Paracels est un combat maritime ayant opposé la Marine chinoise et les forces navales de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam) dans les Îles Paracels le 19 janvier 1974.
Les Sud-Vietnamiens requirent l'assistance de la septième flotte américaine, mais leur requête fut rejetée.
notaDD: Et pour cause : A cette époque, depuis 1972, les Américains étaient copain avec les Chinois contre les Nord Vietnamiens et avaient laissé tomber le Sud Vietnam
Les minuscules et inhabitées Îles Paracels, appelées Quan Dao Hoang Sa (Quần Đảo Hoàng Sa) en vietnamien (îles Hoang Sa) et Xisha Qundao en chinois (îles Xisha), se situent dans le sud de la Mer de Chine méridionale, à environ 320 km de la plus proche côte asiatique.
A peu pres à mis chemins entre Danang et l'île de Hainam.
Sans population, la propriété de l'archipel a été sujette à de nombreux différends depuis le début du XXe siècle.
Le 3 juillet 1938, les troupes françaises, qui ont colonisé l'Indochine au XIXe siècle, envahissent et occupent les Îles Paracels
Dernière modification par DédéHeo ; 23/07/2012 à 07h20.
- sur ce lien du monde.fr:
- cet article récent :
Une minuscule préfecture chinoise sort de l'eau
Le Monde.fr | 20.07.2012 à 14h58 • Mis à jour le 20.07.2012 à 14h58 . Par François Bougon
C'est la dernière riposte en date de la Chine au Vietnam dans le conflit territorial qui oppose les deux pays dans la Mer de Chine méridionale : mardi 17 juillet, la Chine a officiellement lancé le processus pour la création d'une nouvelle préfecture qui sera chargée d'administrer les territoires de la mer de Chine méridionale, la plus petite par la population (444 en 2010), la plus étendue et la plus au sud.
Son nom : Sansha, "san" signifiant trois et "sha" étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys). Elle sera située sur l'île de Yongxing (connu également comme l'île Woody), la plus grande des Iles Paracel, occupée à partir de 1932 par les Français, puis par les Japonais, enfin par les Chinois : 2,13 km2, soit l'équivalent du campus d'une université chinoise.
Les habitants ne sont guère nombreux : 195, surtout des militaires et des fonctionnaires. Jusqu'à présent, les territoires revendiqués par la Chine étaient gérées par un bureau administratif et, selon le ministère des affaires civiles, cette décision permettra "de mieux administrer les îles".
Certains médias officiels chinois ont souligné que les 60 membres du nouveau Parlement de Sansha, qui devra désigner un maire et les responsables de la justice, seront élus à l'élection directe. Une manière de montrer que la présence chinoise est légitimée par les résidents. "Cela montre que l'administration de Sansha par la Chine en conformité avec la loi non seulement est un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux", a affirmé le Beijing Times.
L'île de Yongxing présente une forme particulière avec sur le côté un immense aéroport, avec une piste de 2700 mètres, destiné à recevoir les touristes potentiels.
La piste d'atterrissage de l'île de Sansha. | DR
L'île de Yongxing vue du ciel | DR
Un site chinois a également publié un photomontage où elle ressemble à Hongkong... Photomontage de l'île aménagée. | DREn 2011, un reportage tournée par l'armée chinoise à l'île de Yongxing :
Sansha aura à gérer seulement 13 km2 de terres et deux millions de km2 de mer, l'espace maritime, riche en ressources halieutiques et pétrolières, revendiqué par la Chine au nom d'une présence historique, ce qui est contesté par les pays voisins, comme le Vietnam ou les Philippines. Cette dernière a protesté contre la création de Sansha, affirmant que "sa juridiction viole la souveraineté territoriale des Philippines sur le groupe d'îles Kalayaan, également connu comme les Spratleys".
En juin, le gouvernement chinois avait annoncé la création de cette préfecture de Sansha peu après le vote par le Parlement vietnamien d'une loi sur la mer, incluant les îles Paracel et Spratleys dans le territoire du Vietnam. Le 13 juillet, pour la première fois de son histoire, l'Asean (Association des nations d'Asie du sud-est) n'avait pas pu publier un communiqué commun à l'issue d'une réunion en raison d'un désaccord sur la question de la Mer de Chine méridionale. Le Cambodge, hôte de la réunion et proche alliée de Pékin, s'était opposé à la volonté du Vietnam et des Philippines d'inclure le sujet dans le projet de communiqué final.
François Bougon
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Louis RAYMOND il y a 2 jours
Vivant au Vietnam, je peux affirmer que les autorités et les médias vietnamiens prétendent le contraire : pour eux, "Hoang Sa" et "Truong Sa", les noms vietnamiens de ces îles, relèvent de la souveraineté vietnamienne, et ils disent disposer de preuves historiques de cette souveraineté. L'affaire est vécue ici comme un véritable viol de l'intégrité du territoire par la Chine(pas nouveau dans l'Histoire) et l'on s'apprête à une véritable escalade militaire.
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Philippe Comba il y a 2 jours
La Chine et plus particulièrement l'Armée Populaire Chinoise remercient l'OMC, les Fonds d'investissements, les acteurs de la mondialisation et de la délocalisation, les grand patrons apatrides occidentaux, pour leur soutient sans faille à l'envol vertigineux du Grand Dragon... Merci pour la technologie et les centaines de milliards permettant de nous équiper en Missiles à longues portée, porte-avions et frégates modernes, sous marins d'attaque... pour satisfaire notre ambition hégémonique.
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Californian il y a 2 jours
Superbe piste d'atterissage en effet - pour le transport de troupes, c'est bon!
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Lezard-vert il y a 2 jours
*oups j'ai oublié un A qui change tout HAARP High Frequency Active Auroral Research Program
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Lezard-vert il y a 2 jours
mouais, c'est pas fait pour le tourisme c'est sur ; il n'y aura pas d'hôtels mais des casemates en bétons, et quelques pseudo bateaux de pêche bourrés d'Antennes. Mais avec HARP, les Etats Unis pourrait créer un tsunami "naturel" .... vu la hauteur de la piste au dessus des eaux, il ne restera plus grand chose après. Quelques Tomahawk suffisent mais c'est moins discret....
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S.T.M (Sans Téléphone Mobile) il y a 2 jours
Dans le futur, nous pourrons lire: "Cela montre que l'administration des USA par la Chine en conformité avec la loi, est non seulement un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux", a affirmé le Beijing Times" en attendant autres choses....
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1962 : l'indépendance algérienne ▪ Afghanistan ▪ Serbie ▪ Armée ▪ Iran ▪ Vietnam ▪ Bulgarie ▪ Pérou ▪ Soudan ▪ Qatar
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- cet article récent
Une minuscule préfecture chinoise sort de l'eau
Le Monde.fr | 20.07.2012 à 14h58 • Mis à jour le 20.07.2012 à 14h58
Par François BOUGON
C'est la dernière riposte en date de la Chine au Vietnam dans le conflit territorial qui oppose les deux pays dans la Mer de Chine méridionale : mardi 17 juillet, la Chine a officiellement lancé le processus pour la création d'une nouvelle préfecture qui sera chargée d'administrer les territoires de la mer de Chine méridionale, la plus petite par la population (444 en 2010), la plus étendue et la plus au sud.
Son nom : Sansha, "san" signifiant trois et "sha" étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys). Elle sera située sur l'île de Yongxing (connu également comme l'île Woody), la plus grande des Iles Paracel, occupée à partir de 1932 par les Français, puis par les Japonais, enfin par les Chinois : 2,13 km2, soit l'équivalent du campus d'une université chinoise.
Les habitants ne sont guère nombreux : 195, surtout des militaires et des fonctionnaires. Jusqu'à présent, les territoires revendiqués par la Chine étaient gérées par un bureau administratif et, selon le ministère des affaires civiles, cette décision permettra "de mieux administrer les îles".
Certains médias officiels chinois ont souligné que les 60 membres du nouveau Parlement de Sansha, qui devra désigner un maire et les responsables de la justice, seront élus à l'élection directe. Une manière de montrer que la présence chinoise est légitimée par les résidents. "Cela montre que l'administration de Sansha par la Chine en conformité avec la loi non seulement est un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux", a affirmé le Beijing Times.
L'île de Yongxing présente une forme particulière avec sur le côté un immense aéroport, avec une piste de 2700 mètres, destiné à recevoir les touristes potentiels.
La piste d'atterrissage de l'île de Sansha. | DR
Photomontage de l'île aménagée. |
DREn 2011, un reportage tournée par l'armée chinoise à l'île de Yongxing voir VIDEO sur le lien du monde.fr)
Sansha aura à gérer seulement 13 km2 de terres et deux millions de km2 de mer, l'espace maritime, riche en ressources halieutiques et pétrolières, revendiqué par la Chine au nom d'une présence historique, ce qui est contesté par les pays voisins, comme le Vietnam ou les Philippines. Cette dernière a protesté contre la création de Sansha, affirmant que "sa juridiction viole la souveraineté territoriale des Philippines sur le groupe d'îles Kalayaan, également connu comme les Spratleys".
En juin, le gouvernement chinois avait annoncé la création de cette préfecture de Sansha peu après le vote par le Parlement vietnamien d'une loi sur la mer, incluant les îles Paracel et Spratleys dans le territoire du Vietnam. Le 13 juillet, pour la première fois de son histoire, l'Asean (Association des nations d'Asie du sud-est) n'avait pas pu publier un communiqué commun à l'issue d'une réunion en raison d'un désaccord sur la question de la Mer de Chine méridionale. Le Cambodge, hôte de la réunion et proche alliée de Pékin, s'était opposé à la volonté du Vietnam et des Philippines d'inclure le sujet dans le projet de communiqué final.
François Bougon
Dernière modification par robin des bois ; 23/07/2012 à 08h13.
pour mieux comprendre le différend, voici la position officielle du Viêtnam :
source : ambassade du Vietnam à PARIS
e 23 mars 2011, un article intitulé "Les différends en mer de Chine méridionale sous l'angle du droit international de la mer", et rédigé par He Jian et Wang Ao, de l'Université de Xiang Tan, a été diffusé par Xinhua, l'agence de presse officielle de la Chine, lequel non seulement affirme une souveraineté dite Chinoise mais également accuse le Vietnam comme d'autres pays d'Asie du Sud-Est d'avoir dénaturé la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et de disputer sur la souveraineté chinoise dans la Mer Orientale. L’Agence vietnamienne d’Information présente ci-dessous l’article "La question de la Mer Orientale à la lumière du droit international", écrit par Hai Bien, un chercheur vietnamien sur la Mer Orientale dans le but d’éclaircir le problème relatif à la Mer Orientale à la lumière du Droit international, surtout la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer de 1982.
1. Généralités sur la Mer Orientale Étant une mer semi-fermée dans la région de l’Océan Pacifique, la Mer Orientale a une superficie de plus de 3,5 millions de km². Elle est bordée par neuf pays que sont le Vietnam, la Chine, les Philippines, la Malaisie, le Brunei, l'Indonésie, la Thaïlande, le Cambodge et Singapour. Elle contient des ressources naturelles importantes, en particulier, en pétrole, gaz naturel et produits aquatiques. Récemment, selon plusieurs sources d’information, la Mer Orientale posséderait aussi d'assez importantes réserves en hydrate de méthane. La Mer Orientale constitue la 2e route de navigation maritime la plus animée dans le monde, après la Méditerranée. Chaque jour, ce sont de 150 à 200 navires de grand tonnage qui la traversent. Les marchandises importées et exportées de première nécessité des grandes économies telles que Chine, Japon, République de Corée, Taïwan et Hong Kong dépendent beaucoup de cette voie maritime. Sur le plan militaire, la Mer Orientale est le théâtre d'opération de la Marine de plusieurs pays de la région comme d'ailleurs. Tous ces facteurs conduisent à une conséquence nécessaire et évidente, c'est qu'en Mer Orientale, les intérêts de nombreux pays s’entremêlent profondément et à différents niveaux. La paix et la stabilité dans la Mer Orientale conditionnent directement la paix et la stabilité de toute la région mais aussi du monde.
2. Les zones maritimes des Etats côtiers de la Mer Orientale selon le Droit international de la mer La Troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer (1967-1982) a adopté la Convention sur le droit de la mer de 1982, un traité de 320 articles et neuf annexes. Fruit d'une longue négociation entre différents groupes de pays, cette convention est une solution package deal équitable et un sommet dans le processus de codification et de développement du Droit international de la mer. Elle réglemente précisément les régimes juridiques de différentes zones maritimes relevant de la souveraineté et du droit souverain des États côtiers, fixe les droits et obligations des États en faisant des activités maritimes, et instaure un ensemble de mécanismes internationaux importants pour la mise en œuvre de la Convention et le règlement des différends maritimes, dont le Tribunal international du droit de la mer, la conférence des États membres de la Convention, l'Autorité internationale des fonds marins, ainsi que la Commission des limites du plateau continental. A ce jour, 161 pays et organisations internationales sont Parties à cette convention, dont sept bordant la Mer Orientale : Vietnam, Chine, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et Brunei. En application de la Convention de Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 en Mer Orientale, on peut constater les points principaux suivants : Premièrement, les États côtiers de la Mer Orientale ont une souveraineté sur leurs eaux intérieures et leurs mers territoriales de 12 milles marins mesurées à partir de leurs lignes de base. A noter que selon le Droit international de la mer dans la période 1940-1950, les mers territoriales bordant la Mer Orientale n'avaient que de seulement trois milles marins, et au-delà de celles-ci se trouvait la Haute mer. La Convention de 1982 a donc élargi la largeur des mers territoriales bordant la Mer Orientale de neuf milles marins. Deuxièmement, chaque État côtier bordant la Mer Orientale a un droit souverain sur sa zone économique exclusive de 200 milles marins et sur son plateau continental dont la largeur minimale des 200 milles marins, également, mesurées à partir de leurs lignes de base. Au cas où le plateau continental prolonge au-delà des 200 milles marins, l'État côtier concerné peut élargir son plateau continental jusqu'à 350 milles marins des lignes de base, à condition de suivre strictement les dispositions et la procédure prévues par la Convention. Chaque État bordant la Mer Orientale a des droits souverains sur ses zones maritimes aux fins de son exploration et de l’exploitation de ses ressources naturelles, notamment sur sa zone économique exclusive et son plateau continental au service de la vie de la population et du développement du pays. De même, chacun a le plein pouvoir de permettre ou non à un pays tiers l’exploitation des ressources naturelles dans ses zones maritimes. Chaque État côtier a par ailleurs l’obligation de respecter les droits souverains des autres États côtiers voisins. En même temps, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, les États côtiers sont obligés de respecter les libertés de navigation et sur leur zone économique exclusive et leur plateau continental et du survol dans l’espace aérien situé au-dessus de ces eaux. Troisièmement, au regard des dispositions de la Convention sur le droit de la mer de 1982, que penser d'une part, de la signature par la Chine en 1992 d'un contrat d'exploration et d'exploitation du pétrole avec la compagnie Creston Energy Corp. au banc de récifs Tu Chinh et, d'autre part, le dépôt devant l'ONU en mai 2009 d'une revendication sous la forme de la dite ligne de la "langue de boeuf" englobant les archipels de Hoang Sa et de Truong Sa? Le banc de coraux Tu Chinh figure intégralement sur le plateau continental du Vietnam et dans sa limite des 200 milles marins, et a été réparti en lots de prospection d'hydrocarbures par le Vietnam. Le fait que la compagnie nationale chinoise du pétrole en Haute Mer - CNOOC Chinese National Offshore Oil Corp a signé en 1992 avec la compagnie américaine Creston un contrat de prospection de gaz et du pétrole dans les récifs Tu Chinh, au sein du plateau continental des 200 milles marins du Vietnam (nommé par la Chine comme Wan An bei), est un acte portant atteinte à la souvraineté vietnamienne selon la Convention des Nation Unies sur le droit de la mer de 1982. Concernant la revendication déposée par ce pays devant l'ONU d'une reconnaissance de sa souveraineté sur la ligne de la "langue de boeuf" ou la ligne "en forme U" ou "la ligne de neuf tronçons", les chercheurs chinois qui étaient présents à deux séminaires internationaux sur la Mer Orientale organisés à Hanoi en 2009 et à Hô Chi Minh-Ville en 2010 ont connu clairement, comme lors d'autres séminaires internationaux, que la ligne de la "langue de boeuf" est bien critiquée par les experts français, belges et américains et autres..., que la revendication de la Chine était non seulement vague mais dépourvue de fondement. L'ensemble des experts ont estimé que la Chine se devait d’expliquer quels sont les fondements juridiques de cette ligne revendiquée. Cependant, elle n'a pas donné une réponse satisfaisante à ce jour, que ce soit par la voix de ses hommes politiques comme de ses experts en droit de la mer. En vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 à laquelle la Chine est d'ailleurs un Membre, il est clair que la revendication chinoise va totalement à l'encontre des dispositions de cette Convention. Aucune disposition de cette Convention ne peut justifier cette revendication. Simplement parce que la zone que définit cette "ligne de neuf tronçons" ne peut en aucun cas être géographiquement considérée comme relevant des mers territoriales, ou de la zone économique exclusive ou du plateau continental de la Chine, mais au contraire relevant de ceux du Vietnam, des Philippines, de la Malaisie, de l'Indonésie et du Brunei. La revendication absurde de cette "ligne de neuf tronçons" a violé gravement les droits souverains de cinq pays de l'ASEAN vis-à-vis de leurs zones économiques exclusives et de leurs plateaux continentaux. C'est d'ailleurs pour cette raison évidente que les pays, Vietnam, Malaisie, Indonésie et Philippines ont envoyé successivement des notes diplomatiques au Secrétaire général de l'ONU pour contester cette revendication. De fait, le dépôt de cette revendication auprès de l'ONU ainsi que les récentes activités menées dans cette zone afin de mieux poursuivre cette revendication rend plus complexe la situation en Mer Orientale, tout en suscitant une inquiétude au sein de la communauté mondiale qui a dû élever la voix. En effet, et en dehors des pays concernés, nombre d'autres pays dans le monde ont exprimé leur mécontentement devant cette position chinoise.
3. Les différends actuels en Mer Orientale à la lumière du Droit international En Mer Orientale, il existe deux catégories de différends, les différends concernant la définition du plateau continental et de la zone économique exclusive enchevêtrés, et ceux de souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratley). a. En raison de la faible largeur de certaines zones de la Mer Orientale (dont le golfe du Bac Bô et celui de Thaïlande) qui est moins de 400 milles marins, une partie de la zone économique exclusive et du plateau continental des pays voisins s’enchevêtrent. D'où des différends entre pays bordant cette mer pour leur zone économique exclusive comme leur plateau continental. S’agissant du Vietnam, au Nord, ce problème se pose avec la Chine dans le golfe du Bac Bô et une petite zone dans l'ouverture du golfe. Au Sud, ces enchevêtrements se retrouvent avec le Cambodge, la Thaïlande et la Malaisie dans le golfe de Thaïlande et avec l’Indonésie au sud de la Mer Orientale. D’autres pays bordant cette mer ont de mêmes différends entre eux tels que la Malaisie et la Thaïlande, la Thaïlande et le Cambodge, l'Indonésie et la Malaisie... Ces différends ont déjà progressivement été réglés ou sont en cours de règlement de manière satisfaisante par le Vietnam et les pays concernés, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. b. Les archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa sont composés de plusieurs petites îles coralliennes situées au milieu de la Mer Orientale. Aujourd’hui, ces deux archipels sont au centre de différends complexes impliquant plusieurs pays autour de cette mer. Le différend de souveraineté sur l’archipel de Hoang Sa concerne le Vietnam et la Chine alors que celui sur l'archipel de Truong Sa implique cinq pays (six parties) que sont le Vietnam, la Chine, les Philippines, la Malaisie, et le Brunei - lequel n’a aucune revendication, ainsi que Taïwan (Chine). En matière de différends de souveraineté territoriale, le principe du droit international pour déterminer la souveraineté d’un pays sont l'occupation effective et l’application effective, durable et pacifique de l’autorité d'un Etat. Ce principe est appliqué par les Etats comme les jurisprudences internationales pour régler les différends de souveraineté territoriale dans le monde. Les cas classiques qui sont souvent mentionnés sont les différends sur l'île Palmas entre les États-Unis et les Pays-Bas, sur Minquiers et Ecréhous entre le Royaume-Uni et la France, sur l'île Clipperton entre le Mexique et la France, sur le Groenland entre la Norvège et le Danemark... C’est sur la base de ce principe du droit international que chacun reconnaît que l’État du Vietnam s’est approprié les archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa depuis des centaines d’années. Plus précisément, l’État vietnamien a exercé sa souveraineté sur ces deux archipels au moins depuis le XVIIe siècle, alors que ceux-ci n’appartenaient à aucun pays que ce soit. Depuis ce temps, le Vietnam a effectivement exercé de manière continue et pacifique sa souveraineté sur ces archipels. Nombreuses sont les preuves que le Vietnam possède. Premièrement, les cartes géographiques du Vietnam du XVIIe siècle mentionnent ces deux archipels, alors dénommés Bai Cát Vàng (Dune au sable jaune) et relevant du district de Bình Son, de la province de Quang Ngai. Deuxièmement, nombre d’anciens ouvrages vietnamiens, dont le Toàn Tâp Thiên Nam Tu Chí Lô Ðô Thu (Collection de Cartes routières du Pays du Sud) (XVIIe siècle), le Phu Biên Tap Luc ( Mélanges sur le Gouvernement des Marches) (1776), le Ðai Nam Thuc Luc Tiên Biên (Ecrits véridiques sur le Dai Nam – Partie réservée aux dynasties antérieures) ou encore le Chính Biên (Ecrits véridiques sur le Dai Nam – Partie réservée à la présente Dynastie) (1844 -1848)…, rapportent clairement l’envoi par l’Etat sur ces archipels de compagnie maritime appelée Hoàng Sa pour son exploitation. En outre, plusieurs autres anciens livres et cartes de l’étranger montrent que Hoàng Sa et Truong Sa relevaient déjà de la souveraineté vietnamienne. Troisièmement, l’État féodal du Vietnam a créé des compagnies maritimes dénommées Hoàng Sa et Bac Hai afin d’exploiter économiquement ces deux archipels. Composées chacune de 70 personnes, elles étaient envoyées six mois à tour de rôle pour pêcher des fruits de mer tels que carets, holothuries et autres coquillages…, ou encore rechercher et récupérer les cargaisons de navires de commerce naufragés. Le statut de ces agents, que ce soit leur recrutement, leurs traitements et récompenses..., était précisément défini par les lois et règles. Ces détachements ont continuellement été en service depuis l’époque des Empereurs Nguyên (1558-1783) jusqu’aux Tây Son (1786-1802) et la dynastie des Nguyên. Sous la dynastie des Nguyên (1802-1945), les généraux Pham Quang Anh (1815), Truong Phúc Si (1834), Pham Van Nguyên (1835) et Pham Huu Nhât (1836) ont été envoyés à Hoàng Sa afin d’étudier les îles, établir des cartes, en dresser le cadastre et y construire temples et stèles. En 2009, la famille Ðang, originaire de l’île de Ly Son (province de Quang Ngai), a offert à l’Etat un ancien décret impérial compris dans son registre généalogique familial, qui affirme la souveraineté du Vietnam sur Hoàng Sa. Au temps de la domination française en Indochine, c’est au nom du Vietnam que l’administration coloniale française a poursuivi l’administration de ces deux archipels. Elle y a régulièrement envoyé des patrouilleurs afin d’assurer la sécurité et lutter contre les trafiquants. Elle a de même autorisé des Japonais à exploiter du guano, ou encore envoyé le navire De Lanessan faire des recherches océanographiques, géologiques et biologiques. Entre 1930 et 1932, les navires de guerre Inconstant, Alerte, La Malicieuse et De Lanessan de la Marine française patrouillaient en permanence dans la zone maritime de Hoàng Sa. Au début des années 30 également, la France a envoyé des troupes en garnison dans les îles principales de l’archipel de Truong Sa, notamment celles de Truong Sa, An Bang, Ba Bình, Song Tu, Loai Ta et Thi Tu. Ces activités officielles sont publiques, en témoigne leur publication au Journal officiel de la République de France le 26 juillet 1933. En 1933, le Gouverneur Général de l’Indochine a décidé par arrêté de rattacher l’archipel de Truong Sa à la province de Bà Ria (Sud), de transférer le ressort territorial de l’archipel Hoàng Sa de la province de Nam Nghia à celle de Thua Thiên (Centre), et y a institué une garnison permanente. De retour en Indochine, la domination française a demandé le retrait des forces armées de la République de Chine des îles qu’elles ont occupées illégalement en 1946. Les forces armées françaises ont ensuite remplacé ces dernières après leur départ de ces îles où elles ont reconstruit les postes de météorologie et de radio. En 1951, lors de la conférence de paix en San Francisco, une demande de complément du projet de Convention sur la restitution des deux archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa à la Chine a été rejetée par 46 voix contre 3 voix, outre une voix d’abstention. Le chef de la délégation vietnamienne a réaffirmé la souveraineté de l'État vietnamien depuis de longues années sur ces deux archipels, sans aucune contestation ou opinion contraire des autres pays. En 1956, la France a transféré le territoire du Sud du Vietnam à l’administration de Saigon qui a envoyé des troupes et procédé à l’organisation administrative de ces deux archipels. Sur le plan administratif et pour chaque archipel, une commune insulaire est créée et rattachée à un district de la terre ferme. Des stèles marquant la souveraineté vietnamienne ont été implantées, de même que les stations d'observation météorologiques ont été maintenues. C’est à partir des années 50 que la situation sur ces deux archipels est devenue plus complexe. Profitant du retrait de l'Indochine des Français conformément à l'accord de Genève de 1954, la Chine s'est emparée en 1956 d'un groupe d'îles dans la partie Est de l'archipel de Hoàng Sa, suscitant une forte protestation du pouvoir saigonais contre cette occupation illégale. En 1959, des soldats chinois déguisés en pêcheurs ont débarqué sur le groupe d'îles situé dans la partie Ouest de l'archipel de Hoàng Sa. Les forces armées du pouvoir saigonais ont engagé avec succès une contre-attaque et arrêté 82 de ces "pêcheurs" chinois, et poursuivi par la suite son administration jusqu'en 1974. En 1974, exploitant le fait que l'armée du pouvoir saigonais devait faire face aux attaques des forces de la révolution vietnamienne, les forces aériennes et maritimes chinoises se sont à nouveau emparées de cette zone, entraînant à nouveau des protestations de ce dernier et du gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud. En 1975, à la chute de l’administration saïgonnaise, l'État vietnamien a succédé à l’administration des îles relevant de l'archipel de Truong Sa et créé les districts insulaires de Hoàng Sa et de Truong Sa. Il n’y a par la suite aucun doute sur le fait que jusqu'en 1988, la présence d’éléments chinois n’a jamais été constatée dans Truong Sa. C’est le 14 mars 1988 que la Chine, recourant à la force, s’est emparée de certaines îles coraliennes de l'archipel de Truong Sa du Vietnam. Dans un affrontement inégal, 64 enfants de la Patrie vietnamienne sont tombés pour défendre la souveraineté nationale sur les archipels de Truong Sa. En résumé, à la lumière du droit international, le Vietnam a suffisamment de preuves historiques et de fondements juridiques pour affirmer sa souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa. La réalité historique est que la Chine a commencé à occuper la partie Est de l'archipel vietnamien de Hoàng Sa dans les années 50 du XXe siècle, puis la partie Ouest en 1974 en employant la force, et de même le 14 mars 1988 pour occuper certaines îles coraliennes de l’archipel de Truong Sa du Vietnam.
4. Solutions pour les problèmes relatifs à la Mer Orientale a. Les problèmes relatifs à la Mer Orientale sont très complexes, graves et sensibles pour plusieurs pays concernés. Les ressources de cette région maritime sont très importantes pour l'existence et la vie quotidienne de centaines de millions de personnes vivant dans ces neuf pays côtiers. Les ressources naturelles de cette zone sont nécessaires pour l'édification et le développement économique. Les pays côtiers de la Mer Orientale accélèrent les activités mettant en exécution leur souveraineté maritime et insulaire. Simultanément, d'autres activités relatives à la Mer Orientale sont très variées (liberté, sécurité de navigation, lutte contre la criminalité en mer...) et étroitement en relation avec les intérêts des différents pays dans et hors de la région. b. Donc, une demande objective qui s’impose à l’ensemble des pays ayant des activités en Mer Orientale est de respecter les règles communes que la communauté internationale dont ceux bordant la Mer Orientale ont élaboré, en l’occurence, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. En appliquant cette Convention pour mettre en oeuvre leur souveraineté et leurs droits souverains sur leurs eaux internes, leurs eaux territoriales, leurs zones économiques exclusives et leurs plateaux continentaux, conformément aux stipulations de la Convention, les pays bordant la Mer Orientale ont le devoir de respecter la souveraineté et les droits souverains des autres pays côtiers vis-à-vis de leurs eaux territoriales, zones économiques exclusives et plateau continental. Il s'agit là également d’une obligation d’un pays membre de l'ONU. C'est aussi une obligation conforme à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et à la Convention de Vienne sur le droit des Traités de 1969. Ce sera très injuste et absurde quand un État côtier trace arbitrairement "une ligne de revendication" très floue en désaccord avec la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, violant les zones maritimes de ses voisins et crée une "zone litigieuse" dans les eaux des pays voisins, puis demande à ces derniers de "mettre de côté le différend, exploiter ensemble" leur plateau continental. De même, le fait qu'un État côtier de la Mer Orientale interdit la pêche dans la zone économique exclusive de ses voisins est contraire aux stipulations de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Un tel comportement constitue une violation claire des engagements internationaux d'un pays membre de l'ONU, suivant la Charte de cette organisation. c. L'existence de différends de souveraineté sur les deux archipels de Hoang Sa et de Truong Sa ainsi que sur les plateaux continentaux et zones économiques exclusives enchevêtrées est une réalité objective. Le règlement de ces différends, notamment ceux de souveraineté sur ces deux archipels, est un travail difficile et complexe, sans être impossible cependant. Comme déjà indiqué ci-dessus, le Vietnam, la Chine, la Thaïlande, l'Indonésie, la Malaisie et le Cambodge ont des zones enchevêtrées au regard de leur plateau continental et zones économiques exclusives dans le golfe du Bac Bo et le golfe de Thaïlande. Ces derniers temps, sur la base de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et dans un esprit d'amitié, de voisinage et de respect des intérêts légitimes de chacun, le Vietnam a délimité ses zones maritimes avec la Thaïlande, celles du golfe du Bac Bo avec la Chine, ainsi que les limites de son plateau continental au sud de la mer Orientale avec l'Indonésie. Les États côtiers de la Mer Orientale ont réglé certains différends en mer, sur la base des efforts communs et du droit international. Récemment, un litige de souveraineté vis-à-vis de certaines petites îles entre la Malaisie et Singapour, entre l'Indonésie et la Malaisie, ont été réglés par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. Ces expériences ont montré que les différends en matière de souveraineté sur les deux archipels de Hoang Sa et de Truong Sa, comme d'autres zones maritimes enchevêtrées en Mer Orientale, peuvent être réglés de façon satisfaisante si le droit international dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, est respecté et les mesures de règlement pacifique des différends, mentionnées dans la Charte de l'ONU, appliquées. Le recours à la force ou des menaces en ce sens sont interdits par le droit international. Recourir à la force ou menacer de le faire ne sera jamais la bonne voie de régler les différends en Mer Orientale. d. Ces différends liés à la Mer Orientale sont complexes. C'est pourquoi trouver une solution définitive et acceptable par toutes les parties ne sera pas aisé, et prendra du temps. Cette réalité exige donc de celles-ci de redoubler d'efforts. Dans le processus de recherche d’une solution fondamentale et durable pour ces différends, les parties doivent respecter leurs engagements figurant dans la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) signée en 2002 par l'ASEAN et la Chine, et notamment l'engagement de ne pas commettre d’acte rendant plus complexe la situation en Mer Orientale. Les pays membres de l'ASEAN et la Chine doivent également redoubler d'efforts et oeuvrer ensemble pour élaborer un document juridique plus contraignant qu’est le Code de conduite des parties en Mer Orientale (COC). Ce document pourrait prendre la forme d'un Traité, d'un Accord, d'une Convention ou d'un Mémorandum (MOU) entre l'ASEAN et la Chine, signé par des représentants des deux parties et approuvé ensuite par les organes compétents de l'ASEAN et de la Chine. Respecter les principes fondamentaux du droit international, la Charte de l'ONU, les règlements de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, régler pacifiquement les différends, honorer totalement les engagements de la DOC, afin d'élaborer un Code de conduite des parties en Mer Orientale, oeuvrer ensemble dans la volonté de faire de la Mer Orientale une zone maritime de paix, d'amitié et de coopération, sont les clés de règlement des problèmes complexes de la Mer Orientale à l’heure actuelle.
Dernière modification par thuong19 ; 23/07/2012 à 08h27.
Sansha, "san" signifiant trois et "sha" étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys)
San pan = 3 planches = sampan ; 3 on le savait ! mais 3 archipel ?
Le 2eme est Zhongsha ? c'est le Macclesfield Bank - Wikipedia, the free encyclopedia (désolé pas de wiki fr)
"*** Macclesfield Bank, also called Zhongsha Islands (Chinese: "Central Sands Islands"), is an elongated sunken atoll of underwater reefs and shoals
C'est les conneries du 21eme siecle :
Poutine revendique le Pole Nord et il a envoyé un sous marin nucléaire planter un petit drapeau russe au fond de la mer sous la banquise
Les Chinois se disent propriétaire d'un atol sousmarin ; une sorte d’Atlantide ?
La propagande marche bien ; les gens du Monde n'ont pas vu le bug
Mon cher Dédéhéo
Vous pouvez faire comme moi.
J'achète plein pot le quotiden "Le Monde" quand l'envie me prend ( par période) ; et je ne me gène pas pour leur dire ce que je pense .
voici leur lien internet : "LEMONDE" (je m'aperçois que çà a changé aussi!!)
http://sdllemonde.fr/le-monde-des-lecteurs
ps : à première vue .... çà n'a parcontre jamais changé la ligne éditoriale du journal (très" parisianiste"!!!!)
( mais Alain Minc : qu'est-ce qu'il a ramassé !! Il a été le président du "CA des lecteurs du Monde " !!!! Ouah faut quand même pas pousser )
Dernière modification par robin des bois ; 23/07/2012 à 13h57.
POMONTI, sur Asie-Info , écrit ceci :
- sur ce lien :
Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises | Asie Info
- cet article :
Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises
23 juillet 2012 | Rédigé par: Jean-Claude Pomonti
L’escalade se poursuit en Mer de Chine du Sud.
Pékin a annoncé l’installation formelle d’une garnison aux Paracels et aux Spratleys.
La toute puissante Commission militaire centrale a «autorisé» l’Armée populaire de libération chinoise à installer une garnison en Mer de Chine du Sud. Son commandement dépendra de la province de Guangzhou et sera situé dans la «ville de Sansha», une unité administrative formée en juin et dont le siège se trouve sur la principale île des Paracels, occupée en 1974 par l’armée chinoise (qui en avait alors chassé une petite garnison sud-vietnamienne) et qui est dotée d’une piste aérienne réaménagée.
La poussée chinoise en Mer de Chine méridionale se poursuit rapidement. La grande île de Haïnan, au nord, est dotée d’une base de sous-marins et d’un aéroport militaire. Les flotilles de pêche chinoises sont sous la protection de leurs propres bâtiments armés. La marine de guerre chinoise chasse les bateaux de pêche du Vietnam et des Philippines. Pékin exerce de fortes pressions sur les sociétés pétrolières occidentales pour freiner l’exploration (gaz et pétrole) dans les zones économiques exclusives des autres Etats riverains. Les troupes chinoises qui seront stationnées dans les archipels des Paracels et des Spratleys seront «responsables de la gestion de la mobilisation, des réserves militaires et des opérations militaires» nécessaires à a protection de la «ville de Sansha».
En 1988, dans la partie méridionale de l’archipel des Spratleys, soit à mille km au sud de l’île de Haïnan, Pékin avait établi de force une station d’observation marine et les affrontements entre les marines chinoise et vietnamienne avaient alors fait 64 morts chez les Vietnamiens. Cette fois-ci, dans le même secteur, Pékin a dépêché le 14 juillet trente chalutiers sous la protection d’un bâtiment armé de trois mille tonnes de l’administration chinoise des pêches.
La Chine poursuit la mise en place d’un dispositif de contrôle de la Mer de Chine du Sud dont elle revendique plus de 80% des eaux. Un poids croissant est accordé aux militaires chinois, au nationalisme pariculièrement agressif. Les risques d’incidents ne sont donc plus à écarter car il s’agit, de la part de la Chine, d’une poussée délibérée. Ces trois derniers week-ends, le Vietnam a toléré de petits rassemblements anti-chinois à Hanoi. La Mer de Chine du Sud est en passe de devenir la zone la plus sensible en Asie.
Jean-Claude Pomonti
Si vous ou quelqu'un d'autre peut le faire à ma place (je n'ai pas le budget pour m'abonner)
Le bug est le suivant :
Si les gens du journal Le Monde vous disent : "Moi pas comprendre anglais", vous n'avez qu'a leur expliquer en Vietnamien :
Bãi Macclesfield
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Bãi Macclesfield (tiếng Anh: Macclesfield Bank) là một tập hợp nhiều bãi ngầm thuộc Biển Đông, chìm hoàn toàn dưới nước.
Đài Loan và Trung Quốc đều tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield. Ngoài ra, tồn tại hai luồng thông tin ngược chiều nhau: một cho rằng Philippines cũng tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield và một cho rằng Philippines không liên quan với lí do bãi Macclesfield nằm ngoài vùng đặc quyền kinh tế của nước này.
Một số học giả đặt ra câu hỏi về tính hợp pháp của hành động tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield vì theo luật pháp quốc tế, một quốc gia không được phép tuyên bố chủ quyền đối với thực thể địa lí chìm dưới biển như thể chúng là "đảo".
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La loi international de la mer n'autorise pas la revendication d'un territoire qui est une "île" sous la surface de la mer ; on appelle ça un haut fond ! Bande de Glan* ! On peut revendiquer une extension des 200 miles de zone d'activité exclusive économique en se basant sur le plateau continental d'un pays (C'est ce que voulait faire Poutine avec le Pole Nord : il argue que c'est la racine d'une chaine de montagne de chez lui)
Quant à Macclesfield Bank, c'est un atoll sous-marin. Un atoll, c'est du corail sur un volcan éteint et celui là vient du fond de la mer, il est sur le plateau continental de personne !
Notez que le wikipédia anglais Macclesfield Bank - Wikipedia, the free encyclopedia
est attaqué par les espions PRC
Wiki est un truc de principe ultra démocratique tout le monde peut participer (les gens qui critique le contenu n'aime pas la démocratie)
Les Chinois ont leur propre copie de Google et leur propre wiki indépendant de wikipedia.
Mais ils viennent chahuter le wikipédia anglais en rajoutant leurs âneries :
The definition of Zhongsha Islands
The PRC's term Zhongsha Islands for the Macclesfield Bank has a wider meaning than the geographic feature or atoll; it includes some geographically separate features: -
To the east, near the Philippines are: Scarborough Shoal Le caillou qui est dans les eaux territoriale philippines
Et les ânerie XXL (wider) continuent...
Traduc : Le terme Zhongsha Islands de la Chine Populaire désigne quelque chose de plus vaste que l'atoll Macclesfield Bank
Qui va d'un caillou près de Hong Kong, au Nord (Helen Shoal)
et vers l'Est : Scarborough Shoal le caillou des Philippins
et au Sud : (1000 km plus loin) un caillou de l'archipel Spratly
Bref ce n'est pas un atoll de 130 km par 70 km à une profondeur de - 9 m
Mais un bazar qui couvre la moitié de la mer d'Asie du Sud Est
Dernière modification par DédéHeo ; 24/07/2012 à 04h26.
Pomonti ne s'est intéressé qu'aux.relations Chine _Vietnam et Chine_Philippines. Il a oublié d'évoquer le rapprochement Japonais avec le Vietnam et les Philippines pour la défense de leurs eaux territoriales.Le Japon réfléchit à l'opportunité d'envoyer sa flotte en mer d'Est pour garantir la libre navigation de ses marchandises et pour suivre les sous_marins chinois. A la question des iles au large du Japon, se rajoute maintenant l'incident opposant la marine russe et les pêcheurs chinois! Et en toile de fond ,le face à face sino_indien !
La deuxième armée du monde devra se diviser devant toutes ces menaces si elle devait attaquer le Vietnam ce qui l'affaiblira d'autant
Dernière modification par ngjm95 ; 24/07/2012 à 08h59.
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