Je suis aujourd'hui en colère .
Je viens de lire dans le journal local de ma région (La Montagne), que des Viêtnamiens étaient impliqués dans un trafic de médicaments en utilisant les avantages sociaux du pays d'accueil, je veux dire la France.
C'est jeter le discrédit sur toute la communauté viêtnamienne de France.
C'est jeter la suspicion sur les associations qui envoient du matériel médical et des médicaments dans le seul soucis de venir en aide à nos compatriotes du Viêtnam.
C'est risquer de ralentir le formidable élan de solidarité qui existe en France pour notre pays d'origine dans tous les domaines.
Le tribunal de Limoges jugera ces Viêtkieus de France en septembre ; je souhaite qu'un tribunal Viêtnamien en fasse de même au pays afin que le déshonneur n'en soit plus un.
vendredi 21 mars 2008 - 06:30 Franck Lagier
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Cinq médecins de Limoges vont être renvoyés devant le tribunal correctionnel de la ville en septembre, dans le cadre d’une escroquerie à la Caisse primaire d’assurance-maladie. Ils auraient prescrit des médicaments à plusieurs personnes d’origine vietnamienne.
Les bénéficiaires des médicaments, tout en prenant soin de se faire rembourser les consultations et les médicaments, transféraient via les services de La Poste ces médicaments dans leur pays d’origine pour y être revendus
235 ordonnances de complaisance
L’affaire, ayant des ramifications nationales et internationales, avait été révélée en octobre 2006 et portait sur 20 millions d’euros. Au niveau local, le préjudice s’élèverait à plus de 91.000 euros en deux ans.
L’enquête, confiée au capitaine Grignion et à l’adjudant Faucher, de la section de recherches de la gendarmerie de Limoges, a abouti à la convocation des cinq médecins dont deux font partie du même groupe médical. Ils n’ont pas été placés en garde à vue mais entendus comme témoins. Ils auraient délivré 235 ordonnances à huit personnes différentes.
Ces dernières seront poursuivies pour escroquerie le 2 septembre prochain et les médecins pour complicité. Les fraudeurs se faisaient prescrire des médicaments en prétextant une affection et répétaient régulièrement l’opération chez un autre médecin, parfois à deux jours d’intervalle. La fraude porterait sur des antiacnéiques, des antidépresseurs, des antibiotiques et des hypertenseurs.
Le département, gros consommateur... d'anti acnéique
À l’origine, la CPAM avait été étonnée de constater statistiquement que le département, pourtant connu pour ne pas avoir la population la plus jeune de France, était un gros consommateurs d’antiacnéiques ! De nombreux patients, souffrant soi-disant de maladies chroniques, ne venaient pas régulièrement se faire prescrire des médicaments pourtant nécessaires pour soigner leur pathologie.
"Les patients disaient que la grand-mère au Viêtanm souffrait de tel ou tel problème et le médecin prescrivait.Certains médecins ont évoqué un positionnement humanitaire. Le problème est que tout le monde a profité du système d'affiliation à la CPAM pour faire porter à la collectivité le coût de la prestation de médicaments" a noté le procureur.
En moyenne, chaque praticien prescrivait une ordonnance tous les 15 jours pour ces patients fictifs."Non seulement c'est anti-déontologique, mais surtout pénalement répréhensible", conclut le procureur.