Envoyé par
Léa
Il est vrai qu'une fois traduit, le poème perd son sens mais puisque je me suis lancée dans l'entreprise, autant vous livrer mon brouillon :
Mademoiselle Vietkieu de retour au village
A l’entrée du village il y un grand banian
Où, assis, détachent les grains de riz et bavardent des paysans.
Dos d’abeille dévoilé avec de la chair toute blanche,
Fessier hors taille en jeans de marque d’Occident,
T-shirt rosâtre à deux ficelles, et particulièrement,
Doudounes généreuses qui embêtent les yeux des garçons,
Ne daignant regarder personne tu t’en vas marchant,
Entre deux nigauds avec tes sabots à hauts talons.
Des poulets s’enfuient en s'éparpillant,
Le petit chien, sur sa demeure, aboie courageusement.
Lèvres, joues, bleu, rouge, ô tant de couleurs !
Parfum qui sent plus fort que la lotion médicale à la menthe,
Il n’a que les yeux qui restent tiens, ô quel bonheur !
De ces anciens voisins, s’approcher de toi certains osent,
A deux reprises tu débites « Hello »,
Et puis « Byee byee », et tu te barres subito.
« Te souviens-tu de nous ? » quelqu’un, en hâte, lance la question.
Les regardant de travers : « Je suis Vịt kìu », tu réponds…