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yen
Chapitre2: les Arceaux
Les premiers jours de novembre, furent consacrées à son installation. Une chambre, lui fut attribuée, dans une cité d'un autre âge. La petite chambre était triste, sans âme, et cherchait désespérement le soleil, toute la journée. XIME ,n'arrivait pas à dormir, dans le lit proposé. Il dormit les premieres nuit ,par terre, entortillés dans ces couvertures,recroquevillé, et, tremblant de froid. Un matin, la neige, fit son apparition, il regardait ebloui, derriere le carreau de la fenétre, la danse gracile de petits papillons blancs, qui à mesure de leur vol, estompaient, le bitume noirci de la cour, et recouvraient ,d'un blanc manteau, les corps fameliques des grands platanes. Mais , lorsqu'il sortit, ses souliers d'été, qui n'étaient pas habitues à cette chose nouvelle, se transformérent en maraicages , et toujours ce froid ,qui le glaçait au plus profond de son etre.
A l'amphi, il se fit petit, les places étaient déjà prises !les cours s'accéléraient, il prenait du retard, tout était tellement nouveau pour lui, il échoua au PCB. Il n'osa pas le dire à ses Parents, mais le plus grave, était ,comment allait il vivre?, puisqu'ayant échoué, il perdait sa bourse universitaire. Mais, il n'était plus seul, il avait retrouvé un camarades, SON, du lycée de Saigon, et puis Il venait de faire la connaissance de CHI, et de Georges,de NGA, de CONG, Hoang qui resteront ses amis à jamais. Pour "vivre", il alla tous les matins, à la pointe du jour, décharger, les cageots de fruits et de légumes, maigre salaire qui lui permettait de régler le prix de sa chambre, son inscription à la fac. Pour se nourrir, il ne mangeait qu'au repas de midi, et quelques fois le soir: des pates avec un peu de maggi!! il était trop fier, pour demander. Pour pouvoir transcrire ses cours, il faisait des économies de papier, en récupérant, ça et là, des feuilles polycopiées simplement sur une face. CHI, le plus "fortuné" de la bande, lui refilait ses chemises, et ses souliers usages avec tact et gentillesse. Cette solidarité qui existait entre eux , lui permit de tenir, d'autres amities se nouérent, solides et sinceres.Les "Anciens", les prirent en main, et des février, tous les dimanches matins, ceus qui étaient en 5éme années de médecine, les faisaient travailler dur, mais XIME, ne rechignait pas , car était là la clef de sa réussite. Par la suite, il eut ses examens, chaque année en juin. Il réussi à s'acheter, un solex d'occase, qui lui permit de se déplacer dans Montpellier, avec aisance, et de pouvoir louer, une petite chambre, ensoleillée qui donnait sur le jardin botannique. Il était enfin, heureux, les premiers jours tristes de son arivée, n'étaient plus que de lointains souvenirs, et puis il était tout affairé, aux preparatifs du mariage de SON, ce mariage qui allait bouleversé, sa vie....