Une nouvelle population de gibbons découverte
au Viêt Nam
[Article publié le 18 juillet 2011, édité le 21 juillet 2011]
Lundi 18 juillet, les naturalistes d’une ONG environnementale ont annoncé avoir découvert, dans les forêts reculées du Vietnam, une colonie jusqu’alors ignorée du très rare et très menacé gibbon à joues blanches.
Parcourant les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans le nord du Vietnam, les chercheurs de l’ONG Conservation International (CI), identifiant le chant matinal "fort, élaboré et prolongé" du gibbon à joues blanches, ont repéré une colonie d’environ 500 de ces singes : elle représente les 2/3 de la population totale recensée au Vietnam, mais aussi et surtout l’unique "population viable confirmée" de cette espèce dans le monde.
En effet, au bord de l'extinction, le gibbon à joues blanches a vu sa population totale décliner de 80% en l'espace de 45 ans, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Souffrant de la perte de son habitat et chassé pour alimenter la pharmacopée traditionnelle, il est déjà "fonctionnellement éteint" en Chine.
"C'est une découverte extrêmement significative, qui montre bien que les zones protégées fournissent un dernier refuge aux espèces décimées de cette région", a commenté le Dr. Russell Mittermeier, président de CI, qui craint toutefois que la construction d'une route à travers la zone de Pu Mat, actuellement en projet, ne permette aux braconniers de pénétrer plus facilement le territoire de ces primates.
En parcourant les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans le Nord du
Viêt Nam, des chercheurs de l’ONG Conservation International ont repéré une colonie jusqu’alors ignorée d’environ 500 gibbons à joues blanches, une espèce rare et très menacée.
Mon Dieu ! Ce n'est pas vrai.
Ils sont déjà entre quatre murs ?
