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Discussion: tranche de vie

  1. #11
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Buuhoa
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    Merci Thuong pour ces articles qui sont toujours très agréables à lire !
    "Il est plus urgent de vivre que de compter !" Françoise SAGAN
    On n'est riche que de ses amis.

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  3. #12
    Avatar de thuong19
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    une nouvelle tranche de vie de notre ami Gérard Bonnafont dans le CVN:
    Au pays, Thé ou Bière, choix si difficile que ça ?...
    Thé beau, tu sais ?

    10/03/2012 19:23

    Les idées reçues ont la vie dure : les Bretons ont tous des chapeaux ronds, les Français se promènent tous avec une baguette de pain sous le bras, et les Vietnamiens boivent tous du thé. Les innombrables bouteilles de bière tombées au champ d'honneur des agapes amicales doivent se retourner dans leurs tombes…
    >>Le thé, tout un art
    >>Développement de la filière thé : la qualité avant tout !



    Au cours des repas, ce sont plutôt la Bia Hà Nôi (bière de Hanoi) - la 333 - ou d'autres marques à mousse qui ont la préférence des gens d'ici. Ce qui entraîne le plus souvent une contagieuse gaieté bon enfant dans les repas d'affaire ou les dîners entre copains. Et comme le Vietnamien a le cœur sur la main, s'il voit dans la salle de restaurant quelqu'un qui ne manifeste pas cette bonne humeur, il s'empresse de la partager. Ce qui m'a valu de nombreuses embrassades au fumet malté. Et quand je dis "embrassades", le mot est exact : à chaque fois, je suis véritablement enlacé par deux bras aussi importuns qu'amicaux, ce qui n'est pas sans me troubler quand je suis absorbé par le contenu d'un bat bien rempli…

    Cœur de thés…

    Mais ceci ne veut pas dire que le thé est absent du quotidien vietnamien. Il a même régulièrement droit de cité, selon des statuts différents…

    Il y a d'abord le thé populaire, qui a son heure de gloire à la fin des repas. Patient, il attend longtemps dans la bouteille hermétique ou la théière empaquetée dans un douillet nid de coton et d'osier. Là, dans son récipient gardé bien au chaud, il infuse tout en diffusant son arôme à une eau qui se teinte d'un vert pâle, couleur de ce thé justement prisé par le commun. Quand le dernier rot de bière expire, de minuscules tasses en céramique se remplissent d'un liquide tiède au goût tantôt amer, tantôt astringent que l'on flûte ou que l'on sirote, selon ! Parfois, un claquement bref de la langue sur le palais approuve la qualité de ce breuvage qui accompagne souvent la bouffée brûlante de la pipe à eau. Ce thé-là, nous en avons tous chez nous, petites feuilles séchées, enroulées dans les affres de la dessiccation, et entassées dans des pots à thé de collection ou de grandes surfaces.



    Il y a aussi le thé aristocratique que l'on déguste dans des salons en ville, dans de grandes occasions ou dans les goûters entre copines. Ce thé-là, il se la joue coquette. Parfumé au jasmin, au lotus, au gingembre, ou à toute autre plante aromatique, il a la fierté de sa condition. Pour lui, on sort le service, où des tasses décorées font la ronde autour de théières ventrues à la robe coordonnée. On le sert, ce qui est déjà un simulacre de rituel, en levant haut le bec de la théière pour que les quatre éléments se conjuguent en harmonie : l'air, l'eau, le feu et la terre. Je dois avouer que lorsque c'est à mon tour de m'exercer à cette figure de style, je rajoute un 5e élément : la serpillière… pour nettoyer tout ce que je mets à côté de la tasse.



    Il existe enfin le thé artistique. Celui-ci est aux deux autres ce qu'est un ténor d'opéra pour un enroué chronique. On touche là, des sphères célestes… D'abord, il n'est consommé (pas bu !) qu'au cours de cérémonies… du thé ! Et là, c'est du sérieux : chaque geste est mûrement réfléchi, chaque seconde d'infusion est scrupuleusement comptée, la façon de verser, de prendre la tasse. Tout est codé en un ballet des sens qui conjugue fluidité et sérénité…

    Fleur de thé…

    Si, au Vietnam, on ne boit pas que du thé, le thé, lui, sait se faire boire ! Le thé, j'ai fait sa connaissance lors d'un voyage dans les montagnes du Nord. J'avais bien vu en photo ses longues allées plantées d'arbustes à petites feuilles, mais quand je me suis retrouvé au milieu d'un champ de thé qui ondulait à perte de vue au flanc de collines, je me suis senti ému par ce bonsaï courageux qui accepte de se faire raser les pousses régulièrement pour satisfaire la gourmandise humaine. Elles m'auraient presque fait de la peine, ces petites feuilles vertes tendres qui, à peine déployées au soleil du Vietnam, allaient finir dans la touffeur moite d'un sac en toile…



    En me promenant dans ces rangées disciplinées, j'ai découvert la fleur de thé aux blancs pétales fragiles et au cœur jaune citron. J'ignorais, béotien que j'étais, que le thé pouvait fleurir, et j'ignorais tout de la suavité de son parfum alors. J'ai appris à manier cette énorme tondeuse qui remplace peu à peu la serpette des anciens cueilleurs de thé. Le thé, je l'ai entassé, ensaché, empaqueté, enfourché, mélangé, étalé…, et plus je lui ai fait subir les derniers outrages, plus j'ai appris à le respecter. Au point, un jour, d'avoir voulu fabriquer du thé au lotus de façon traditionnelle ! J'ai failli passer pour fou, mettre le feu à la maison, et être déconsidéré à jamais par mon épouse…

    Mais ça, c'est une autre histoire que vous avez pu lire dans une tranche de vie bien antérieure. Si vous n'avez pas lu, passez chez moi, je vous raconterai, autour d'une tasse de thé !
    GERARD BONNAFONT/CVN

  4. #13
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Buuhoa
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    Bonjour Thuong,

    Les articles de Gérard BONNAFONT sont aussi savoureux qu'une tasse de bon thé... du Vietnam, bien sûr ! J'en redemande !
    "Il est plus urgent de vivre que de compter !" Françoise SAGAN
    On n'est riche que de ses amis.

  5. #14
    Habitué du Việt Nam Avatar de hoa lan
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    Bonjour thuong19,
    Merci pour ces articles divertissants de Gérard Bonnafont. Je serai plutôt pour le thé qui est ma boisson quotidienne dont les senteurs variées vous transportent à chaque instant.
    Bonne continuation.
    H.L

  6. #15
    Avatar de thuong19
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    réflexion d'un expat devant l'invasion des supermarchés au Vietnam. disparition des marchés traditionnels?.... pas si sûr.
    Les supermarchés leaders au Vietnam sont Saigon Coop, Maxi Max, Big C, Metro Cash and Carry et prochainement création au Vietnam d'un réseau de supermarchés "'Hiway Supercenter''.

    Marché hier, Super aujourd’hui !
    17/03/2012 14:56
    Un petit marché traditionnel, un gros trou, des grues et des piliers de béton, un beau supermarché… Et voilà, le Vietnam est entré de plain-pied dans le 21e siècle et l’univers de la grande distribution…


    Pour beaucoup d’étrangers, le Vietnam est encore un pays où la population vient s’approvisionner au petit marché du quartier ou du village. Lieux de rencontres, fleurant bon les odeurs de légumes fraîchement coupés et d’épices mystérieuses aux noms imprononçables, où l’on peut trouver tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne, du vêtement de travail au balai en paille de riz, ces petits marchés sont une invitation à l’étonnement permanent.

    Reine des marchés


    Le Vietnam sans marchés (cho) ne serait pas le Vietnam ! Pas un seul village, pas un seul quartier qui n’ait son «cho».

    Véritable plaisir des sens, le marché est, depuis des siècles, le coeur de la vie sociale. On y va pour acheter, mais aussi pour se rencontrer, pour y boire ou y manger, s’y promener et faire des affaires...

    Au marché règnent les «bà» - les vendeuses - qui trônent derrière leurs éventaires, prêtresses d’un culte païen aussi vieux que les communautés villageoises : celui du franc-parler. N’est pas «bà» qui veut !



    En effet, une «bà» se caractérise par des qualités particulières. Tout d’abord, il faut en avoir le physique : la «bà» doit être plantureuse ! Elle doit avoir des formes qui témoignent de nombreux allaitements réussis, justifiant ainsi qu’elle «connaît» la vie, et que l’on ne peut pas lui en conter. Ensuite, elle doit avoir de la repartie et ne pas être à court d’idée pour toujours avoir le dernier mot. En outre, elle doit disposer d’un registre vocal puissant qui lui permette d’élever la voix à la limite du supportable pour l’outrecuidant qui aura osé la défier. Enfin, elle ne doit pas avoir froid aux yeux et ne craindre ni dieu, ni maître. Et surtout, elle doit parfaitement maîtriser un vocabulaire à faire rougir de honte un honorable dictionnaire. Si l’on possède ces qualités, on peut alors prétendre à être «bà» dans un «cho». Il suffit dès lors de régner sans partage sur un étal de fruits, légumes, viandes ou autres objets dignes d’être vendus dans un marché, et de se mettre en position d’attente, une activité aussi importante que la vente.

    Et tout observateur attentif découvre très vite qu’il y a deux sortes d’attente : l’attente active et l’attente passive. L’attente active consiste principalement à ranger, arranger, re-ranger, déranger sa marchandise, véritable opération de merchandising pour offrir en permanence une image d’abondance et de qualité. Pendant l’attente passive, la «bà» consacre son temps à compter et recompter d’impressionnantes liasses de billets. Occupation destinée, si besoin, à montrer que l’on a affaire à quelqu’un qui a de la surface financière, donc quelqu’un de sérieux. Car on ne rigole pas quand on est une «bà» ! On est ici pour vendre, et pour vendre du beau et du bon !

    Royal supermarché !


    Mais depuis quelques années, les «bà» cèdent la place aux «nhân viên thu ngân» des supermarchés. C’est toujours une femme-tronc qui nous accueille, seulement cette fois-ci ce qui nous sépare d’elle ce n’est plus une pyramide de fruits ou un monceau de tissus, mais la bande en caoutchouc d’un tapis roulant. Le claquement du tiroir-caisse et le cliquetis de la machine enregistreuse remplace le marmonnement de celle qui comptait ses billets. Le sac plastique estampillé aux armes du supermarché avale nos marchandises à une vitesse phénoménale, jetant aux oubliettes du passé le temps que l’on prenait à discuter de la pluie et du beau temps avec la «bà», tandis que l’on glissait tranquillement nos achats dans notre panier…



    Mais, point trop de nostalgie cependant, car le Vietnamien est une personne admirable qui adapte son environnement autant qu’il s’y adapte. Ainsi, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire dans ces lignes, le supermarché devient, comme le marché d’autrefois, un lieu de rencontre et de promenade où l’on musarde entre les allées plus par curiosité que par nécessité.

    Le supermarché reste un lieu où la plupart circulent bras ballants d’une allée à l’autre, un peu comme dans un palais des merveilles. On tripote, on sort l’objet de l’emballage (quand celui-ci n’est pas trop sophistiqué), on dérange le bel ordonnancement voulu par le marchandisage. Les enfants peuvent laisser libre cours à leur soif de tout voir. Là on joue à ouvrir et fermer les portes des frigos, plus loin on s’intéresse au fonctionnement d’un autocuiseur, ailleurs on fouille dans des monceaux d’habits judicieusement disposés en tête gondole. Au rayon frais, on regarde ces drôles de fromages qu’avalent si régulièrement les Occidentaux... Bref, on apprivoise le supermarché, sans doute pour éviter qu’il ne nous dévore…

    Je vous quitte car je dois accompagner ma femme au nouveau supermarché du coin. Il y a des promotions est-il écrit sur le prospectus glissé dans notre boîte à lettre… C’est les «bà» qui font mauvaise mine !!!
    GERARD BONNAFONT/CVN

  7. #16
    Passionné du Việt Nam Avatar de mekong
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    Par défaut tranche de vie

    «Cà phê den, xin moi !». Un petit mot de la langue de Molière dans un langage tonal monosyllabique, qui nous fait un clin d'oeil francophone. Mais il n'est pas le seul signe, tant s'en faut, qui nous indique que la culture française a encore des lettres de noblesse de ce côté-ci du monde…

    Quand on se retrouve dans un pays étranger et qu'il faut soudain décrypter des sons nouveaux pour former des mots inconnus de nos oreilles, il est tellement rassurant de nous attacher à ces quelques termes, transfuges de notre langue maternelle. Comme si nous retrouvions de vieux amis ! Même revêtus des sons «sac» (accent aigu), «huyên» (accent grave) et autres, ils sont reconnaissables et quelle gourmandise quand nous pouvons les utiliser…, même si parfois l'exercice relève de l'acrobatie linguistique !

    Paroles, paroles…

    Je veux installer une antenne parabolique sur mon balcon pour regarder la télévision ? Facile : «Tôi muôn có môt ang-ten parabôn trên ban-công dê xem tivi».

    Et pour sortir en ville, j'ai besoin de nouveaux habits. L'élégance française me permet de demander à mon tailleur de me confectionner sur mesure «áo so mi» (chemise), «áo gi-lê» (gilet), «mang-tô» (manteau), «áo vét-tông» (veston)… Avec tout ça, aucun problème pour voyager, que ce soit en «xe buýt» (bus) ou en «ô-tô» (auto), aucun risque de tomber en panne… Et bien évidemment, pas question de rester le ventre vide : «actisô» (artichaut), «bo» (beurre), «cà-rôt» (carotte), «sô-cô-la» (chocolat), «pho mát» (fromage), «giam-bông» (jambon)…, mourir de faim serait une faute de goût ! Et pour finir une soirée au «xi-nê» (ciné) suivie d'un verre d'«apxanh» (absinthe), juste pour avoir besoin d'une «atpirin» (aspirine) le lendemain !!!

    Voilà, vous avez le viatique minimal pour pouvoir vivre au Vietnam en parlant français !!! Mais pour le Français que je suis, il y a bien d'autres signes qui montrent que la France et le Vietnam ont en commun beaucoup de secrets partagés… et qui me rendent la vie tellement plus facile.

    Ainsi, quel bonheur de voir sur le bord des routes ces petites bornes rouges et blanches, à la bonne tête de nougat de Montélimar, qui scandent les kilomètres comme le font leurs cousines du Cantal profond ! Je dis bien les kilomètres du système métrique, aux chiffres bien ronds, et qui se divisent facilement par 100 ou par 10. Heureusement, nous échappons aux miles que seuls ceux qui sont habitués à manipuler les yards, les foot et les inches peuvent comprendre sans utiliser la machine à calculer ! Et la température, quel bonheur que le Celsius soit ici à l'honneur ! Déjà que 38°Celsius en été, c'est chaud, imaginez si les thermomètres affichaient 100,4… À bouillir sous la casquette !


    Le français est en fête le 4 mars à Hô Chi Minh-Ville. Photo : Quang Châu/CVN

    Quelle langue ?

    Au risque de passer pour chauvin, je dois dire que cette culture de la Francophonie, j'essaie de la maintenir à mon petit niveau, en refusant de parler d'autres langues que le français ou le vietnamien quand je suis dans ce pays. Cela ne va pas de soi, et la première prise de contact est souvent surprenante…

    Mon accent vietnamien étant loin d'être irréprochable, et mon interlocuteur vietnamien, s'attendant à ce que je m'adresse à lui en anglais, a tout d'abord quelques difficultés à comprendre ce que je dis. Ses yeux écarquillés et son rictus d'incompréhension me donnent l'impression d'être un patagon exilé chez les papous. Pas vexé, je répète ma phrase d'introduction en essayant d'articuler et d'intoner le mieux possible. Si ce second essai reste inefficace, je précise à mon vis-à-vis ébahi : «Anh nói tiêng Viêt !» (Je parle vietnamien !). Et là, en général, un sourire apparaît sur son visage, et en écho je reçois un «Oh ! Anh nói tiêng Viêt !»… Ben oui, ça fait deux minutes que j'essaie de le dire ! Et bien sûr, je ne manque jamais, quand un Vietnamien m'adresse la parole en anglais, de lui demander de me parler en vietnamien, arguant du fait qu'ici nous sommes au Vietnam et qu'au Vietnam on doit parler vietnamien, comme en France on doit parler français. Ma maîtrise de la langue de Shakespeare, je la réserve pour les touristes anglophones, perdus dans les rues de Hanoi, ou qui n'ont pas le bonheur d'avoir les mots «œuf au plat» (trung ôp-la) dans leur vocabulaire !

    Pour terminer, je dois dire que je bois aussi du petit lait, quand mes interlocuteurs vietnamiens apprennent que je suis Français. À chaque fois, j'ai droit aux mêmes remarques : le français, la langue de l'amour et de la poésie ! Et si l'exquise politesse vietnamienne en rajoute un peu dans le compliment, je dois avouer que cette image de ma langue natale titille agréablement mon amour-propre, et sans doute aussi celui de mes compatriotes…, même si la réputation est peut-être un peu surfaite !

    Voilà, je vous ai dit franco de ce que je pense de la Francophonie au Vietnam !

    GERARD BONNAFONT/CV
    mekong

    certains regardent la vase au fond de l'étang,
    d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau,
    il s'agit d'un choix.
    Dalaï Lama

  8. #17
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    Citation Envoyé par mekong Voir le message
    Et pour sortir en ville, j'ai besoin de nouveaux habits. L'élégance française me permet de demander à mon tailleur de me confectionner sur mesure «áo so mi» (chemise), «áo gi-lê» (gilet), «mang-tô» (manteau), «áo vét-tông» (veston)… Avec tout ça, aucun problème pour voyager, que ce soit en «xe buýt» (bus) ou en «ô-tô» (auto), aucun risque de tomber en panne… Et bien évidemment, pas question de rester le ventre vide : «actisô» (artichaut), «bo» (beurre), «cà-rôt» (carotte), «sô-cô-la» (chocolat), «pho mát» (fromage), «giam-bông» (jambon)…, mourir de faim serait une faute de goût ! Et pour finir une soirée au «xi-nê» (ciné) suivie d'un verre d'«apxanh» (absinthe), juste pour avoir besoin d'une «atpirin» (aspirine) le lendemain !!!
    Il faudrait aussi rajouter : phang (frein), xe xích lô (cyclo), ghế phô tơi (fauteuil)...
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  9. #18
    Jeune Viêt Avatar de Tac kè
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    Bonjour Mekong,

    J'ai lu ce matin avec délices cette "tranche de vie" qui m'a rappelé de bons souvenirs.. - Avez-vous rapporté cet extrait de G. Bonnafont, ou êtes-vous en personne l'initiateur de ce joli passage sur les difficultés et facilités de la langue franco-vietnamienne ? - Quoi qu'il en soit, merci de m'avoir fait replonger dans la vie d'Hanoi que je ne puis fréquenter qu'à temps partiel. - Apprenez-nous encore un peu, de temps à 'autre, la meilleure manière de profiter de cette belle ville et de sa vie trépidante... en français, en vietnamien ou en ..franco-vietnamien!!! :-))

    Bonne journée - cordialement - Tac Kè

  10. #19
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    kính lúp = la loupe
    Bảo Nhân : fascination, impression and passion

  11. #20
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de Bao Nhân
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    gác măng rê = garde manger
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