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Il est vrai que mon master d'économie date un peu et qu'il y a peut-être, maintenant, une nouvelle économie comme il y a une nouvelle cuisine.
Mais, jusqu'à nouvel avis, l'inflation n'augmente en rien la richesse d'un pays, au contraire. L'inflation, je simplifie, c'est la stagnation ou le ralentissement de la création de richesses tangibles, accompagnée d'une augmentation de la masse monétaire globale, c'est à dire tant les billets imprimés ou pièces frappées par l'institut d'émission (banque centrale), que la monnaie scripturale créée (je schématise) par les banques autres que la banque centrale ou que les effets de commerces émis par les particuliers.
Pour illustrer, je prends un exemple simple. Imaginons une économie dont l'appareil de production permet de produire 10 chaises, dans cette économie, il existe 100 unités monétaires, le prix des chaises s'établit à 10 unités par chaises. L'année suivante, l'appareil de production n'a pas changé, mais il y a maintenant 110 unités monétaires. le prix des chaises est maintenant de 11 unités, soit une inflation de 10 % sans qu'aucune richesse supplémentaire n'ait été produite.
De plus, l'inflation, bien loin d'enrayer la consommation la stimule au contraire : les consommateur, anticipant une hausse des prix, achètent prématurément, souvent en augmentant la masse monétaire (en souscrivant des traites) et en alimentant encore plus l'inflation.
L'inflation est un néfaste pour l'ensemble de l'économie, sauf pour ceux qui pour ceux qui ont les moyens de faire des dettes intelligentes : immobiliers, investissements dans l'appareil de production, etc. Bref, pour simplifier, les possédants.
Son inverse, la déflation (schématiquement la baisse des prix) est encore plus néfaste. Elle conduit en général à figer complètement l'économie. Les consommateurs, anticipant la baisse des prix, diffèrent leurs achats ce qui entraîne le gel de l'économie ; le chômage et la peur qui y est liée ralentissent encore plus la consommation, on est entré dans un cercle terriblement vicieux. De nouveau, les possédants, assis sur leurs biens tangibles, ont les moyens d'attendre que les choses se calment.
Il y a eu, sous le criminel de guerre et piètre économiste Nixon, une variante, la stagflation, c'est à dire une augmentation des prix conjuguée avec un ralentissement de la consommation.
De toute façon, la seule façon d'échapper à ces maux économiques, c'est de changer complètement le paradigme économique. J'imagine que dans une centaine d'années, le capitalisme financiers paraîtra à nos descendants aussi désuet que le mercantilisme moyenâgeux l'est à nos yeux.
je ne vois pas vraiment la raison qui me pousse à écrire une si longue remarque, assis devant mon clavier, ah, si, soyons honnête, la climatisation, parce que dehors, à pas encore 7 heures du matin, il fait déjà chaud, très chaud !