Page 5 sur 22 PremièrePremière ... 3456715 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 41 à 50 sur 217

Discussion: L'agent orange

  1. #41
    Le Việt Nam est fier de toi Avatar de robin des bois
    Date d'inscription
    décembre 2005
    Messages
    5 105

    Par défaut [FR5, le dimanche 18/02 à 21h40] " Agent orange, une guerre sans fin "

    Programmé sur France 5, le dimanche 18 février à 21h40:

    "Agent orange, une guerre sans fin"

    documentaire de Leslie Wiener et Jane Weiner (France,2006)

    " Kan Sap, une Vietnamienne, ramasse des feuilles dans un champ, chapeau sur la tête et pipe à la bouche. Un paysage luxuriant, une musique apaisante.

    Ici, entre 1962 et 1971, l'armée américaine a entrepris de raser la jungle pour combattre les soldats vietcongs qui évoluaient sous le couvert végétal. Une déforestation systématique a été planifiée. Selon la revue Nature, les arrosages chimiques ont affecté 20 000 villages et de 2 à 5 millions de personnes.
    Arthur Galston, professeur à l'Université Yale, a effectué une mission au Vietnam en 1971 pour mesurer les dégâts. Pendant qu'il évoque ses souvenirs, des images de fin du monde défilent: troncs noircis sans feuilles, cadavres d'animaux, paysages dévastés.

    " Bac a 19 ans. Ce neveu de Kan Sap, né bien après la période des épandages, est gravement handicapé. Malformé, il ne peut ni marcher ni se nourrir. Des dizaines de centres pour enfants handicapés traitent la troisième génération de victimes des séquelles des produits chimiques. Le défoliant utilisé, appelé agent orange, contenait de la dioxine. Aujourd'hui les niveaux de dioxine dans les zones d'épandage vont croissant: au lieu de régresser, la concentration devient plus forte qu'il y a 30 ans.

    " Mal protégés, les soldats américains qui ont répandu ces 83 millions de litres d'herbicides, souffrent aussi d'un taux élevé de cancers et de diverses maladies. Et quelque 160 000 vétérans reçoivent des indemnités. C'est pourquoi l'Association des Victimes Vietnamiennes a engagé plusieurs avocats aux Etats-Unis pour faire reconnaitre la responsabilité des entreprises chimiques - Dow Chemical, Monsanto...

    " Construit comme un film à suspense autour du thème de l'impossible procès, le documentaire utilise les ressorts du cinéma de fiction - scénario nerveux, cadrages subils, personnages suscitant l'empathie - pour expliquer ce dossier complexe. Les réalisatrices mettent en scène les avocats américains en pleine action, mais elles savent aussi filmer les victimes vietnamiennes avec discrétion, avec pudeur."


    (Catherine Bédarida - supplémént Le Monde TV & Radio)

  2. # ADS
    Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     

  3. #42

  4. #43
    Avatar de mike
    Date d'inscription
    novembre 2005
    Localisation
    Côte d'Azur, France
    Messages
    700

    Par défaut Les souffrances de l'agent orange à travers le photographe japonais Goro Nakamura

    Les souffrances de l'agent orange à travers le regard d'un photographe japonais




    Une exposition de photos intitulée ''Agent orange" du photographe japonais, Goro Nakamura, a ouvert ses portes mercredi, à New York (Etats-Unis).

    C'est la 2e fois que les photos émouvantes de cet artiste nippon sont exposées dans ce pays. En octobre dernier, a en effet eu lieu une exposition de ses photos sur le thème "Printemps silencieux-photos reflétant l'agent orange" qui dure du 7 février au 16 juillet 2007 à New York.

    Lors d'une rencontre avec des correspondants de l'Agence vietnamienne d'Information (AVI) à New York, il a indiqué qu'il ferait des expositions itinérantes à travers les Etats-Unis pour que les Américians puissent bien connaître les conséquences de ce défoliant largué par l'armée américaine pendant la guerre au Vietnam.

    Le photographe japonais est venu au Vietnam à 35 reprises pendant 32 ans et a pris, au total, 35.000 photos sur les douleurs dues à l'agent orange. Ses oeuvres ont été présentées à Hanoi, Ho Chi Minh-Ville, au Japon, en République de Corée et, actuellement, aux Etats-Unis.

    Il travaille en tant que professeur chargé de la photographie de presse à l'Université japonaise Gifu. Il a également tourné pendant les années 90 un documentaire télévisé sur l'agent orange/dioxine.

    Il est également l'auteur de quatre livres sur ce thème et a reçu le prix de meilleur photographe en 1983 de la société Nikon et le prix spécial en 1995 de la Fédération du journalisme du Japon.

    Source : AVI

  5. #44
    Avatar de mike
    Date d'inscription
    novembre 2005
    Localisation
    Côte d'Azur, France
    Messages
    700

    Par défaut Agent orange: le dernier fantôme de la guerre du Vietnam à l'écran américain

    Agent orange: le dernier fantôme de la guerre du Vietnam à l'écran américain

    Le terrible agent orange déversé par les troupes américaines pendant la guerre du Vietnam est de nouveau montré du doigt par "The Gardner Documentary Group" qui a présenté samedi "The Last Ghost of War" (Le dernier fantôme de la guerre) dans l'Etat américain de New Jersey.

    Premier documentaire sur le procès de la dioxine sorti aux Etats-Unis, le film montre 57 minutes durant des images affligeantes des victimes du défoliant dans diverses villes et provinces vietnamiennes, ainsi que de celles de parents vétérans américains du Vietnam ou anciens ouvriers des usines productrices du défoliant.

    Preuves à l'appui, les réalisateurs ont indiqué que les firmes américaines étaient en connaissance de cause en fournissant à l'armée américaine leur ultra-puissant défoliant, désormais au coeur d'une procédure judiciaire aux Etats-Unis qui mobilise énormément l'opinion publique vietnamienne et mondiale.

    La récente annonce par le gouvernement américain d'une aide de 400.000 dollars à la réhabilitation de l'environnement à Da Nang est applaudissable mais n'a rien à voir avec l'actuel procès contre ces firmes, a déclaré à l'Agence vietnamienne d'information (AVI) l'avocat de la partie civile Constantine Kokkoris, à l'issue de la projection du film.

    De son côté, le professeur Peter Kahn, ancien chef du groupe d'enquête du comité de l'agent orange de New Jersey pendant les années 1980, a recommandé au Congrès américain de voter un texte demandant la création d'une commission scientifique et sociale destinée à déterminer le lien entre les maladies et l'exposion à la dioxine.

    "Le dernier fantôme de la guerre" est le quatrième documentaire signé Gardner, après "Precious Cargo: Vietnamese Adoptees Come of Age" (2001) sur les enfants vietnamiens adoptés, "A World Beneath the War" (1998) sur les tunnels souterrains de Vinh Môc, Vinh Linh, et "Vietnam: Land of the Ascending Dragon" (1994) projeté à la veille de la normalisation du commerce entre les deux pays.

    Source : AVI

  6. #45
    Avatar de mike
    Date d'inscription
    novembre 2005
    Localisation
    Côte d'Azur, France
    Messages
    700

    Par défaut Agent Orange au Vietnam : arme chimique illégale au Vietnam

    Agent Orange au Vietnam : arme chimique illégale au Vietnam

    Tout d’abord, il est nécessaire de faire un effort mental suffisamment grand pour consentir à ce qu’il y ait des armes légales. A la suite de quoi, il faut accepter l’existence des lois et coutumes qui régissent la guerre. Et même si cela est au-dessus de nos forces, ainsi sont les règles de notre monde. Une arme est illégale de deux manières : soit un traité particulier l’interdit, soit elle viole les lois et coutumes existantes qui régissent la guerre -on aperçoit ici la menace inhérente dans l’emploi du terme « coutumes » qui désigne les us antécédents et, par conséquent, tente d’endiguer un présent toujours tenté de violer les pratiques du passé.
    Dans le cas ou un traité interdit une arme, elle est illégale pour les seuls pays qui l’ont signé et ratifié.
    Mais si cette arme est illégale au regard d’une loi existante, elle devient illégale pour l’ensemble des pays.

    Les lois et coutumes existantes de la guerre comprennent tous les traités qui régissent les interventions militaires et l’emploi des armes ainsi que le Droit international coutumier. Ils constituent ainsi l’essentiel du Droit International Humanitaire.
    On peut citer les Conventions de La Haye de 1899, 1907, et 1954 ; Conventions de Genève 1864, Protocole de Genève de 1925, 1926 embryon des quatre conventions de 1949, ensuite viennent celles de 1951 et 1957, puis les deux protocoles additionnels de 1977 venus reconnaître les « progrès » techniques dévolus à l’armement durant la guerre du Viêt-nam -que n’ont pas signé les USA- complétés par un troisième protocole additionnel en 2005 ; Convention sur les armes biologique de 1972, dont le renforcement de novembre 2001 a échoué ; Convention sur les armes chimiques de 1993, etc., etc..
    A l’époque de la rédaction des textes sur l’interdiction d’utiliser le poison comme arme de guerre, on ne connaissait pas les mots « herbicides » et « défoliants » qui peuvent, comme l’Agent Orange, contenir le pire des poisons. Les Grecs et les Romains de l’Antiquité avaient pour coutume de s’interdirent l’emploi du poison et des armes empoisonnées. En Inde, cinq cent ans av. J. C., les lois de Manu relatives au droit de la guerre interdisaient l’emploi de telles armes. Mille ans plus tard, les Sarrasins tiraient du Coran une conduite de la guerre prohibant l’empoisonnement.
    En 1943 et 1944, les Etats-Unis d’Amérique avaient déjà étudié douze mille produits chimiques et en avaient sélectionné sept mille comme possibles armes de guerre...

    d’ailleurs, en 1945, un crime prémédité contre l’humanité est étudié en vue de détruire les rizières autour des grandes villes du Japon. Ces produits chimiques étaient les précurseurs des Agents chimiques utilisés au Viêt-nam.
    L’Agent Orange contenant du poison tombe sous le coup du Protocole de Genève de 1925 que les USA n’ont pas signé. Curieusement, ils le signeront le 10 avril 1975, comme s’il s’agissait d’une culpabilité envers le forfait commis de fraîche date entre 1961 et 1971 au Viêt-nam.
    Certes, il ne peut y avoir d’effet rétroactif de la loi. Mais l’Agent Orange tombe aussi sous le coup de l’Article 23 de la Convention (IV) de La Haye de 1907, qui dit : « Outre les prohibitions établies par les conventions spéciales, il est interdit : a) d’employer du poison ou des armes empoisonnées » signée par les USA le 18/10/1907 et ratifié le 27/11/1909.
    Si les arcanes de la procédure actuelle en terre américaine aboutissaient à l’impunité, le seul recours contre l’utilisation de l’Agent Orange au Viêt-nam pourrait bien être l’arsenal des textes et normes du Droit International Humanitaire.
    Le Droit International Humanitaire dégage quatre grandes règles en ce qui concerne les armes :
    1) Les armes ne peuvent être utilisées que dans le champ « légal » des combats, défini comme cibles militaires de l’ennemi en guerre. Les armes ne doivent pas provoquer un effet négatif au-delà de ce champ « légal » de bataille : c’est la règle territoriale.
    2) Les armes ne peuvent être utilisées que pendant la durée du conflit. Une arme qui est utilisée ou continue d’agir après la fin de la guerre viole cette réglementation : c’est la règle temporelle.
    3) Les armes ne doivent pas être excessivement inhumaines. La Convention de La Haye de 1899 et de 1907 utilise les termes « souffrances inutiles » et « blessures superflues » : c’est la règle d’humanité.
    4) Les armes ne doivent pas avoir un effet négatif démesuré sur l’environnement naturel : c’est la règle environnementale.
    L’Agent Orange viole ces quatre règles.

    1bis) L’Agent Orange est dispersé par voie aérienne et n’atteint pas seulement le champ des cibles « légales » mais aussi largement les lieux civils alentours et même les pays voisins avec lesquels l’utilisateur n’est pas en guerre, sans oublier les infiltrations et les ruissellements qui transportent les molécules sur d’autres surfaces de terre, nappes, rivières, mers, et bouleversent les écosystèmes. Il ne peut pas être limité aux champs de bataille « légaux » et viole la règle territoriale.
    2bis) L’Agent Orange reste dans les zones d’épandages et de stockages, ses molécules qui ont une vie durable et un potentiel pathogène et tératogène agissent sur les anciens combattants comme sur les civils bien après que la guerre soit terminée et même sur les enfants à naître sur plusieurs générations sans que l’on sache quand cela prendra fin. Il ne peut pas être extirpé quand la guerre est finie et continue d’agir après la fin des hostilités et viole la règle temporelle.
    3bis) L’Agent Orange est inhumain à cause de la façon dont il tue -cancers, maladies multiples, malformations génétiques, absence de membres, bébés déformés et non viables, touchant des enfants qui n’ont jamais été des cibles militaires et qui sont nés après la fin de la guerre. Sa nature tératogène et l’atteinte possible du patrimoine génétique des générations futures font qu’il est possible de considérer l’utilisation de cette arme comme un génocide.
    Il est inhumain et viole la règle d’humanité.

    4bis) L’Agent Orange cause des dommages considérables et irréversibles à l’environnement naturel comprenant la disparition des forêts de différentes natures, la contamination des sols et de l’eau, des terres agricoles dont l’exploitation sert à la subsistance des populations civiles, bien au-delà de la durée de vie de ces populations. Le nettoyage est une science inexacte, qui coûte très cher et dépasse les capacités de financement d’un pays pauvre. L’Agent Orange est une arme qui ne peut être utilisée sans causer des dommages excessifs à l’environnement naturel puisque c’est le premier de ses buts, il viole la règle environnementale.
    L’Agent Orange est donc bien une arme, une arme chimique, une arme chimique illégale.

    L’une des clauses les plus utiles du traité sur le Droit Humanitaire est la « clause Martens » de la Convention de La Haye de 1907 qui est reprise dans les traités suivants concernant le Droit Humanitaire. La clause Martens stipule que dans les situations où il n’existe pas de clause spécifique dans un traité (ce qui est le cas pour l’Agent Orange) la communauté internationale est néanmoins liée par « les règles de principes de la loi des nations, issues des usages établis parmi les peuples civilisés, par les lois humanitaires et ce que dicte la conscience publique. »
    Selon le Droit international, il existe un certain nombre d’exigences pour remédier aux violations des Conventions de Genève et autres règles formant les lois et coutumes de la guerre. Une exigence minimum du devoir de réparer l’utilisation d’armements illégaux c’est la compensation des victimes. Cela peut comprendre les victimes civiles et militaires de guerre. Pour remédier au maximum à l’utilisation de l’Agent Orange, c’est un devoir de fournir tous les renseignements sur la fabrication de cette arme et de son épandage. En ce qui concerne les dommages environnementaux, les utilisateurs de l’Agent Orange sont obligés d’effectuer un nettoyage tangible des zones contaminées. Quand des terres et des ressources en eau ne peuvent être effectivement nettoyées, l’état qui a causé les dommages doit payer une indemnité d’un montant égal à la perte d’exploitation des terres et ressources du patrimoine national et du coût des poursuites juridiques.
    Le nettoyage environnemental pourrait atteindre des chiffres prodigieux.

    En plus de la responsabilité pour les dommages causés aux victimes et à leur environnement, les utilisateurs de l’Agent Orange devraient être sanctionnés légalement selon les clauses des lois humanitaires existantes. Par exemple, la Convention de Genève exige des états membres signataires qu’ils aient des mécanismes légaux internes pour juger les personnes qui sont soupçonnées d’avoir commis des violations sérieuses du Droit Humanitaire. De plus, l’Article 146 stipule que tous les états signataires ont le devoir de rechercher les violateurs mis en cause et de les juger devant leurs propres tribunaux quelle que soit leur nationalité. L’Article 148 interdit à tout état de s’absoudre lui-même ou d’absoudre un autre état de la responsabilité de violations sérieuses.
    Les effets génocidaires sur les peuples bien après la fin des hostilités constituent une autre base pour considérer l’utilisation de l’Agent Orange comme un crime contre l’humanité.

    De certains extraits du rapport de Karen Parker sur les armements à l’Uranium Appauvri transposés et développés à l’Agent Orange par André Bouny, père adoptif d’enfants vietnamiens, président du « Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange et au procès de New York » (CIS)

    Source : André Bouny

  7. #46
    Passionné du Việt Nam Avatar de Son Lam
    Date d'inscription
    avril 2006
    Localisation
    Hérault - France
    Messages
    1 820

    Par défaut

    Citation Envoyé par mike Voir le message
    Tout d’abord, il est nécessaire de faire un effort mental suffisamment grand pour consentir à ce qu’il y ait des armes légales. A la suite de quoi, il faut accepter l’existence des lois et coutumes qui régissent la guerre.
    J'adore le préambule.

  8. #47
    Passionné du Việt Nam Avatar de Son Lam
    Date d'inscription
    avril 2006
    Localisation
    Hérault - France
    Messages
    1 820

    Par défaut

    Pour tout ceux qui sont touchés par la détresse des populations contaminées, un petit geste bien utile et qui ne coute pas cher : signer la pétition "Justice pour les victimes de l'agent orange" mise en place par le collectif Vietnam-Dioxine.

    Je repost le lien pour ceux qui n'ont pas encore signé :La pétition. (700.000 signataires)

    La faire circuler (proches, amis) est utile, au moins à titre d'information.

  9. #48

  10. #49
    Avatar de mike
    Date d'inscription
    novembre 2005
    Localisation
    Côte d'Azur, France
    Messages
    700

    Par défaut



    A
    ffiche réalisée par Thuy Vy Do Huynh.
    " Plus de 45 ans aprés le début de la GUERRE CHIMIQUE au VIÊT NAM, des enfants crèvent la gueule ouverte". André Bouny.

    pour voir l'article, c'est par ICI

  11. #50
    Avatar de mike
    Date d'inscription
    novembre 2005
    Localisation
    Côte d'Azur, France
    Messages
    700

    Par défaut l'agent orange condamné à l'ONU

    L'agent orange condamné à l'ONU



    "Les effets de l'agent orange au Vietnam et ses conséquences", tel est l'intitulé de l'intervention d'André Bouny présentée le 27 mars à Genève lors de la 4e session du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies (ONU).

    Président du Comité international de soutien aux victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine au procès de New York (CIS), André Bouny a replacé l'assistance dans le contexte historique qui a amené l'Armée américaine à larguer 84 millions de litres de défoliants sur le Vietnam entre 1961 et 1971.

    Il n'a pas oublié de rappeler les effets toxiques de ce produit chimique sur l'homme et sur la nature. Les conséquences du largage, visibles et invisibles, se font toujours sentir 30 ans après la fin de la guerre.
    Avec ses arguments précis et convaincants reposant sur plusieurs conventions internationales, André Bouny a, avec des preuves scientifiques et des bases juridiques à l'appui, indiqué que l'utilisation de l'agent orange/dioxine pendant la guerre un crime de guerre. Il s'agit d'après lui d'"une violation massive et flagrante des droits de l'homme", l'agent orange déversé sur le Vietnam "n'est pas seulement un cataclysme du passé, mais aussi une catastrophe du présent".
    En informant l'assistance du procès intenté par les victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine contre les compagnies de produits chimiques américaines pendant la guerre au Vietnam, M. Bouny a appelé le Conseil des droits de l'homme de l'ONU ainsi que la communauté internationale à apporter leur soutien à la partie plaignante et à demander aux compagnies américaines de reconnaître leur responsabilité en indemnisant les victimes, conformément à la loi internationale.
    En tant que président du CIS, André Bouny a mené des recherches scientifiques sur l'agent orange et sur son impact au Vietnam. Auteur de nombreux articles publiés dans divers journaux et revues français, il a également organisé de nombreux colloques et débats en France et en Suisse sur les conséquences néfastes de ce produit chimique toxique. Le but est de sensibiliser les amis internationaux pour qu'ils apportent et intensifient leur soutien à la lutte pour la justice des victimes vietnamiennes.

    Source : Thu Hà Nguyên/Courrier du Vietnam

Page 5 sur 22 PremièrePremière ... 3456715 ... DernièreDernière

Informations de la discussion

Utilisateur(s) sur cette discussion

Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))

Discussions similaires

  1. Réponses: 17
    Dernier message: 27/07/2013, 06h37
  2. [Agent Orange] INIQUITY
    Par Thanh Ba.ch dans le forum Le Vietnam, son passé, son histoire
    Réponses: 15
    Dernier message: 16/07/2013, 19h44
  3. film agent orange
    Par mai dans le forum Le Vietnam, son passé, son histoire
    Réponses: 8
    Dernier message: 25/02/2007, 18h03

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •  
A Propos

Forumvietnam.fr® - Forum vietnam® est le 1er Forum de discussion de référence sur le Vietnam pour les pays francophones. Nous avons pour objectif de proposer à toutes les personnes s'intéressant au Viêt-Nam, un espace de discussions, d'échanges et d'offrir une bonne source d'informations, d'avis, et d'expériences sur les sujets qui traversent la société vietnamienne.

Si vous souhaitez nous contacter, utilisez notre formulaire de contact


© 2021 - Copyright Forumvietnam.fr® - Tous droits réservés
Nous rejoindre