les dieux roulés par Trang Quynh

[Ti Ngoc]

Les dieux roulés par Trang Quynh

Dans l'ancien Vietnam, la coutume voulait que les candidats aux concours pour les grades universitaires fissent avant le jour des épreuves, des offrandes aux Génies afin de solliciter leur protection.

Trang-Quynh ne croyait guère aux Génies. Mais ses parents ne voulaient pas que leur fils encourût la colère divine et qu'à cause de cela, le chemin des honneurs lui fût fermé.

Trang Quynh fit donc ce que ses parents lui disaient de faire. Mais l'argent qu'on lui avait donné pour acheter le nécessaire, il l'avait tout mangé. Il entra les mains vides dans le temple qui abritait un Génie réputé puissant, se prosterna et fit cette prière:

- O puissant Génie! Pauvre, je ne puis rien t'offrir pour le moment. Mais si tu daignes étendre sur moi ta protection pour que je passe brillamment mes examens, je t'offrirai une vache, foi de Quynh!

et il fut reçu "cong sinh" (grade universitaire équivalent à celui de licencié)

Se souvenant alors qu'il avait à s'acquitter envers son Génie protecteur, Trang Quynh alla emprunter une vache avec son petit qu'il emmena au temple.

A la table sur laquell était placée l'idole, il attacha la vache, et laissa le veau en liberté. Puis il se prosterna devant l'autel.

- Merci, ô Génie, dit-il, qui de ta protection efficace a assuré mon succès aux examens! voici la vache que je t'ai promise accepte la.

Cela dit, il se retire, emmenant le veau. La vache voyant son petit s'éloigner d'elle, s'élança à sa pousuite, entraînant la table à laquelle elle était attachée. Les objets de culte, y compris la statuette, dégringolèrent avec fracas.

- Quoi, s'écria Trang Quynh en retournant. Tu as pitié de ma pauvreté, ô Dieu de la Miséricorde, et me renvoie l'offrande? Bon! Que ta volonté soit faite!

Il remit la table sur ses pieds, releva les objets de culte et la statuette, détacha la vache et l'emmena.

[NoiVongTayLon]

Les dieux roulés par Trang Quynh

Dans l'ancien Vietnam, la coutume voulait que les candidats aux concours pour les grades universitaires fissent avant le jour des épreuves, des offrandes aux Génies afin de solliciter leur protection.

Trang-Quynh ne croyait guère aux Génies. Mais ses parents ne voulaient pas que leur fils encourût la colère divine et qu'à cause de cela, le chemin des honneurs lui fût fermé.

Trang Quynh fit donc ce que ses parents lui disaient de faire. Mais l'argent qu'on lui avait donné pour acheter le nécessaire, il l'avait tout mangé. Il entra les mains vides dans le temple qui abritait un Génie réputé puissant, se prosterna et fit cette prière:

- O puissant Génie! Pauvre, je ne puis rien t'offrir pour le moment. Mais si tu daignes étendre sur moi ta protection pour que je passe brillamment mes examens, je t'offrirai une vache, foi de Quynh!

et il fut reçu "cong sinh" (grade universitaire équivalent à celui de licencié)

Se souvenant alors qu'il avait à s'acquitter envers son Génie protecteur, Trang Quynh alla emprunter une vache avec son petit qu'il emmena au temple.

A la table sur laquell était placée l'idole, il attacha la vache, et laissa le veau en liberté. Puis il se prosterna devant l'autel.

- Merci, ô Génie, dit-il, qui de ta protection efficace a assuré mon succès aux examens! voici la vache que je t'ai promise accepte la.

Cela dit, il se retire, emmenant le veau. La vache voyant son petit s'éloigner d'elle, s'élança à sa pousuite, entraînant la table à laquelle elle était attachée. Les objets de culte, y compris la statuette, dégringolèrent avec fracas.

- Quoi, s'écria Trang Quynh en retournant. Tu as pitié de ma pauvreté, ô Dieu de la Miséricorde, et me renvoie l'offrande? Bon! Que ta volonté soit faite!

Il remit la table sur ses pieds, releva les objets de culte et la statuette, détacha la vache et l'emmena.

Merci Chantalngoc pour ton histoire

Dans notre histoire ancienne, Trang Quynh roulait les dieux et aussi les empereurs...même à sa mort il roulait encore une dernière fois un des empereurs, qui lui forçait de boire du poison comme punition, en demandant à sa famille de le mettre sur un tamac, tenir dans la main un bouquin... pour faire croire aux espions de l'empereur qu'il était toujours vivant après avoir bu du poison.

Il y a aussi une histoire : L'empereur de Chine, avant d'envahir le Vietnam, décida d'y envoyer un ambassadeur pour savoir s'il y avait dans le pays des hommes de talent susceptibles de contrer ses projets. En échange d'une forte récompense, l'ambassadeur proposa l'épreuve suivante : dessiner un animal dans le temps de trois coups de tambour. Personne n'y parvint, jusqu'au jour où Trang Quynh se présenta et déclara qu'il avait tout le temps d'en faire dix. Après le troisième coup de tambour, il n'y avait sur sa feuille que dix traits ondulants, mais le garçon affirma avec le plus grand sérieux qu'il s'agissait là d'un vol de dragons.

NVTL

[christo]

²Chère Chantalngoc,
Ton histoire me rajeunit de plus de soixante dix ans. En effet, dans ma jeunesse, pour ne pas dire ma tendre enfance, j'ai été abreuvé des exploits de Trang Quynh. Pour te remercier, je vais t'en remémorer une, que tu dois certainement connaitre. C'était sous la domination chinoise et tu sais que que les chinois sont pire que les colonialistes blancs. A un concours agricole où il y avait des prix à gagner, ils voulaient, déjà, tout rafler. Ils proposaient un combat de buffles et présentaient un étalon d'une tonne. Notre mandarin relevait le défi et présentait un veau affamé. Au " combat " , ni une ni deux , le veau se précipitait pour sucer les .....c.....e du monstre, je te laisse deviner la suite et la honte des chinois. Ha Ha Ha!!!!!. Cordialement. Christian