Pour les linguistes de F-V , trouvé par hasard :
- sur ce lien :
http://ressources-cla.univ-fcomte.fr...n_van_nahn.pdf
- ce document (en pdf)
À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne
Nguyen Van Nhan
Université de Hanoi
Pour les linguistes de F-V , trouvé par hasard :
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À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne
Nguyen Van Nhan
Université de Hanoi
Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
Gần bùn mà chẳng hôi tanh mùi bùn
Mon blog : http://terrelointaine.over-blog.fr
Ben j'en ai appris des "belles" en lisant cette synthèse ; par exemple :
- pourquoi s'être acharné dans F-V sur le petit " Père de Rhodes ", vu qu'à la rigueur son seul tort a été d'avoir écrit un "catéchisme en quoc ngu "(qui a certes aidé à sa diffusion, mais ...)
- et en quelle année svp ce fameux quoc gnu est -il devenu obligatoire dans le secondaire au Vietnam ?
Hein ... faut lire .... avant de "dire n'importe quoi "!!!!
Dernière modification par robin des bois ; 25/11/2012 à 20h46.
La fin de l'article :
Conclusion
Tel que nous l’avons évoqué ci-dessus, la langue vietnamienne a connu différentes étapes de développement, depuis sa séparation du bloc môn-khmer et la division du groupe việt-mường en deux langues indépendantes : le vietnamien et le mường (du XIVe au XVIe siècle) jusqu’à l’arrivée des missionnaires européens au Viet Nam et la naissance du quốc ngữ suivie de la conquête du Việt Nam par les Français en 1862. En effet, étant confronté à deux grandes langues de civilisation (le hán et le français), le vietnamien constamment enrichi de vocables nouveaux, parvint à pouvoir exprimer toutes les nuances les plus délicates de la pensée et du sentiment dans tous les aspects de la vie.
Dans la première moitié du XXe siècle, un des facteurs les plus importants qui contribua au prodigieux développement jamais égalé da la littérature vietnamienne, dans toute son histoire, fut sans doute l’emploi du quốc ngữ. Nous pourrions, en quelques chiffres, résumer les grandes étapes du développement du quốc ngữ comme suit :
1e période : de 1862 à 1906 : déclin du nôm et naissance du quốc ngữ et sa vulgarisation par tous les moyens.
2e période : de 1906 à 1913 : mouvement du Đông Kinh nghĩa thục, influence de la littérature française et de la littérature chinoise, expansion de l’emploi du quốc ngữ. Il est à souligner que c’est en 1906 que le quốc ngữ devint obligatoire seulement dans l’enseignement secondaire.
3e période : de 1913 à 1930 : élimination de l’ancienne culture chinoise par le gouvernement français, en faveur de la diffusion de la culture française par le quốc ngữ. En 1919, le quốc ngữ devint l’écriture nationale. Un pas décisif pour le développement du quốc ngữ fut franchi avec la fondation de la République démocratique du Việt Nam en 1945. Pour la première fois dans l’histoire du pays, la langue nationale fut décrétée langue officielle pour l’administration et véhiculaire pour tout le système d’enseignement.
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Sur FV, on a seulement essayé de voir si AdR mérite son statue en marbre de 40 tonnes. Et on a vu qu’il n’a pas simplement écrit le catéchisme en quôc ngu mais surtout un texte intitulé « catéchisme en 8 jours » rempli d’insultes à propos de toutes les religions majeures au VN ainsi qu’envers le culte des ancêtres pratiqué par tout un peuple.
Personne ne s’est acharné sur ces missionnaires. On a simplement essayé de comprendre pourquoi ont-ils été expulsés et massacrés. Et tout devient clair quand on a lu leur « catéchisme en 8 jours » version spéciale pour indigènes vietnamiens.
La bonne question est qu’en quelle année l’administration coloniale a interdit le Nôm dans tous les documents administratifs ? Car c’est à cause de ce décret que plus personne n’est motivé à apprendre cette écriture.
Les Français n’avaient pas besoin de rendre le quôc ngu obligatoire. Il leur suffisait d’interdire les documents officiels écrits en Nôm et tous les viets se mettaient, comme un seul homme, à apprendre le quôc ngu.
Tout à fait d’accord. Il faut lire avant de dire n’importe quoi et il faut peut être lire dans plusieurs langues au lieu d’une seule.
Dernière modification par dannyboy ; 25/11/2012 à 23h02.
Il faut peut être ici poser la question pourquoi l’écriture Nôm s’est brusquement décliné ?
La réponse est ici : Indochine
« … Ce sont les concours régionaux et nationaux qui ouvraient l'accès de toutes les fonctions publiques.
L'occupation française a détruit en Cochinchine cette organisation universitaire et administrative. Les mandarins, qui avaient disparu au lendemain de la conquête, n'ont été ni rappelés ni remplacés, ou plutôt ils ont été remplacés par une administration française directe, qui ne demandait plus au recrutement indigène qu'un personnel auxiliaire. L'enseignement des caractères chinois, ne conduisant plus aux honneurs officiels, a donc décliné rapidement … »
Bon ben avant d'aller nous coucher, relisons ensemble la fin de ce joli conte écrit par un Vietnamien en bon français ..
[ Un pas décisif pour le développement du quốc ngữ fut franchi avec la fondation de la République démocratique du Việt Nam en 1945. Pour la première fois dans l’histoire du pays, la langue nationale fut décrétée langue officielle pour l’administration et véhiculaire pour tout le système d’enseignement.]
et modeste avec çà, un vrai plaisir !!!
Je me permets de vous rappeler que sous la dynastie des Nguyễn, les concours triennaux qui ouvraient la voie au mandarinat, ainsi que tous les documents officiels, étaient (de nouveau) uniquement en caractères chinois (hán) et non pas en nôm.
Auparavant, les Hồ et les Tây Sơn avaient été les seuls à avoir promu le nôm dans les concours et les documents officiels (c'est rappelé dans le texte de Nguyen Van Nhan dont RdB a donné le lien ; un document très intéressant qu'il faut lire en entier).
Dông Phong
Dernière modification par Dông Phong ; 26/11/2012 à 00h06.
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Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre pourquoi les viet décident de continuer avec le quôc ngu au lieu de revenir vers le Nôm en 1945:
En 1945, 2 générations de vietnamiens ont été formées à l’écriture quôc ngu et depuis 2 générations, plus aucun viet ne voulait apprendre le Nôm car il ne permettait plus d’accéder à aucun poste dans les fonctions publiques.
Revenir à l’écriture Nôm en 1945 leur coûterait énormément d’argent et de temps. Et les viets n’en avaient ni l’un ni l’autre.
Est ce que j'ai dit que les concours étaient en Nôm?
Par contre, les viets ne pourraient apprendre le Nôm sans apprendre le chinois.
Quand on perturbe le système des concours en Han, on décourage les gens d’apprendre cette écriture. Et on condamne à la fois le Han et le Nôm.
Le Han et le Nôm sont inextricablement liés. Quand le Han est mort le Nôm ne peut survivre.
Dernière modification par dannyboy ; 26/11/2012 à 00h14.
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