En ce jour de commémoration de l'armistice de la guerre 1914/1918, une petite pensée pour les Tirailleurs Indochinois morts pour la "mère patrie".
Un extrait du récit du Colonel Maurice Rives sur le site de L'ANAI
ANAI - Site Officiel de l'Association Nationale des Anciens et Amis de l'Indochine et du Souvenir Indochinois
Sans oublier d'autres manifestations contre l'absurdité de toutes les guerres.
Monument aux morts de 1914-1918 à Hanoï
(cliché du gouvernement général de l'Indochine) Certes, l'apport de 5.000 combattants et de 38.000 tirailleurs accomplissant des tâches logistiques au sein d'une armée française de 5.500.000 mobilisés peut paraître minime. Toutefois, confrontés à une civilisation très différente de la leur, acteurs ou témoins d'événements sanglants, et évoluant à partir de 1917 dans un climat hostile, les Indochinois de 1916 à 1918 ont fait front avec abnégation et courage. Le livre d'or que le gouvernement général d'Indochine avait promis de leur consacrer n'a jamais vu le jour. Mais leurs tombes, telles celles de l'ossuaire de Douaumont ou des cimetières de Géré et d'Udonista (Albanie), attestent leurs sacrifices au cours de la grande guerre.
Ici au monument aux morts à Gentioux en Creuse, avec la présence aujourd'hui de Marc Blondel.