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http://icon-telerama.sdv.fr/icons/trans.gifbonjour, le film sort aussi en salle et je crois qu'il vaut mieux le voir dans ces conditions Car il semblerait qu'à la télé tout soit recouvert par la traduction en français(je ne l'ai pas vu) Cris de poupées à Phnom Penh
Après les acteurs du génocide cambodgien, Rithy Panh recueille les témoignages de prostituées. Un documentaire aux paroles fulgurantes, diffusé vendredi 30, à 23h25 sur France 3.
merci mai pour le tuyau http://smilies.sofrayt.com/fsc/thumbs-up.gif
Merci mai !
Le titre est : " Le papier ne peut pas envelopper la braise "
Un film écrit et réalisé par Rithy Panh (Rescapé des terribles camps de la mort des Khmers)
Musique composée et interprétée par Marc Marder
Chanson "Le papier et la braise", Agnès Sénémaud & Marc Marder interprétée par Pisey.
• Le film sortira en salles à Paris le samedi 31 mars 2007
• Sortie du livre "Le papier ne peut pas envelopper la braise", avec la collaboration de Louise Lorentz, avril 2007 aux Editions Grasset.
• Diffusé sur France 3, vendredi 30 mars en seconde partie de soirée (90 minutes), diffusé ultérieurement sur France 5 (56 minutes)
Le film se situe au plus proche de la vie donc de la mort spirituelle d’une prostituée. L’ultime déchéance sociale se solde par l’irréparable injustice d’un processus irréversible : la destruction d’un corps.
C’est pour moi un engagement, une tentative de réparation : revenir sur mon incapacité à réagir face à l’intolérable.
Ce projet de film vient de là. En moi, la détresse se mêle à la colère, j’en veux à ceux qui vont voir ces « putains », à l’indifférence, à la misère, à la bonne conscience. Alors le film ressemble à cette rage, morcelé, tranchant comme les débris d’un rêve.
Rithy Panh
Ce film a reçu le FIPA D’OR 2007 dans la catégorie documentaires de Création et Essais.
Quelques brides de conservation ........
Un visage dans une lumière rouge...
- Pourquoi ne rentres-tu pas maintenant au village ?
- Je ne veux pas... J’ai honte.
- Personne ne sait ton histoire. Si tu veux, je t’aiderai...
Retourne au village.
- Non. J’ai honte. Personne ne sait ce que je fais ici à Phnom Penh. Mais moi je le sais.
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Ne le manquez pas ! Albert
Je suis un fan de Rithy Panh... (j'ai presque toute sa productione en VHS ou DVD, grace à ARTE !!!)
Pour ce soir cet autre commentaire:
Le Monde TV & Radio * 23h25 FRANCE 3
"Le quotiden de jeunes prostituées cambodgiennes révèle la crise du Pays "
" Distingué dans plusieurs festivals, le nouveau film de Rithy Panh, qui sort en salles le 31 Mars, pose un regard vigilant sur un groupe de prostituées cambodgiennes.
Le cinéaste a passé plusieurs mois à écouter ces jeunes femmes qui vivent dans un immeuble lugubre de Phnom Penh. Il les saisit dans les moments de larmes ou de maquillage, de fatigue ou de réflexion sur la vie. L'une d'elles fait ses calculs: "La passe est à 10 dollars. En six ans de travail, j'ai rapporté 20 000 dollars à mon patron." La somme fait rêver ces femmes, venues de villages si pauvres qu'on y cuisine avec des sacs en plastique et des déchets pour tout combustible. Ces dollars filent pour l'essentiel entre les mains des patrons, des tenaciers d'hötel et des policiers. Ce qui revient aux prostituées leur sert à envoyer du riz à leur famille, à payer les avortements fréquents et, pour celles atteintes du sida, les traitements.
Les clients, souvent armés, ont tous les droits - les frapper, les prendre à plusieurs, les humilier . " Ils font l'amour à une morte ", dit l'une d'elles.
Avec " Le papier ne peut pas envelopper la braise", Rithy Panh continue de scruter les destructions humaines et économiques dans son pays.
"Dans la guerre, c'est le corps des pauvres qui est en première ligne. Quand la guerre est terminée, il ne leur reste que ce corps. Un corps blessé, martyrisé", note-t-il. La situation de ces femmes découle du génocide. Déracinées après avoir grandi dans les camps, filles ainées de familles ayant perdu leur terre et leurs revenus, orphelines, elles sont victimes d'une société déstructurée. Dès lors, pour manger, une aînée peut vendre sa soeur vierge à une maquerelle; une mère peut reprocher à sa fille de se plaindre alors que " du temps des Khmers rouges, c'était bien pire ".
Le cinéaste laisse la parole aux jeunes femmes: " Je ne fais pas de commentaires, je ne vais pas expliquer aux gens ce qu'ils sont en train de voir et d'entendre. Il faut faire confiance à l'image." Dans la version originale du film (récompensée par un Fipa d'or en janvier), les sons de la langue khmère contribuent au charme du documentaire.
France 3 a exigé du cinéaste qu'il ajoute une traduction orale en français. Dommage qu'elle recouvre, par moments , la musicalité de ces voix cambodgiennes. ]
Catherine Bédarida - Le Monde TV & Radio des 25/26 mars 2007http://www.lesjeuneskhmers.com/forum...on_profile.gif http://www.lesjeuneskhmers.com/forum...sh/icon_pm.gif
Merci pour l'info Mai..mais malheureusement, j'ai vu ton post trop tard du coup, je n'ai pas pu le voir..:cry:
j'espère qu'il y aura une rediffusion..
moi aussi, espérons !!!!! http://smilies.sofrayt.com/%5E/t/pissed.gif grrrrrrr !!!!!!
Selon Sov de LJK, et toujours sur FR3:Citation:
Envoyé par mike
- dimanche 1er avril à 04h 10 du matin
- samedi 7 avril, à 04h 05 du matin aussi
Il est susceptible d'être rediffusé en version de 56 min sur FR5, plus tard (date non annoncée).
Il sort en salles a Paris aujourd'hui même.
Vu hier soir .. pas marrant . mais je m'en doutais!!
Par ailleurs, comme il a été dit, très très difficile de comprendre les dialogues... ou plutôt les témoignages des jeunes Cambodgiennes (même si je dois être un peu dur d'oreilles!!!)
salut et merci robin pour l'info, cette fois ci j'ai mis un post-it carrément sur un coin de mon écran pour ne pas la rater !!
Bonjour,
J'ai regardé ce film qui m'a laissé sur des sentiments mitigés. Je dis film et pas documentaire car bien qu'il nous apprend beaucoup sur la prostitution au Cambodge, je reste sur une impression de dramatisation un peu prononcée. En effet les conversations entre les filles sont peu nombreuses et réduites souvent à des dialogues. Par contre le réalisateur n'a pas lésiné sur les monologues (confessions ?) face à la caméra, un peu comme dans des reality shows. Il m'a semblé aussi que ce même réalisateur ait gommé les scènes de rires ou de gaîté, car il doit tout de même en exister, pour faire la place belle à des scènes de mélancolie, de silences, de prostations, de regards dans le vagues...
Je retire aussi un sentiment "d'asepsie", les choses me semblent trop propres, trop lisses. On ne ressent en rien le côté harassant du métier de ces filles. Je ne veux pas être voyeur et ne demande pas de voir comment ces filles exercent leur métier en accueillant un client par exemple, mais au moins de sortir de ce lieu clos, voir ce que c'est qu'un quartier de "plaisirs" avec ses badauds et autres clients potentiels...
Enfin il n'empêche que l'émotion est parfois présente...
salut léon,
je ferai savoir mes impressions une fois regardé ce film, comme tu dis...