Décidement nos centres d'intérêt se recoupent...!!!!
Je ne connais pas le bouquin que vous citez ... mais son photograhe
Nicolas LAINEZ
Voyez plutôt ce reportage de lui ; il est malheureusement reproduit partiellement selon moi
" Vie de prostituées dans les bordels cambodgiens"
Vie de prostituées dans les bordels cambodgiens
[quote=calimero;91595]
Tant qu'il y aura une demande, cette offre existera.
"On soupesa ses talents, marchanda ses charmes,
Elle dut jouer de la guitare, improviser des vers.
L'homme trouva la marchandise à son goût, savoureuse, épicée,
Le maquignonnage commença."
extrait
l'histoire de KIÊU, qui jura fidélité à celui qu’elle aimait, mais qui devait sauver son père en devenant une « fille aux entrailles déchirées », c’est- à-dire une courtisane...
il est important aussi de comprendre la dimension traditionnelle et confucéenne de certaines
prostitutions au Viet Nam (on s'émeut du sort de Kieu cela ne signifie pas qu'on se révolte contre un ordre patriarcal):j'ai lu (sans pouvoir citer les sources car je ne charge pas mon ordi ,mais je pouvais retrouver)que certaines jeunes filles du sud viet nam (mekong) organisaient leur séjour voyage à Phnom Penn afin de le rendre lucratif -ceci organisé en groupes afin d'échapper aux proxénètes..elles ne font d'ailleurs qu'un aller retour sans séjourner au Cambodge..Phénomène marginal mais complémentaire à celui des groupes organisés pour le trafic des femmes et des enfants..
Il y a donc une enquête concrète de terrain nécessaire pour différencier
et analyser ce phénomène avant de délivrer des généralités (genre discussions de café de commerce)
Ce qui m'a troublé dernièrement c'est que j'ai lu "Vent d'est" de Kenneth White écrit je crois dans les années 70 ,lui qui fait un voyage initiatique (en Chine entre autre) ne cesse d'être confronté à la proposition récurrente de consommation marchande de la sexualité (à laquelle d'ailleurs il cède le plus souvent).Finalement on sort de son livre comme si c'était l' Extrême Orient qui soumettait l'homme blanc à cette contrainte..
L'ordre patriarcal nous fait croire qu'un homme a des pulsions qu'il ne peut réprimer parce qu'elles seraient ainsi normalement irrépréssibles(normal donc d'acheter les services sexuels d'une femme
contrainte par la pauvreté ou ses proxénètes mais d'une façon ou d'une autre CONTRAINTE) tandis que les femmes on le sait elles ,peuvent se contrôler...on invente donc des pulsions dont le caractère débordant sinon incontrôlable est "naturalisé " comme tel ..
C'est ainsi que l'armée américaine avait passé des accords avec la Thailande pour les centres de prostitution durant la guerre du Viet Nam, le même Etat se frottant les mains sur les bénéfices, c'est ainsi pour toutes les armées du monde .. ,et il n'y a pas si longtemps -au regard de l'histoire des femmes-même le viol était banalisé..avec les mêmes raisons
Dernière modification par mai ; 28/09/2009 à 04h01.
[quote=mai;91618]Je parlais de la prostitution enfantine.
Pour la femme...ou l'homme (il y a quelques femmes d'un certain age qui se payent un gigolo) c'est légèrement différent.
La pauvreté ne pousse pas toutes les femmes (hommes) à devenir des prostitué(e)s, bien sur, il y en a qui sont contraint(e)s mais il y en a d'autres qui font ce métier pour gagner leur vie plutôt que de subir un mari ou l'usine.
Honnêtement, je ne sais pas combien les filles de Dong khoi, district des valises à roulettes, demandent à leurs clients pour leurs prestations mais je ne pensent pas qu'elles renonceraient à leur train de vie.
Calimero
[quote=calimero;91636]ben voilà ,les femmes qui se prostituent pour certaines c'est par facilité..et on fait ainsi l'opération de rendre tout confus..au lieu de se demander ce que la rue Dong khoi induit comme comportement prostitutif à l'ère de la mondialisation du marché
Camus:"Mal nommer les choses, c'est augmenter le malheur du monde"
alors avec modestie je voudrais recadrer:le marché sexuel est un marché et doit être analysé comme tel:à savoir à quelle demande il répond:qui est le consommateur .le problème se complique -c'est pourquoi les sciences humaines ont leur mot à dire-(et très précisément parce que leur "objet" est identique à l'observateur elles ne peuvent être sciences exactes): c'est que le produit consommé c'est un être humain et non un objet;ou plutôt un être humain qui se réifie comme marchandise ..Dire qu'il le fait librement c'est avoir une piètre idée de la liberté (moi je ne me considère pas comme un être entièrement libre et je ne connais personne d'entièrement libre autour de moi et pourtant je vis dans un milieu d'intellectuels et d'artistes-évidemment de par lu situation sociale necessant d'analyser ce qui les aliène) et ainsi faire silence sur la contrainte qui pèse sur leur vie -et ainsi s'épargner l'analyse de tout l'enchainement des causalités -bien évidemment c'est une analyse concrète dans telle culture,à tel endroit...je pense quand même qu'il y a des invariants comme disent les ethnologues et je l'ai nommé système patriarcal. ..universel ..il n'est pas abstrait si on identifie les sites de profit de ce marché:cad la famille,les proxénètes et l'etat (exemple la thailande -et l' armée en filiation directe pour ce pays ou d'autres passés (cf au viet nam) ou présents)ces sites n'existeraient ils qu'en Asie?.
Dernière modification par mai ; 28/09/2009 à 21h50.
Et à quand la table ronde pour traiter des questions sur la prostitution enfantine ?
"Les soeurs de Nora" pour l'égalité des sexes au centre des tables rondes dans 4 localités - 24/09/2009
"Les soeurs de Nora", les personnages de la pièce Maison de poupée de l'écrivain norvégien Henrik Ibsen, est le thème des tables rondes qui ont été et seront organisées dans 4 localités : Thua Thiên-Huê (Centre, les 14 et 15 septembre), Dak Lak (hauts plateaux du Centre, les 22 et 23 septembre), Lào Cai (Nord, les 28 et 29 septembre) et Tiên Giang (Sud, les 6 et 7 octobre).
C'est la 2e fois que ce thème est traité après une première table ronde organisée à Hanoi en mars dernier.
Les discussions ont abordé les droits à l'égalité de la femme dans la famille lors du séminaire de Thua Thiên-Huê et Dak Lak. Tandis que celles de Lào Cai et Tiên Giang aborderont les droits à l'égalité de la femme dans le travail.
Les tables rondes "Les soeurs de Nora", organisées par le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, le Comité national pour le progrès des femmes et l'ambassade du Norvège au Vietnam, sont destinées à introduire la question de l'égalité des sexes dans l'agenda des discussions et de réunir les informations pour l'élaboration de politiques sur l'égalité des sexes et sa mise en oeuvre au Vietnam.
Égalité des sexes, un des objectifs de l'édification nationale
Le Parti et l'État se préoccupent depuis longtemps de l'égalité des sexes et la considère comme l'un des objectifs de la phase d'édification nationale. Le pays a enregistré des succès en ce domaine. "Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur l'égalité des sexes, cette question fait l'objet d'une préoccupation particulière", souligne Nguyên Thanh Hoà, vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales (MTIAS).
D'après M. Hoà, l'organisation des tables rondes "Les soeurs de Nora" est une "bonne initiative" et une "approche juste et efficace" pour une meilleure prise de conscience de l'égalité des genres au Vietnam. La participation nombreuse d'organismes publics, d'organisations nationales et internationales à ces tables rondes sont des preuves convaincantes. "Nous avons reçu des avis positifs de la part des spectateurs, téléspectateurs et des médias au regard de la question de l'égalité des sexes dans cette pièce".
Le recours à une oeuvre artistique pour inciter à des discussions sur un thème considéré "très normal" dans la vie s'avère très pratique. Le message "L'égalité des sexes durable dans la société" doit commencer dans les familles.
Bien des résultats encourageants enregistrés par le Vietnam en terme d'égalité des sexes et les pratiques pouvant confiner parfois jusqu'au sexisme dans les différents aspects de la vie sociale. Ainsi, "les tables rondes comme celles des soeurs de Nora s'avèrent nécessaires et devront être organisées régulièrement dans les localités afin qu'elles soient en relation avec les problèmes urgents de la vie. Elles sont une des importantes voies qui contribuent à faire évoluer les mentalités et améliorer la conscience de la population sur la problématique de l'égalité des sexes", affirme Nguyên Thanh Hoà.
Yên Khuong-Giang Ngân/CVN
(01/09/2009)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
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